vendredi 31 juillet 2020

EN VUE DE LA RÉCOLTE DE LA PERMANENCE DE LA VIE DERNIÈRE

Que faire si tu tiens une plante et que survient la fin du monde ?
Il faut la planter si tu peux.[1]
Cet enseignement, parmi d’autres enseignements de l’Islaam,[2] souligne, encore une fois, l’importance de l’équilibre qui consiste à faire de son mieux ici-bas[3] comme si c’était la demeure de toujours, et à se préparer à rejoindre la vie dernière[4] à tout instant.[5]
Planter même si c’est la fin du monde, procède de cet équilibre des croyants et des croyantes.[6]
Planter dans l’impermanence d’ici-bas, en vue de la récolte de la permanence de la vie dernière.[7] 

BOU’AZZA



[1] C’est le sens d’un hadiite attribué à Mohammad, l’ultime  Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah , le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, l’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[3] Addonyaa.
[4] Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[5] C’est également le sens d’un hadiite attribué à Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[6] Almouminoune wa almouminaate.

jeudi 30 juillet 2020

JE PENSE AUX HOJJAAJ


Nous sommes le jeudi 09 dou alhijja[1] 1441.
Le 31 juillet 2020 selon le calendrier dit grégorien.
Je pense aux « hojjaaj.[2]
Chacun d’eux répète « attalbiyya » :[3]
« Me voici devant Toi ô Allaah, me voici devant Toi.
Me voici devant Toi, Tu n’as pas d’associé me voici devant Toi.
La Louange et la Grâce t’appartiennent ainsi que la Royauté, Tu n’as pas d’associé ».[4]
En ce jour de « ‘arafaate »,[5] ils se retrouvent tous au même lieu.[6]
Ensemble, hommes et femmes[7] devant Allaah.[8]
Pour les croyants et les croyantes[9] qui n’accomplissent pas le pèlerinage, il est bon de jeûner ce jour et d’être avec « lhojjaaj » par la pensée et par le cœur.
C’est à « ‘arafaate » que Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu la révélation relative au parachèvement du Message d’Allaah :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait et J’ai agréé pour vous l’Islaam[10] comme religion ».[11] 
Le 10 dou alhijja, c’est « ‘iide aladhaa ».[12]
À l’exemple du Messager Ibraahiime[13] sur lui la bénédiction et la paix, les croyants et les croyantes font de leur mieux pour accepter les épreuves et obéir à Allaah.
Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, était disposé à sacrifier son fils en signe d’obéissance.
Ce sacrifice n’a pas eu lieu, et dans Son infinie miséricorde, le Seigneur des univers[14] a fait que c’est un mouton qui a été sacrifié.[15] 

