lundi 13 août 2018

LA TRAHISON DE LA FEMME DE NOUH ET DE LA FEMME DE LOUTHE

« Allaah a cité en exemple[1] pour ceux qui ont mécru la femme de Nouh[2] et la femme de loute ;[3] elles étaient sous deux[4] vertueux de Nos serviteurs et elles les ont trahis,[5] et ils ne furent d’aucune aide pour elles auprès d’Allaah, et il leur fut dit : ʺEntrez en Enfer[6] avec ceux qui y entrentʺ[7] ».[8]



[1] En parabole.
[2] Noé sur lui la bénédiction et la paix.
[3] Loth sur lui la bénédiction et la paix.
[4] Sous l’autorité de deux vertueux de Nos serviteurs.
[5] Trompés.
Toutes deux les trahirent.
[6] Entrez au Feu toutes les deux.
[7] Dans sa traduction du Qoraane, Kachrrid (les ʺrʺ roulé) renvoie à cette aaya pour donner une explication à  aayate  46 de sourate Houde, et note que les femmes de Noé et de Loth sur eux la bénédiction et la paix, sont citées comme exemple de la femme perverse (qui a trompé son mari) et que la sainteté du mari ne sauvera pas de l’Enfer.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 291.
Il a été soutenu par des exégètes que la trahison de ces deux femmes veut dire mécroire au Message d’Allaah.
Contrairement à Kachriid pour qui il est question d’adultère, ils estiment que l’épouse d’un  Envoyé d’Allaah ne peut pas tomber dans l’adultère.
Les deux femmes ont trahi car elles ont mécru.
Le verset 10 du chapitre 66 montre alors que les liens familiaux n’ont d’importance que si les membres de la famille suivent la Voie d’Allaah.
Les liens de la foi sont plus forts (voir sourate 9, Attawba (Le Repentir), aayate 23 et aayate 24 (versets 23 et verset 24).
[8] Alqoraane (Le Coran), sourate 66 (chapitre 66), Attahriime (le ʺrʺ roulé), L’Interdiction, aayate 10 (verset 10).
Contrairement aux deux femmes des Envoyés Nouh (Noé) et Louthe (Loth) sur eux la bénédiction et la paix, qui ont trahi car elles ont mécru, et dont la place est en Enfer, la femme de fir’awne (de pharaon) le mécréant, est croyante (Moumina), et sa place est au Paradis (Alqoraane, sourate 66, Attahriime (le ʺrʺ roulé), aayate 10).
Ainsi, le Message d’Allaah nous enseigne que la femme ne suit pas forcément son mari au Paradis ou en Enfer, et que chacun d’eux est récompensé selon ses propre oeuvres.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, op.cit ,note en bas de la page 753.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com


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