dimanche 25 décembre 2016

GROU MIIIRE


Il est parti, mais sa joie, comme celle des deux autres petits-fils, imprègne la maison : un bienfait d’Allaah.
C’est mon deuxième petit-fils.[1]
Suite à une « délocalisation » du service employeur de sa mère, cette dernière a choisi de quitter la région parisienne, et de s’installer avec lui et son père, en province.
Mon fils aîné a gardé son emploi en région parisienne, et bénéficie d’un aménagement consenti par son employeur.
Á l’occasion des congés scolaires du premier trimestre, le petit-fils est venu passer quelques jours avec nous.
Il est parti, mais la maison continue de vibrer de son énergie, et de celle des deux autres petits-fils.[2]
Il est parti, mais il a laissé sa dernière trouvaille pour taquiner sa grand-mère, en l’appelant souvent grou miire.[3]
Je reprends ce dont j’ai déjà parlé, pour souligner que les petits-enfants renforcent en moi le parfum de l’aube de la vie, et parfois, par le simple fait de me regarder, ils savent me redire le cycle fabuleux, la voie du destin de chaque être et donc de l’enfant, qui n’appartient ni au père, ni à la mère, et qui doit accomplir ce pourquoi il est ici-bas, en attendant de rejoindre l’au-delà.
Même lorsqu’ils ne sont plus à la maison, leurs saveurs demeurent : alhamdo lillaah.[4]
  
BOUAZZA




[1] Dans un trimestre, ine chaa-e Allaah, il aura cinq ans.
[2] Les deux autres petits-fils, les enfants de mon fils cadet et de son épouse,  n’habitent pas loin de la maison, et y sont donc beaucoup plus souvent.
L’aîné aura cinq ans en février, et son frère aura trois ans en juillet, ine chaa-e Allaah.
[3] C’est lui qui m’a prénommé Bagui.

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