BOUA’ZZA



La peinture qui illustre ce texte est de moi : elle représente la Maison Sacrée d’Allaah, Bayte Allaah Alharaame, Alka’ba à Makka, la Kaaba à la Mecque.
[1] Douzième mois du calendrier d’alhijra (de l’hégire), l’exil.
l’exil de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, de Makka LaMecque) à Yatribe (Almadiina, Médine), alhijra (le r roulé), l’hégire, l’émigration, marque le point de départ, l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an 1 correspond à 622).
[2] Pluriel de "haajj" (féminin "haajja", "haajjaate"), du mot "hajj" (pèlerinage).
Aux pèlerins.
[3] L’invocation répétée pendant cette période comme réponse à l’Appel d’Allaah.
[4] C’est "attalbiyya" de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiite (hadite, hadiith, hadith) rapporté par ‘abd Allaah Ibn ‘omar (le "r" roulé), qu’Allaah le bénisse (la première lettre du prénom ‘abd Allaah et du prénom ‘omar, c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non les lettres a et o  qui ne sont donc pas écrites ici en majuscule).
Recueil authentique d’Alboukhaarii (le "r" roulé) qu’Allaah le bénisse.
SahIih Alboukhaarii, Beyrouth, Liban, édition daar alqalam, 1987, tome 1, hadite 1445, page 647.
Alhadiite (alhadiith), le hadiite renvoie à Assonna, c'est-à-dire à ce qui concerne la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Assona procède d’Alqoraane (Le Coran).
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime  Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Il nous semble inutile, dans le cadre de ce texte de donner les précisions relatives à la chaîne de transmission (sanade, isnaade).
Le fondement du Message d’Allaah, l’unicité (attawhiid), se traduit par l’Adoration d’Allaah (al’ibaada) sans jamais Lui donner d’associé.
"Achchirk" (associationnisme) consiste à accorder des attributs Divins à quiconque autre qu’Allaah.
Certaines personnes s’accordent à elles-mêmes des attributs Divins.
Allaah ne pardonne pas "achchirk", et pardonne le reste à qui Il veut.
[5] Arafat, traduit généralement par "reconnaissance" et rappelle les retrouvailles entre notre père Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, et notre mère Hawwaa-e (Ève) qu’Allaah la bénisse qui, après leur expulsion du Paradis (aljanna), ont erré très longtemps avant de se retrouver.
"Ô Notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement parmi les perdants".
Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 23 (verset 23).
C’est l’invocation adressée à Allaah par nos parents (les parents de l’humanité) après avoir cédé à la tromperie d’achchaytaane (de satan) alors qu’Allaah les a mis en garde contre cet ennemi.
Allaah a pardonné à nos parents et ce fut pour les êtres humains le début de l’existence sur terre, et le commencement du Message que les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de transmettre pour nous sortir des ténèbres à la Lumière.
Le même Message depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Aux environs de Makka.
[7] Il y’a aussi des enfants, même s’ils ne sont pas tenus d’accomplir cette obligation.
[8] Cette année, en raison de l’épidémie du coronavirus (covid 19), le nombre des hojjaaj a été très limité.
[9] Almouminoune wa almouminaate.
[10] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
[11] Alqoraane (le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La Table, La Table Servie, ayaate 3 (verset 3).
[12] ‘iide aladhaa, la fête du sacrifice.
[13] Ibrahim (le "r" roulé), Abraham sur lui la bénédiction et la paix.
[14] Rabb al’aalamiine (le r roulé).
[15] C’est en souvenir de cet épisode que les croyants et les croyantes qui le peuvent, procèdent au sacrifice d’un mouton (ou autres).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

« MÉMOIRE » DE QUOI ?

Le vendredi 24 juillet 2020,[1] Emmanuel Macron,[2] a confié à Benjamin Stora « une mission de réflexion » consistant, d’ici le mois de décembre, à dresser « un état des lieux » relatif à « la mémoire de la colonisation en Algérie »,[3] en vue de voir « comment réconcilier les deux pays ».
Benjamin Stora qui vivait en Algérie avec sa famille, partisane du colonialisme, est arrivé en France en 1962.
Il avait douze ans.
Devenu universitaire, il a beaucoup écrit sur ce qui est appelé l’histoire de l’Algérie et de l’Afrique du Nord.
François Hollande[4] l’avait désigné pour occuper le poste de président dans une institution sur les immigrés.[5]
Afin de continuer à dispenser ses faveurs à des clients, l’État dispose, depuis des lustres, d’une pléthore de possibilités, dont une multitude de nominations, de désignations, et autres, plus nuls les unes que les autres.[6]
Personne ne connaît exactement leur nombre, leurs budgets ou leurs bénéficiaires.
Charles de Gaulle qui a occupé le trône du Palais de l’Élysée de 1959 à 1969,[7] et qui se prenait pour l’État, a bien entendu eu recours à ces combines.
Il avait néanmoins souligné en 1963 qu’il a toujours su ce qu’il avait à faire, et qu’il n’avait aucun besoin pour cela du comité Gustave, du comité Théodule ou du comité Hippolyte.
Pour désigner ces combines, c’est l’expression « comité Théodule » qui s’est imposée.
La droite, la gauche, le centre et leurs diverses composantes, alimentent et entretiennent ces combines.
Le colonialisme français a eu recours aux pires horreurs, aux crimes contre l’humanité en Afrique et ailleurs.
Un infini blablabla continue de dégouliner de partout pour nier ces crimes en les emballant « autrement ». 
Les octrois des « indépendances dans les interdépendances »,[8] sont utilisés pour disserter sur les tas de droits[9] et l’étable de la loi[10] par exemple.
Les cadavres qui ont fait, qui font, qui feront éclore les richesses matérielles des pays du système colonialo-impérialo-sioniste, comme la France, richesses entretenues par la sueur et le sang des survivants, n’empêchent pas ces pays de disserter sur ce qu’ils appellent « l’humanité » : ils ont entretenu et  entretiennent le pire, en se proclamant « défenseurs de l’humanité ».
À travers le temps et l’espace, des individus, à divers niveaux, ont cherché à faire passer des vessies pour des lanternes.
Et de tout temps, les mots ont occupé une place de choix dans cette entreprise.
Dans les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive afin de  poursuivre les agressions sans fin, les mensonges, les dissimulations, les falsifications, les supercheries, les tricheries, les tromperies, les manipulations, et autres.
Ils ne se préoccupent en aucun cas des conséquences de ce qu’ils font, s’en foutent des dégâts occasionnés, font parfois semblant de s’étonner des effets dont ils sont la cause.
Ils commémorent avec fierté, avec arrogance ce qui doit être banni, rendent hommage à ce qui doit être condamné, consolident ce qui doit être dénoncé.
La France, métropole colonisatrice, continue de répandre son poison dans les colonies et en métropole, où les populations originaires de ces colonies et issues du processus migratoire, doivent mener des luttes incessantes contre ce poison.
Gonflée d’orgueil et d’arrogance, la métropole débite, encore et encore, les insanités de toujours, les bassesses, les mensonges, les supercheries, maintient un regard de mépris et de haine sur les indigènes[11] des colonies, alimente et entretient l’imposture.
Les pays d’Afrique et d’autres pays situés ailleurs, décharges du système colonialo-impérialo-sioniste, continuent d’être des réserves de matières premières, de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Les imposteurs, à l’œuvre depuis des lustres, ont toujours usé, en plus des multiples moyens dont ils disposent, d’une diarrhée verbale pour camoufler leurs crimes.
Ils veulent imposer leur « Histoire », avec hache majuscule, pour décapiter la Vérité.
Les vexations, les hostilités, et autres sont toujours d’actualité.
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les agressions ne se comptent plus.
Les hostilités, ne s’arrêtent pas.
La désinformation ne recule devant rien.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la règle.
Ce n’est pas la première fois que la métropole blablate sur les colonies pour faire croire qu’elle veut faire un travail de « mémoire ».
«  Mémoire de quoi » ?[12] 

BOU’AZZA



[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Installé sur le trône du palais de l’Élysée en mai 2017 pour servir, comme les autres avant lui, le système colonialo-impérialo-sioniste, la finance internationale.
Il était ministre de François Hollande, le socialiste, révolutionnaire de gauche.
[3] De son côté, Tebboune en Algérie a nommé un directeur général du centre national des archives algériennes pour mener un travail de ʺvéritéʺ sur ʺles questions mémorielles entre les deux paysʺ.
[4] Le révolutionnaire de gauche,  figurant installé en mai 2012 sur le trône du Palais de l’Élysée, pour remplacer son alter ego le révolutionnaire de droite, le figurant Nicolas Sarkozy, comme Président de la République.
[5] Il a été nommé en 2014 président du conseil d’orientation de l’établissement public du palais de la Porte Dorée (musée de l’histoire de l’immigration).
[6] Comme les commissions, les missions, les groupes dits de "spécialistes" pour pondre des "rapports" destinés aux tiroirs, et mille et une autres combines qui permettent à la personne désignée de se faire tout simplement du pognon.
[7] Président de la  cinquième République en France pendant dix ans.
[8] Statut qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États", dont ceux dits musulmans, sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[9] L’État de droit.
[10] Les tables de la loi.
[11] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.

