jeudi 2 août 2018

LES FUNÉRAILLES EN ISLAAM

En Islaam,[1] les croyants et les croyantes savent d’où ils viennent et où ils vont.
L’être humain passe ici-bas une période fixée par Allaah, avant de rejoindre l’au-delà.
La mort[2] l’attend, au moment voulu par Allaah.
Viendra ensuite la résurrection décidée par Allaah.
« Nous avons créé l’être humain d’un choix d’argile. Puis Nous en fîmes un peu de liquide[3] dans un lieu sûr. Puis Nous avons fait du liquide une adhérence, puis de l’adhérence un morceau de chair, puis du morceau de chair Nous avons créé des os, et avons revêtu les os de chair, puis Nous en fîmes une autre créature. Béni soit Allaah, Le Meilleur des Créateurs. Puis après cela vous êtes appelés à mourir. Puis le jour de la résurrection vous serez ressuscités ».[4]
Allaah nous dit encore :
« Où que vous soyez, la mort parviendra jusqu’à vous… ».[5]
Il nous dit aussi :
« Béni[6] soit celui dans la main[7] de qui est la royauté,[8] et Il est Omnipotent. Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver pour savoir qui de vous est le meilleur en œuvre.[9] Et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur ».[10]
Il nous dit également :
« Et voici venus les affres de la mort avec la vérité. C’est ce que tu as voulu éviter ».[11]
Après la mort, c’est l’éternité qui nous attend.
Le Paradis ou l’Enfer.[12]
La marche dans l’impermanence d’ici-bas conduit en effet à la permanence de l’au-delà.
La mort se traduit par le passage de la vie d’ici-bas, à la vie de l’au-delà.
Alyaquiine.
La Certitude.
La mort[13] est ainsi désignée.
La certitude de l’au-delà, de l’éternité où « quiconque aura fait un atome de bien le verra, et quiconque aura fait un atome de mal le verra ».[14]
C’est dire que le sort de chacun et de chacune dépend de ses oeuvres et bien entendu, et avant tout, de la miséricorde d’Allaah.
En Islaam, ce qui se rapporte aux funérailles,[15] commence[16] par une toilette purificatrice.

LA TOILETTE DE LA PERSONNE MORTE :

Cette toilette purificatrice est à effectuer,[17] si cela est possible, sans tarder, par un musulman lorsque la personne décédée est un homme, ou par une musulmane lorsque la personne décédée est une femme.
L’époux peut se charger de cette toilette pour son épouse, et l’épouse peut s’en acquitter pour son époux.
La mère peut procéder à la toilette de son fils décédé s’il n’est pas encore pubère.
La personne qui effectue cette toilette doit s’y connaître, et avoir fait les ablutions majeures[18] et mineures.[19]
La toilette de la personne morte se déroule dans la douceur et le respect.
Avant tout, la personne qui s’en charge doit avoir l’intention[20] d’accomplir cette tâche, et dit bismi Allaah.[21]
Placer la personne morte un peu en hauteur, sur une table par exemple,[22] en direction d’alqibla.[23]
La dénuder en veillant à ce que ses parties intimes[24] soient couvertes.
Il n’est pas déconseillé de commencer par effectuer les ablutions[25] majeures et mineures de la personne morte.[26]
Puis :
On lave la tête et la barbe.[27]
Pour la femme, on fait des tresses[28] qui son placées sous sa tête.[29]
Laver le visage
Commencer la toilette par le côté droit.[30]
Bien laver[31] toute saleté ou souillure sur le corps.[32]
Le lavage est à effectuer une ou plusieurs fois.[33]
Bien sécher le corps.[34]
Le parfumer.[35]
Pendant le lavage de la personne morte, on invoque Allaah pour elle, et on évite le bavardage.
La personne morte en martyre sur le champs de bataille est enterrée sans toilette, et dans les vêtements qu’elle portait lorsqu’elle a été tuée.[36]

LA MISE EN LINCEUL :

Le linceul[37] est composé d’un tissu, blanc de préférence,[38] qui couvre le corps de la personne morte.[39]
On parle généralement, pour l’homme comme pour la femme, de trois draps blancs, étalés en couches superposées, sur lesquels la personne morte est étendue sur le dos.
Ces draps sont parfumés.
Le bord du premier drap est ramené sur le côté droit de la personne morte, et le bord gauche sur son côté gauche.[40]
Des noeuds sont faits afin que le linceul tienne.
Ses noeuds sont défaits à l’enterrement.
S’agissant du linceul, il est aussi question de cinq pièces pour la femme : une chemise, un voile, un vêtement en dessous de la ceinture, et deux draps enroulés autour d’elle.[41]

