Le lundi
9 dou alhijja[1] 1439, correspondant au 20
août 2018[2], les
pèlerins vont répéter sans cesse, et avec l’humilité de l’Adoration,[3]
« attalbiyya » :[4]
« Me
voici devant Toi ô Allaah, me voici devant Toi.
Me
voici devant Toi, Tu n’as pas d’associé me voici devant Toi.
La
louange et la grâce t’appartiennent ainsi que la royauté, Tu n’as pas
d’associé ».[5]
C’est
le jour de « ‘arafaate ».[6]
Ils
sont tous au même lieu.[7]
Ensemble,
hommes et femmes[8] devant Allaah.
Parmi
les croyants et les croyantes[9] qui
ne sont pas au pèlerinage, beaucoup jeûnent en pensant aux
« hojjaaj ».[10]
C’est
à « ‘arafaate » que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui
la bénédiction et la paix, a eu la révélation relative au parachèvement du
Message d’Allaah :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre
religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait et J’ai agréé pour vous
l’Islaam comme religion ».[11]
À
l’exemple du Messager Ibraahiime[14] sur
lui la bénédiction et la paix, les croyants et les croyantes font de leur mieux
pour accepter les épreuves et obéir à Allaah.
Ibraahiime
sur lui la bénédiction et la paix, était disposé à sacrifier son fils en signe
d’obéissance.
Ce
sacrifice n’a pas eu lieu, et dans Son infinie miséricorde, le Seigneur des univers
a fait que c’est un mouton qui a été sacrifié.[15]
La
fête du sacrifice aide les croyants et les croyantes à ne pas oublier cet
épisode et à réfléchir sur sa portée, comme la fête de la fin du jeûne du mois
de ramadaane,[16] les aide à ne pas oublier
la reconnaissance envers le Bienfaiteur.
Les deux fêtes de l’Islaam.
Joyeux ‘iide aladhaa.[17]
BOUAZZA
[1]
Douzième mois du calendrier de l’hégire, alhijra (le ″r″
roulé), l’émigration, l’exil selon le calendrier qui marque le départ de
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et
d’autres croyants et croyantes de Makka (la Mecque), chassés par les ennemis de
l’Islaam, et l’arrivée à Yathrib (le ″r″ roulé), devenue Almadiina, Médine.
Cet
exil marque le point de départ, l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des
croyants et des croyantes (cet an 1 correspond à 622).
Avant
cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à
Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des
ennemis d’Allaah.
Par
la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yatribe.
[2] Selon le calendrier dit
grégorien.
[3]
Al’ibaada, l’Adoration d’Allaah.
[4]
L’invocation répétée pendant cette période comme réponse à l’Appel d’Allaah.
Hadiite
(hadiith, hadite, hadith)) rapporté par ‘Abd Allaah Ibn ‘Omar (le "r"
roulé), qu’Allaah le bénisse.
Recueil
authentique d’Albokhaarii (le "r" roulé) qu’Allaah le bénisse.
Sahiih Albokhaarii, Beyrouth, Liban,
édition daar alqalam, 1987, tome 1, hadite 1445, page 647.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à Assonna, à ce qui a
été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager
sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
Le fondement du Message d’Allaah, l’unicité
(attawhiid), se traduit par l’Adoration d’Allaah (al’ibaada) sans jamais Lui
donner d’associé.
"Achchirk"
(l’associationnisme) consiste à accorder des attributs Divins à
quiconque autre qu’Allaah.
Certaines
personnes s’accordent à elles-mêmes des attributs Divins.
Allaah
ne pardonne pas "achchirk", et pardonne le reste à qui Il veut.
[5] Alqoraane
(Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 48 (verset
48).
″Quiconque associe quoi que ce soit à Allaah, c’est
comme s’il tombait du ciel et que les oiseaux le happaient ou que le vent le
précipitait dans un abîme sans fond″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22),
Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 31 (verset 31).
[6] Le
ʺrʺ roulé,’arafat (la première lettre du
‘arafaat c’est le lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français,
et non la lettre i (qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule).
‘arafat, traduit
généralement par"reconnaissance", rappelle les retrouvailles entre
notre père Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, et notre mère
Hawwaa-e (Ève) qu’Allaah la bénisse qui, après leur expulsion du Paradis
(aljanna), ont erré très longtemps avant de se retrouver.
"Ô Notre
Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas
et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement parmi les
perdants".
Alqoraane (le
Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’enceinte du Paradis, Les Limbes,
aayate 23 (verset 23).
C’est l’invocation
adressée à Allaah par nos parents, les parents de l’humanité, après avoir cédé
à la tromperie d’achchaytaane, de satan, alors qu’Allaah les a mis en garde
contre cet ennemi.
Allaah a pardonné
à nos parents et ce fut pour les êtres humains le début de l’existence sur
terre, et le commencement du Message que les Prophètes et les Messagers sur eux
la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de transmettre pour nous sortir
des ténèbres à la Lumière.
Le même Message depuis Aadame
sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Aux
environs de Makka (la Mecque).
[8] Il
y’a aussi des enfants, même s’ils ne sont pas tenus d’accomplir cette
obligation.
[9]
Almouminoune wa almouminaate.
[10] Aux
pèlerins, ahojjaaj, pluriel de ″lhaajj″, "haajj" (féminin ″lhaajja″, "haajja", ″lhaajjaate″, "haajjaate"), du mot ″alhajj″,
″hajj″ (le pèlerinage, pèlerinage).
[11]
Alqoraane (le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La Table, La Table
Servie, ayaate 3 (verset 3).
[12] Mardi 21 août 2018.
[13] ‘Iide aladhaa, la fête du
sacrifice.
[15]
C’est en souvenir de cet épisode que les croyants et les croyantes qui le
peuvent, qui ont les moyens et la possibilité de le faire, procèdent au
sacrifice d’un mouton.
La
première lettre du mot ‘iide c’est le lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans
l’alphabet français, et non la lettre i (qui n’est donc pas écrite ici en
lettre majuscule).
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