mercredi 29 juillet 2020

« ILS »

« Ils » ont décrété que tout leur est dû parce qu’ils sont « les maîtres ».
Leur problème c’est que les croyants et les croyantes[1] ne reconnaissent qu’Allaah comme Maître.
« Ils » ont tout fait, font tout, feront tout afin de ramener à leur « raison », ceux et celles qui résistent, qui ont fait, qui font, qui feront de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[2]
Gonflés d’orgueil, d’arrogance, ils s’accrochent aux ténèbres de la mécréance,[3] et combattent la Lumière de la croyance.[4]
« Ils » alimentent et entretiennent les horreurs selon l’étable de leur loi.[5]
Veulent imposer leur « Histoire », avec hache majuscule, pour décapiter les véridiques.
« Ils » font semblant de « s’offusquer » des effets de ce dont ils sont la cause.
Ne comprennent pas les mots en mouvement.
Les mots qui gomment les chimères.
Qui éloignent les tentations et chassent les illusions.
Les mots qui font voler en éclats les ténèbres, et répandent la Lumière.
« Ils » veulent éteindre la Lumière d’Allaah.[6] 

BOU’AZZA



[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[3] La voie du faux, de l’imposture, d’achchaytaane (de satan), de la mécréance, alkofr (le ʺrʺ roulé).
[4] Le Message d’Allaah.
[5] Les tables de leur loi.
Ils veulent éteindre la Lumière d’Allaah avec leurs bouches et Allaah parachèvera Sa Lumière, n’en déplaise aux mécréants.
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 61 (chapitre 61), sourate Assaff, Le Rang, aayate 8 (verset 8).

mardi 28 juillet 2020

LES ÉRUCTATIONS CONTINUENT

Toujours arrogants et gonflés d’orgueil, les ennemis de l’Islaam[1] ne cessent d’user de divers moyens contre les croyants et les croyantes[2] qu’ils accusent de tout.
Ils n’arrêtent pas de débiter des insultes, des bassesses, et autres.
Ils éructent, sèment la souillure, la pourriture, la puanteur, perdent tout sens de la retenue.
Les agressions pleuvent.
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les hostilités sont continues.
La désinformation ne recule devant rien.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la règle.
Les pires tromperies sont à l’oeuvre.
L’imposture inonde tout.
En France par exemple, la gauche et la droite, avec leurs « diverses variantes », sont interchangeables dans ce domaine.
Ce n’est un secret pour personne que la haine de l’Islaam en France, est très ancrée, et la « confusion » entre « musulman » et « arabe »[3] est alimentée, entretenue depuis des lustres pour poursuivre dans cette voie.
« L'immigré », c'est à dire « l'arabe », autrement dit « le musulman », c’est la cause de tous les maux.
Les éructations continuent.
Il est nécessaire de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler qu’à travers le temps et l’espace, des imposteurs à divers niveaux, ont cherché à faire passer des vessies pour des lanternes.
Et de tout temps, les mots ont occupé une place de choix dans cette entreprise.
Dans les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils ne cessent de parler de « droits de l’homme » par exemple, et nient la violation des droits humains les plus élémentaires, à laquelle ils ne peuvent s’empêcher de recourir.
Pour rester dans la période contemporaine, il est connu que ces imposteurs ont usé de tout, pour déformer tout ce qui a trait au colonialisme, à l’impérialisme, au sionisme, et autres.
Ils usent de termes trompeurs, de termes faux, de termes de la supercherie, de termes de la tromperie.
Ils « varient » les bavardages sur « la lutte pour le bien de l’humanité », afin de camoufler leur soif d’imposer partout leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du « progrès », leurs crimes contre l’humanité.
Le pire dans ce domaine, c’est que des individus dominés, reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de « cultivés », de « modernes », conformément aux souhaits de leurs dominateurs.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser leur puanteur qui rejoint celle de leurs maîtres, pour se répandre partout.
L’imposture, encore l’imposture, toujours l’imposture.
Lorsque le recours à certains mots est dénoncé, les imposteurs parlent de « dérapage », de « malentendu », de « mauvaise interprétation », de « dégât collatéral », et font semblant de « s’offusquer » des effets de ce dont ils sont la cause.
Mais en réalité, ils sont toujours plus que satisfaits de leurs crimes.
Le système colonialo-impérialo-sioniste intervient quand il veut, comme il veut, où il veut, en répandant massacres, destructions, horreurs.
Doté d’avions bombardiers des plus performants dans les exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars de carnage, de missiles, d’armements sophistiqués, d’armes nucléaires, ce système sème la terreur.[4]
La France continue de répandre son poison dans les colonies et en métropole, où les populations originaires de ces colonies et issues du processus migratoire, doivent mener des luttes incessantes contre ce poison. 
Comme personne ne l’ignore, en Afrique, l’esclavage a fait des ravages, les crimes colonialistes n’ont rien épargné et les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[5] et autres,[6] contribuent à ce que la merde gicle de partout.
Dans les innombrables agressions, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, aussi terribles.
Des salariés de détenteurs de médias dont ils exécutent les ordres,[7] déversent leurs ordures, des mots salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, souillés, trahis, dénaturés, pourris, pour grossir le flot des maux.
Les imposteurs, à l’œuvre, ont toujours usé d’une diarrhée verbale concernant leurs crimes.
Des hommes et des femmes, toutes tendances confondues, continuent de vanter la métropole, et de considérer que les crimes du système colonialo-impérialo-sioniste contre les colonies, contre l’humanité, crimes qui se poursuivent, sont des « inventions des obscurantistes, ennemis de la civilisation ».[8]
Lorsqu’il s’agit de certains points se rapportant à des hommes et à des femmes originaires des colonies, issus du processus migratoire, le mépris affiché par la métropole est bien connu.
Le processus migratoire ne cesse de mettre en relief certaines conséquences des méfaits du système colonialo-impérialo-sioniste qui a semé, et qui sème encore, l’oppression partout.
Ce système a imposé à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions, le plus souvent, atroces.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter parfois pour fournir la main d’œuvre, taillable et corvéable à merci, dont les métropoles avaient besoin.
Les régimes mis en place dans les colonies par la suite et qui sévissent toujours, ont accéléré les migrations pour répondre aux exigences de la métropole, et pour en faire un trafic qui rapporte.
C’est dire que le processus migratoire lié au colonialisme, ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance et la misère, dépossédés et sans moyens dans des sociétés industrialisées.
« L’oubli de l’histoire n’est jamais neutre. Effacer le passé constitue l’un des plus sûrs moyens de stériliser toute analyse du présent, pour répéter inlassablement de vieilles recettes et réitérer les mêmes mécanismes de domination ».[9]
La France a eu recours à la main d’œuvre colonisée et transplantée en métropole et il a fallu de longues années pour que des travailleurs immigrés, dans le cadre dit du regroupement familial, puissent entreprendre des démarches afin d’avoir l’autorisation de faire venir leurs femmes et leurs enfants.
Les immigrés liés au processus migratoire ne cessent de faire face à de multiples injustices et agressions, qui n’épargnent pas ceux et celles qui ont obtenu la nationalité française.
Le processus migratoire a bien entendu divers « visages » que beaucoup s’acharnent à défigurer, afin de masquer ce qu’ils veulent cacher.
Il importe donc d’essayer sans cesse d’en saisir les développements, les modifications, les changements, et autres.
Cette main d’oeuvre, dont la France et l’Europe ne veulent plus en raison des changements intervenus, continue néanmoins d’essayer d’arriver par n’importe quel moyen, en prenant tous les risques.
Elle fuit les colonies, même s’il n’est pas fait appel à elle, car elle n’arrive pas à se débarrasser de la merde qui gicle de partout, en Afrique et ailleurs.
Les imposteurs ne se privent pas de faire du zéle pour « expliquer » aux citoyens et aux citoyennes, aux « zélés-cteurs »[10] et aux « zélées-ctrices »,[11] que « la République[12] éliminera l’Islam », autrement dit les « arabes », donc les « immigrés ».
Mais c’est en vain que les imposteurs, à travers le temps et l’espace, se sont agités, s’agitent, et s’agiteront pour éradiquer le Message d’Allaah.
Les croyants et les croyantes n’ont pas de pouvoir financier, pas de pouvoir économique, pas de pouvoir militaire, pas de pouvoir politique, pas de pouvoir médiatique, ou autres.
Ils ont le pouvoir de résister.
Ils ont résisté, résistent, résisteront, avec le soutien du Seigneur des univers, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas..[13]
« Et l’avenir est à la piété ».[14] 

BOU’AZZA



[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Parmi lesquels ceux installés en France, issus du processus migratoire, originaires pour la plupart des colonies d’Afrique du Nord, objets de discriminations, de stigmatisations, d’humiliations et autres déconsidérations et dont les pays d’origine sont pour la France colonialo-impérialo-sioniste, des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres"loisirs touristes" de ce genre, des dépotoirs multiples et variés, des décharges d’immondices dans tous les domaines.
Les pourris, mis par le système colonialo-impérialo-sioniste à la "tête" des "États" de ces colonies, exécutent les ordres de leurs employeurs de ce système, salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
[4] Le système colonialo-impérialo-sioniste est le producteur du simple pistolet à la bombe atomique et aux armes les plus sophistiquées.
C’est lui qui alimente le marché des ventes et des trafics d’armes, qui provoque, qui entretient et qui oriente les affrontements armés au niveau mondial.
[5] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[6] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ...
[7] Cela n’empêche pas un véritable tapage d’être entretenu pour répandre que des journalistes et autres sont  ʺau service de la véritéʺ.
[8] Comprenez l’Islaam.
[9] Philippe Norel, ʺMalgré les sanglots de l’homme blanc...ʺ, dossier ʺPolémiques sur l’histoire colonialeʺ, Le Monde diplomatique, bimestriel, juillet-août 2001, p. 73.
[10] Aux électeurs.
[11] Aux électrices.
[12] Institution dont se réclament pratiquement tous les ʺÉtatsʺ du monde, mais qui est présentée en France comme un immense privilège réservé à ce seul pays!
Á gauche, elle doit à Jean Pierre Chevènement par exemple, d'avoir été conjuguée à tous les temps et sur tous les tons.
Jean pierre Chevènement, ministre socialiste de l’époque ʺglorieuseʺ de son tonton François Mitterrand, le révolutionnaire socialiste.
Son tonton qui soutenait que l’Afrique du Nord c’est la France, et qu’un bon arabe, c'est-à-dire musulman selon les canons de sa loi, est un arabe, donc musulman, mort.
Installé sur le trône du Palais de l’Élysée pendant quatorze ans, le tonton était, bien entendu, un défenseur de la République.
En août 2016, Jean Pierre Chevènement a été désigné par François Hollande (président de la République de 20012 à 2017) pour être installé à la tête d’un organisme crée en 2005, dit ʺla Fondation pour l’islam de Franceʺ.
Jean Pierre Chevènement a déclaré qu’il connaît bien les musulmans parce qu’il est allé au Caire et à Alger.
Il a ʺconseilléʺ aux musulmans la discrétion.
Lors d’un meeting le 7 novembre 2016 à Neuilly dont il était le maire de 1983 à 2002, Nicolas Sarkozy (président de la République de 2007à 2012) a expliqué que la République c’est le refus d’envisager un menu de substitution dans les cantines scolaires, pour les élèves ne mangeant pas de porc en raison de son interdiction à la consommation, par l’Islaam.
La République, a-t-il ajouté, c’est aussi, lorsque le menu est composé de jambon-frites, que ces élèves puissent être éventuellement autorisés à demander une double ration de frites.
[13] Rabb al’aalamiine (le r roulé).
[14] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois, et dont je parlerai encore et encore, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).