Durant
son « show » en Algérie par exemple, en décembre 2012,[1] au
milieu d’employés locaux de la colonie, au service de la métropole,[2] François
Hollande, le figurant de gauche installé sur le trône du Palais de l’Élysée en
mai 2012, pour remplacer son alter ego de droite, Nicolas Sarkozy, a fait
semblant de découvrir que la colonisation[3] est un
système injuste et brutal.[4]
Après
plus de cent trente ans de colonialisme en Algérie,[5] et un
demi siècle « d’indépendance dans l’interdépendance »,[6] c’est un
« show » qui montre, une fois encore, que la gauche et la droite,
toutes tendances confondues, c’est du blabla.
C’est
blanc bonnet, bonnet blanc.
La France colonialiste a connu cinq ans d’occupation
par l’Allemagne du national-socialisme, du nazisme, pendant ce qui a été appelé
la deuxième guerre mondiale.
Une énorme importance continue d’être accordée à cette
période au nom de ce qui est appelé « le devoir de mémoire »,
entretenu par un flot constant de publications, de films, d’images, de
conférences, de discours, de cérémonies, de célébrations, de commémorations,
d’hommages, de décorations et autres.
Mais lorsque des personnes des colonies parlent du
colonialisme, la France, et d’autres métropoles qui alimentent et entretiennent
des horreurs colonialo-impérialo-sionistes, veulent, avec orgueil, arrogance,
et dénégation, imposer le silence, et ordonnent aux personnes des colonies de « tourner
la page » et d’être reconnaissants au système colonialo-impérialo-sioniste
« pour sa contribution à la civilisation ».
Pendant que la France fêtait par exemple « la
libération »[7] de l’occupation du
national-socialisme, du nazisme, après l’utilisation des populations colonisées
par centaines de milliers comme chair à canon, de leurs biens, de leurs territoires,
le colonialisme français continuait l’asservissement, l’oppression, les
massacres et autres horreurs dans les colonies.
Les criminels colonialistes, impérialo-sionistes et
leurs collaborateurs ont été récompensés, sont récompensés.
Des intellectuels, hommes et femmes, de gauche et de
droite, toutes tendances confondues, continuent de vanter le colonialisme, et
de considérer que les crimes du système colonialo-impérialo-sioniste contre
l’humanité, crimes qui se poursuivent, sont des « inventions des
obscurantistes et des barbares, ennemis de la civilisation ».[8]
BOUAZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2] ʺColopolesʺ, contraction des mots
"colonies" et "métropoles", pour parler des interventions
françaises, et de celles d’autres métropoles du système
colonialo-impérialo-sioniste en Afrique et ailleurs, qui continuent les crimes,
et répandent un flot de détritus qui perdure.
[3] Le colonialisme.
[4] Avant lui, d’autres
figurants, toutes tendances confondues, ont alimenté et entretenu divers
ʺshowsʺ.
Après lui, cela continuera.
[5] Territoire déclaré
département français.
[6]
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est
traduit dans les colonies par la multiplication des "États"
supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de
servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au
Maroc par exemple, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite
″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat
moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le
sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
Les colonies d’Afrique et d’autres situées ailleurs,
restent pour les métropoles des réserves de matières premières et de main
d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les
militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de
pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des dépotoirs multiples et
variées, et des décharges d’immondices.
ʺL’oubli
de l’histoire n’est jamais neutre. Effacer le passé constitue l’un des plus
sûrs moyens de stériliser toute analyse du présent, pour répéter inlassablement
de vieilles recettes et réitérer les mêmes mécanismes de dominationʺ.
Philippe Norel, ʺMalgré les sanglots de l’homme
blanc...ʺ, dossier ʺPolémiques sur l’histoire colonialeʺ, Le Monde
diplomatique, bimestriel, juillet-août 2001, p. 73.
[7] Après
le débarquement en France, en Europe, en Afrique colonisée, de l’armée des USA,
United States of America, les États unis d’Amérique, construits par des
Européens sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur la terreur, sur
l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres,
destructions, et horreurs qui continuent
Aujourd’hui,
première puissance atomique, les USA sèment l’intimidation, la peur, les
atrocités, et terrorisent des populations dans le monde entier.
[8] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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