LA PRIÈRE SUR LA PERSONNE MORTE :

Dite aussi prière des funérailles,[42] ou prière funéraire, elle se déroule lorsque la personne morte a été préparée pour l’enterrement.[43]
Il n’y a ni premier appel à la prière[44] ni deuxième appel.[45]
Il n’y a pas non plus d’inclinaison,[46] ni de prosternation.[47]
C’est une prière qui se fait en commun, de manière inaudible.
L’imaame[48] se tient en direction d’alqibla bien entendu, vers le milieu du corps posé devant lui lorsque c’est une femme et vers la tête lorsque c’est un homme, et les autres personnes en rang derrière alimaame, comme dans les autres prières.
Pour accomplir cette prière, il faut bien entendu, comme c’est le cas pour toutes les autres prières, être en ablutions, avoir l’intention de l’accomplir, être habillé comme il se doit, être en direction d’alqibla.
La formule de commencement[49] est comme dans les autres prières.[50]
Toujours avec humilité et dans le recueillement, on lève les deux mains à hauteur des épaules ou des oreilles et on dit Allaah Akbar.[51]
L’imaame le dit de manière audible.
On pose ensuite les mains sur la poitrine, la main droite au dessus de la main gauche, puis on récite sourate Alfaatiha[52] de manière inaudible.
C’est la seule récitation d’Alqoraane[53] dans cette prière.
Et on dit, pour la deuxième fois, Allaah Akbar, sans lever les mains, puis on appelle la bénédiction sur Mohammad, l’ultime Prophète et Messager.
On dit ensuite Allaah Akbar’pour la troisième fois, sans lever les bras, et on fait des invocations, toujours de manière inaudible, pour la personne morte.
On dit Allaah Akbar, pour la quatrième fois, sans lever les bras, et on fait des invocations.
Puis on fait la salutation finale[54] par laquelle on termine cette prière en disant, comme dans les autres prières :
Assalaame ‘alaykom wa rahmato Allaah[55] (ou seulement Assalaame ‘alaykom) en se tournant à droite puis la même chose en se tournant à gauche.
On ne récite pas attachahhod, comme dans les autres prières, avant la salutation finale.
C’est une prière inaudible mais l’imaame dit de manière audible Allaah Akbar pendant les quatre fois, ainsi que la salutation finale, pour permettre aux personnes qu’il dirige de suivre le rythme de la prière.
Il n’y a pas d’ordre pour faire les invocations.
On les fait comme on peut, au début, au milieu, ou à la fin.
La prière sur la personne morte se fait pour une personne ou pour plusieurs en même temps (hommes, femmes, enfants).
Il est souhaitable que les personnes qui accomplissent cette prière soient en trois rangées, même s’il n’y a que deux personnes par rangée.
Il est également souhaitable, lorsque c’est possible, d’accompagner la personne morte jusqu’à son enterrement.

L’ENTERREMENT :

Lorsque c’est possible, il faut procéder à l’enterrement[56] sans tarder.
Le cortège qui accompagne la personne morte au cimetière le fait  dans la crainte d’Allaah, en méditant sur la mort, sur la vie d’après, en faisant des invocations, et en demandant à Allaah de pardonner à la personne morte, et de la soutenir dans ce qui l’attend dans la tombe.
Généralement, la personne morte est mise dans la tombe sans cercueil.
Son visage est tourné en direction d’alqibla.
Ceux qui croisent le cortège funèbre le suivent lorsqu’il peuvent, jusqu’au cimetière.
Lorsqu’ils assistent à l’enterrement, ils doivent être humbles, recueillis, habillés simplement, sobrement, conformément aux enseignements de l’Islaam.
Il a été rapporté par Albokhaarii[57] et Moslim qu’Allaah les bénisse, que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a dit :
« Trois choses suivent un mort; deux d’entre elles reviennent et une seule reste avec lui. Si sa famille, ses biens, et ses actes le suivent, sa famille et ses biens reviennent tandis, que ses actes restent avec lui ».[58]
Il est attribué également à Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, d’avoir dit aux croyants et aux croyantes qu’il leur appartient de faire de leur mieux ici-bas comme si c’était la demeure de toujours, et de se préparer à rejoindre l’au-delà à tout instant.
Cette dialectique de l’équilibre permet de ne pas oublier qu’Allaah Est Le Maître des univers.[59]
Les condoléances sont présentées à la famille et aux proches avant ou après l’enterrement.
Á cette occasion, on rappelle que nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons :
« Innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune ».[60]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid note que cette formule de consolation s’appelle « istirjaa’e ».[61]
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?[62]
Qu’Allaah nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, et nous soutienne pour continuer la marche, afin que nous soyons parmi les heureux ici-bas et dans l’au-delà.
Qu’Allaah déverse sur nous Son infinie générosité, et nous aide à faire de notre mieux pour l’Adorer, comme Il le demande.
Qu’Allaah nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[63]
Qu’Allaah fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[64] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[65]
  
