samedi 18 août 2018

MA BELLE-MÈRE SERA PARMI EUX


Le jour de ‘arafaate,[1] alhojjaaj, les pèlerins, se retrouvent tous au même lieu.[2]
Ensemble, hommes et femmes[3] devant Allaah.
Pour les croyants et les croyantes, almouminoune wa almouminate, qui n’accomplissent pas le pèlerinage, il est bon de jeûner ce jour et d’être avec les pèlerins par la pensée, et par le cœur.
Ma belle-mère, khtii Malika, sera parmi eux par procuration, ine chaa-e Allaah : invoquez Allaah pour elle et pour tous les autres, pour qu’il agrée leur hajj.
C’est à ‘arafaate que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager[4] sur lui la bénédiction et la paix, a eu la révélation relative au parachèvement du Message d’Allaah :
« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait et J’ai agréé pour vous l’Islaam comme religion ».[5]
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[6]
  
BOUAZZA



Sur cette photo, prise peut-être en 1954 (selon le calendrier dit grégorien), avant ″l’indépendance dans l’interdépendance″ octroyée au Maroc par le système colonialo-impérialo-sioniste en 1956, khttii Malika, la troisième épouse de mon père, sous un abricotier du jardin de la maison que nous occupions à Tafraoute (le ″r″ roulé), au Sud du Maroc.
Je me tiens debout à sa gauche.

Elle porte mon frère cadet, et elle est enceinte de son premier enfant, son fils aîné. 
[1] Le ʺrʺ roulé,’arafat (la première lettre du ‘arafaat c’est le lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre i (qui n’est donc pas écrite ici en lettre majuscule).
‘arafat, traduit généralement par"reconnaissance", rappelle les retrouvailles entre notre père Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, et notre mère Hawwaa-e (Ève) qu’Allaah la bénisse qui, après leur expulsion du Paradis (aljanna), ont erré très longtemps avant de se retrouver.
"Ô Notre Seigneur, nous avons fait du tort à nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous serons très certainement parmi les perdants".
Alqoraane (le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 23 (verset 23).
C’est l’invocation adressée à Allaah par nos parents, les parents de l’humanité, après avoir cédé à la tromperie d’achchaytaane, de satan, alors qu’Allaah les a mis en garde contre cet ennemi.
Allaah a pardonné à nos parents et ce fut pour les êtres humains le début de l’existence sur terre, et le commencement du Message que les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont eu pour mission de transmettre pour nous sortir des ténèbres à la Lumière.
Le même Message depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Aux environs de Makka, la Mecque.
[3] Il y’a aussi des enfants, même s’ils ne sont pas tenus d’accomplir cette obligation.
[4] Chargé par Allaah de transmettre Alqoraane qui est la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah.
[5] Alqoraane (le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La Table, La Table Servie, ayaate 3 (verset 3).

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