Il
est parti, mais sa joie, comme celle des deux autres petits-fils, imprègne la maison :
un bienfait d’Allaah.
C’est mon deuxième petit-fils.[1]
Suite à une « délocalisation » du service
employeur de sa mère, cette dernière a choisi de quitter la région parisienne,
et de s’installer avec lui et son père, en province.
Mon fils aîné a gardé son emploi en région parisienne,
et bénéficie d’un aménagement consenti par son employeur.
Á l’occasion des congés scolaires du premier
trimestre, le petit-fils est venu passer quelques jours avec nous.
Il est parti, mais la maison continue de vibrer de son
énergie, et de celle des deux autres petits-fils.[2]
Il est parti, mais il a laissé sa dernière trouvaille
pour taquiner sa grand-mère, en l’appelant souvent grou miire.[3]
Je
reprends ce dont j’ai déjà parlé, pour souligner que les petits-enfants
renforcent en moi le parfum de l’aube de la vie, et parfois, par le simple fait
de me regarder, ils savent me redire le cycle fabuleux, la voie du destin de
chaque être et donc de l’enfant, qui n’appartient ni au père, ni à la mère, et
qui doit accomplir ce pourquoi il est ici-bas, en attendant de rejoindre
l’au-delà.
Même
lorsqu’ils ne sont plus à la maison, leurs saveurs demeurent : alhamdo
lillaah.[4]
BOUAZZA
[1]
Dans un trimestre, ine chaa-e Allaah, il aura cinq ans.
[2] Les deux
autres petits-fils, les enfants de mon fils cadet et de son épouse, n’habitent pas loin de la maison, et y sont
donc beaucoup plus souvent.
L’aîné
aura cinq ans en février, et son frère aura trois ans en juillet, ine chaa-e
Allaah.
[3]
C’est lui qui m’a prénommé Bagui.
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