BOUAZZA



[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou une institution semblable ou différente, appelée autrement) des croyants et des croyantes ( almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2] Almawte, alyaqiine (la certitude).
[3] Goutte de sperme.
[4] Alqoraane (le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Almouminoune, Les Croyants, aayate 12 à aayate 16 (verset 12 au verset 16).
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate 4 (chapitre 4), Anniçaa-e, Les Femmes, aayate 78 (verset 78).
[6] Tabaaraka.
[7] Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que "Le Coran nous désigne les choses des mondes supra-sensoriels par des noms à la portée de notre compréhension infiniment limitée. Ainsi il attribue à Allaah des organes tels que les nôtres (yeux, mains etc…)
Il faut les reconnaître à Allaah tout en sachant que ces organes n’ont rien de commun avec ce que nous connaissons car Allaah n’a besoin d’aucun intermédiaire et d’aucun auxiliaire. Il se suffit en tout à Lui-même.
Toutes Ses créatures sont marquées par la dualité et l’hétérogénéité tandis que tout ce qui touche à Allaah est sous le signe de l’unité absolue et de l’homogénéité".
(Je garde Allaah au lieu de traduire par Dieu comme le fait Kachriid).
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 754.
[8] Almolk.
[9] Qui de vous agira le mieux.
[10] Alghafour, l’Absoluteur.
Alqoraane (Le Coran), sourate 67 (chapitre 67), Almolk, La Royauté, aayate 1 et aayate 2 (verset 1 et verset 2).
[11] Kachriid note qu’"au moment de l’agonie les mondes inconnus se dévoilent au mourant qui voit alors les choses auxquelles il n’a jamais voulu croire tels le Paradis et l’Enfer. C’est pour cela que la mort est souvent désignée dans le Coran par le mot "alyaqiine", c'est-à-dire la "conviction".
(Moi je traduis "alyaqiine" par la "certitude").
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op.cit, note en bas de page 690.
Alqoraane, Le Coran, sourate 50 (chapitre 50), qaaf, aayate 19 (verset 19).
[12] Le Paradis, la Lumière, Annour (le ʺrʺ roulé), la Voie d’Allaah, la Voie que choisissent, dans un élan d’Amour envers Allaah, ceux et celles qui croient, les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate).
Le chemin à prendre est celui qu’Allaah indique et l’aptitude à le prendre est celle qu’Allaah accorde.
La Voie de la réussite.
Par le soleil et par sa clarté. Par la lune quand elle le suit. Par le jour quand il l’éclaire. Par la nuit quand elle l’enveloppe. Par le ciel et par Celui qui l’a construit. Par la terre et par Celui qui l’a étendue. Par l’âme et par
Celui qui l’a harmonieusement façonnée. Et lui a inspiré son immoralité et sa piété. A réussi celui qui l’a purifiée. Et a perdu celui qui l’a corrompue.
Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchamç, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 au verset 10).
Et ceux qui ont cru et accompli les bonnes œuvres, ceux-là sont les gens du Paradis où ils demeureront éternellement.
(Le Paradis : aljanna, alfirdaws).
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le r roulé), La Vache, aayate 82 (verset 82).
L’Enfer, les ténèbres, addolomaate, La voie d’achchaytaane (satan).
La voie que choisissent ceux et celles qui ne croient pas, les mécréants et les mécréantes, alkaafiroune wa alkaafiraate (les r roulés).
La voie de l’échec.
Et ceux qui ont mécru, leurs œuvres sont comme un mirage dans une plaine désertique que l’assoiffé prend pour de l’eau jusqu’à ce qu’il l’atteigne, ne trouve rien et trouve Allaah auprès de lui qui lui règle son compte. Et Allaah Est prompt à compter. Ou comme des ténèbres dans une mer profonde, surmontée de vagues superposées ainsi que d’un nuage. Ténèbres les unes au dessus des autres, quand il sort sa main il ne la voit presque pas. Celui a qui Allaah n’a pas donné de lumière n’a pas de lumière.
Alqoraane (Le Coran), sourate 24 (chapitre 24), Annour (le r roulé), La Lumière, aayate 39 et aayate 40 (verset 39 et verset 40).
Et ceux qui n’ont pas cru aux Signes d’Allaah, ce sont ceux-là les perdants″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 63 (verset 63).
Si les injustes avaient tout ce que contient la terre et autant encore, ils le donneraient en rançon pour se soustraire aux tourments du Jour de la Résurrection″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 47 (verset 47).
Et quant à ceux qui auront violé la loi et la morale, leur refuge sera le feu.
(Le feu de l’Enfer, jahannme, aljahiime).
Alqoraane (Le Coran), sorate 32 (chapitre 32), Assajda, La Prosternation, aayate 20 (verse 20).
[13] Almawte.
[14] Alqoraane (Le Coran), sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, aayate 7 et aayate 8 (verset 7 et verset 8).
[15] Aljanaaza.
[16] Toilette de la personne morte, linceul, prière sur la personne morte, enterrement.
[17] Elle est effectuée par une personne, deux, ou plus.
Généralement par une personne, et une deuxième pour l’assister.
[18] Alghasl.
[19] Alwodou-e.
[20] Anniya.
[21] Au nom d’Allaah.
[22] Afin d’éviter une éventuelle saleté.
[23] La direction de l’accomplissement de la prière.
[24] Al’awra (le ʺrʺ roulé).
Pour l’homme c’est du nombril inclus jusqu’au dessous des genoux.
Pour la femme c’est de la poitrine incluse jusqu’au dessous des genoux.
[25] Sans faire couler de l’eau dans la bouche et le nez de la personne morte (passer un ou deux doigts sur les dents et les narines).
Le dentier est à retirer.
[26] Sans les découvrir, les parties intimes sont à laver de la main gauche.
[27] La barbe et la moustache peuvent être taillées.
[28] Trois.
[29] Le maquillage est à nettoyer et les bijoux à retirer.
[30] En tournant la personne morte sur le côté gauche, puis le côté gauche en la tournant sur le côté droit.
[31] Avec de l’eau froide ou tiède.
L’utilisation du savon, par exemple, est possible.
[32] Mettre du coton, par exemple, dans les orifices naturels.
[33] Jusqu’à sept fois.
[34] Avec un linge.
[35] Les parties de prosternation (front, nez, mains genoux, pieds) ainsi que les parties internes des articulations.
On peut parfumer tout le corps.
[36] Lorsque la toilette d’un corps n’est  pas possible, on a recours  aux ablutions pulvérales (attayammome).
On les désigne aussi par les expressions de lustrations pulvérales ou ablutions sèches.
Attayammome est un cas de force majeure.
On passe les mains sur un galet, par exemple, ou on les pose ouvertes sur la terre, et on les passe sur le visage et les mains de la personne morte.
Il en est ainsi par exemple lorsqu’un homme est mort et qu’il n’y a que des femmes présentes qui ne peuvent pas procéder à sa toilette, ou lorsque c’est une femme et qu’il n’y a que des hommes présents qui ne peuvent pas procéder à sa toilette.
Concernant attayammome, il y a lieu de signaler que lorsqu’une personne, pour une raison ou une autre, n’est pas en mesure d’utiliser l’eau pour ses ablutions, majeures ou mineures, elle a recours aux ablutions pulvérales.
[37] Alkafne.
[38] Payé si possible par l’argent de la personne morte.
[39] Homme, femme, ou enfant.
[40] On retire le tissu qui couvre les parties intimes.
[41] Pour les enfants lorsqu’il s’agit d’un garçon, le linceul peut se composer d’une à trois pièces, et lorsque c’est une fille, d’une chemise et de deux draps.
[42] Salaate aljanaaza.
[43] Après la toilette et la mise en linceul.
[44] Aadaane,
[45] Iqaama.
[46] Roqou’e (le ʺrʺ roulé).
[47] Sojoud.
[48] L’imame, alimaame, la personne qui dirige la prière.
[49] Takbiirate alihraame (les ʺrʺ roulés).
[50] Allaah akbar (le ʺrʺ roulé).
[51] Allaah Est Le Plus Grand.
[52] Chapitre Alfaatiha.
[53] Du Coran.
[54] Attasliime, assalaame.
[55] Que la paix soit sur vous et la miséricorde d’Allaah.
[56] Addafne.
[57] Le ʺrʺ roulé, Albokhari, El Bokhari, El bukhari.
[58] Ce hadiite souligne l’importance des actes, des oeuvres.
[59] Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
[60] Le ʺrʺ roulé.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
[61] Le ʺrʺ roulé.
[62] Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), ibid, note en bas de la page 30.
[63] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7), récitée à chaque ʺrak’aʺ (cycle d’actes), de chaque prière.
[64] Raadiya mardiya (les r roulés).
[65] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com

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