mardi 10 septembre 2019

CE N’EST PAS À HONG KONG


- Plus d’une centaine d’arrestations de manifestants samedi 7 septembre 2019.[1]
- Oui je sais, c’est dingue ce que la Chine fait subir aux manifestants à Hong Kong.
- Ce n’est pas à Hong Kong, c’est en France, contre les gilets jaunes.[2]
- Je suis rassuré alors, en France c’est la République, ce n’est pas comme la Chine qui envahit Hong Kong.
- Tu peux condamner le règne du parti communiste en Chine, et ses crimes contre des populations, mais Hong Kong[3]  est un territoire qui fait partie de la chine, et ce n’est plus un territoire du colonialisme de la Grande-Bretagne, ce n’est plus une colonie.
- Tu es sûr ?
Ce n’est pas un territoire indépendant ?
- Non, c’est un territoire qui fait partie de la Chine.
Tu disais que concernant la répression des gilets jaunes, tu es rassuré parce que c’est la République ?
- Exactement.
La France c’est la République.
Ce qui m’étonne par contre, c’est que Hong Kong soit un territoire faisant partie de la Chine.
Je vais vérifier sur Wikipédia.[4]
N’importe comment, nous devons tout faire ici pour que cesse la répression contre les manifestants de Hong Kong.
Les gilets jaunes ne comprennent pas, ils ne savent pas ce qu’est la République qu’ils menacent dangereusement.
Je ne savais pas que tu avais de la sympathie pour les terroristes.
Je sais que tu es musulman, mais je ne savais pas que tu n’étais pas pour l’islam de tolérance, que tu t’es radicalisé...
Allô ...allô...
La communication a été coupée.[5]
  
BOUAZZA



[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Mouvement revendicatif déclenché au mois de novembre 2018 à travers toute la France.
Il se veut l’expression d’un ʺras le bolʺ en raison du racket dans tous les domaines, face auquel les populations rackettées se révoltent.
Depuis le mois de novembre 2018 jusqu’à la mi-février 2019, la contestation a donné lieu à 8400 interpellations, et 1800 condamnations par des tribunaux.
Depuis, ces chiffres ont beaucoup augmenté.
Les blessés se comptent par centaines, et les blessures ne sont pas bénignes.
Les forces de l’ordre usent de matraques, de canons à eau dont l’eau est mélangée à divers produits, de bombes lacrymogènes, de grenades assourdissantes, de grenades de désencerclement, de flash-ball, de pistolets à impulsion électrique, et autres.
En décembre 2018, des médias ont rapporté que les blindés de la gendarmerie utilisés face aux manifestants étaient équipés d’une réserve de liquide incapacitant.
La pulvérisation de ce liquide sur les manifestants est destinée à les neutraliser même s’ils portent des masques.
[3] Des centaines de milliers de manifestants, jusqu’à deux millions certains jours, dénoncent, depuis le 31 mars 2019, l’amendement de la loi d’extradition par lequel le gouvernement chinois, disent les manifestants, vise à modifier le système juridique de Hong Kong, différent du reste de la Chine, suite aux accords avec la Grande-Bretagne relatifs à la décolonisation.
Le 4 septembre 2019 cet amendement a été abandonné.
Mais les manifestations qui expriment aussi le rejet du pouvoir du parti communiste chinois, se poursuivent.
[4] Site sur internet.

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