jeudi 19 septembre 2019

ENCORE SUR LA PEUR DE « L’ARABE »

En France, de puis des lustres, « l’arabe », c’est à dire le maghrébin, donc le musulman, fait peur.[1]
Une peur alimentée et entretenue par de multiples moyens.
Les politicards, toutes tendances confondues, en usent et en abusent quand ils veulent, comme ils veulent, où ils veulent.
C’est ainsi que lundi 16 septembre 2019,[2] jupiter[3] s’est adressé aux « godillots new-look »,[4] c’est à dire aux zélus[5] qui doivent dire oui à tout ce qu’il veut, pour les inviter à préparer le pays à ce qui fait peur : l’immigration, ce qui « sous-entend » l’immigration « arabe », c’est à dire maghrébine, donc musulmane, autrement dit, des voleurs, des violents, des violeurs, des terroristes, et autres.
Du blablabla plus vieux que jupiter lui-même, et que sa femme en dépit de son grand âge.
Pourquoi le fait-il ?
Pour continuer, comme ses prédécesseurs de gauche, de droite, du centre, et d’ailleurs, à alimenter, à entretenir la confusion, le faux, l’imposture.[6]
  
BOUAZZA



[1] ʺL’arabeʺ, c’est à dire le bougnoule, le raton, le melon.
En France, et ailleurs, il est admis de recourir sciemment, lorsqu’il s’agit de ʺl’arabeʺ à l’amalgame, à la confusion entre ʺethnieʺ, ʺcroyanceʺ, ʺdélinquanceʺ.
Ainsi, pour parler d’hommes et de femmes originaires d’Afrique du Nord, des ʺmaghrébinsʺ, la métropole use de connotations négatives pour dire les ʺarabesʺ, c’est à dire les ʺmusulmansʺ, autrement dit des ʺviolentsʺ, des ʺvoleursʺ, des ʺvioleursʺ, des ʺterroristesʺ, et autres.
Pour cela, la gauche et la droite, avec leurs ʺdiverses variantesʺ, sont interchangeables,
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Emmanuel Macron, installé sur le trône du palais de l’Élysée en mai 2017.
[4] Aux ordres, comme leurs prédécesseurs pas ʺnew-lookʺ.
[5] Aux élus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire