Une
de mes soeurs m’a transmis un texte de Réda Dalil[1] relatif
la réinstauration du service militaire au Maroc.[2]
Voici
ma réponse :
« Rien
de nouveau, comme d’habitude.
Le
père du roi actuel,[3]
dans les années soixante,[4] l’avait
déjà mis en place, comme épée de dame Oclès[5] :
moyen pour le régime de l’imposture de mettre dans les casernes les étudiants
un peu « remuants », le temps de les « calmer », et de leur
apprendre « le sens de la marche »...
Le
serre vis si vil[6]
avait le même but : contrôler les jeunes diplômés.[7] (ceux et
celles qui ont une licence universitaire) et les faire entrer dans « le
moule »...
Ce régime de l’imposture qui con-tinue de sévir,
recourt à n’importe quoi pour alimenter et entretenir existence, et faire
croire qu’il agit pour « l’intérêt général », alors qu’il se
maintient, en dehors de toute légitimité, sur la base du statut octroyé par le
système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par
la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou
moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le
crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la
débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, le système colonialo-impérialo-sioniste a
transformé le sultanat moribond, en monarchie héréditaire, dite de « droit
divin ».
Le sultan, protégé, est alors devenu roi, au service
de ce système.
La
résistance se poursuit, et se poursuivra, avec le soutien d’Allaah, jusqu’à la
fin de l’existence ici-bas.
« Et l’avenir est à la piété ».[8]
Meilleurs
souhaits ».[9]
BOUAZZA
[1] Service
militaire : le jeune, ce mal-aimé.
24 août 2018, selon le calendrier dit grégorien.
Livre : Ce Maroc que l’on refuse de voir.
[2] ʺLoiʺ adoptée lors d’un
ʺconseil des ministresʺ présidé par le roi le 20 août 2018.
[3] Le roi dit ʺHassan IIʺ,
père du roi dit ʺMohammad VIʺ.
[4] En 1966.
[5] Damoclès.
[6]
Service si vil, service civil qui obligeait les personnes titulaires d’une
licence de l’enseignement universitaire ou plus d’une licence, à travailler
dans un service de l’État, où elles étaient affectées pour deux ans.
Ces
personnes touchaient la moitié du salaire alloué à une personne à la même
échelle administrative, qui occupe un poste dans un service de l’État, en
dehors des affectations dans le cadre du service civil.
[7] Titulaire d’une licence de
l’enseignement universitaire, ou plus d’une licence.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
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