Créée
en 1960[1] par le
colonialisme français, la République Islamique de Mauritanie,[2] jouit
donc, en sa qualité de colonie, comme les autres colonies d’Afrique et
d’ailleurs, de « l’indépendance dans l’interdépendance ».[3]
Le
président de la République est télu[4] au
suffrage universel, cher à la métropole.
La
métropole le veut.
Samedi
22 juin 2019, Le peuple va voter démocratiquement, comme d’habitude pour
désigner son président.
Cela
se passe aussi dans les autres colonies d’Afrique par exemple.
Des
zilictiouness diimoucraatiiques, comme la mitrouboule les ziime.[5]
Les
colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour
les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés
pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains
d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres
« loisirs pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Les employés installés à la tête de leurs
« États » s’acquittent des tâches qui leur sont assignées par les
employeurs qui s’en débarrassent lorsqu’ils ne servent plus.
Pour les remplacer, les employeurs n’ont que
l’embarras du choix : les employés ne manquent pas, tous plus serviles les
uns que les autres.
Bien
sûr, ces « États » ont des « Gouvernements », des
« Parlements » et même des « Constitutions » et des
« élections démocratiques », comme l’éléction présidentielle en
République Islamique de Mauritanie.
Si
le titre de « roi » est décerné à l’employé ─ comme c’est le cas dans
les parcours d’usurpateurs dits « sultans », « émirs »,
« chefs tribaux » et autres ─ il est bien sûr dispensé de « se
faire élire » et son fils[6] lui
succède si les patrons le décident.
Ce
n’est pas mis au vote, mais le « peuple applaudit démocratiquement ».
Les
employés, généralement sanguinaires, tyranniques, débauchés, corrompus,
pourris, plongés dans les ténèbres, répètent ce que les patrons leur dictent
sur « l’organisation des différents groupes de la population, sur l’État,
sur la Constitution et autres ».
Les
employés sont manipulés à l’échelle internationale, afin de servir les intérêts
du système colonialo-impérialo-sioniste qui mobilise d’énormes moyens dans le
but de rendre confus ce qui est clair et complexe ce qui est simple.
Lorsqu’il
a été désigné, à la mort de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, pour être à la tête de la communauté[7] des
croyants et des croyantes, Abou Bakr Assidiiq[8] a
déclaré :
« Ô
gens ! j’ai été désigné pour vous gouverner. Tant que j’agirai avec
justice et que je me conformerai aux principes divins, obéissez-moi. Mais si je
faute et que je m’écarte de la voie de Dieu,[9] mon
autorité ne serait plus légitime et il vous incombera alors de me
déposer ! La vérité est un dépôt et le mensonge est une trahison. Le
faible parmi vous, je l’élèverai et le fort je l’abaisserai ».[10]
Et lorsque, à la mort d’Abou Bakr Assiddiiq, la
désignation de ‘omar[11] Ibn
Alkhattaab pour lui succéder à la tête de l’État a eu lieu, ‘omar Ibn
Alkhattab, tout en acceptant de servir et d’assumer ses responsabilités, n’a
pas manqué de s’interroger sur la politique à suivre afin d’assurer au mieux sa
fonction dans le respect du Message d’Allaah et des enseignements de Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Il a exprimé en public sa crainte devant cette lourde
tâche et sa peur de faillir à son devoir vis à vis des croyants et des
croyantes.
Dans l’assistance, des personnes l’ont rassuré et lui
ont fait savoir que tout manquement à sa mission serait combattu, au besoin par
les armes.
Après les avoir écoutées, ‘omar a remercié Allaah qui
a fait de lui un membre de cette prodigieuse omma d’Alqoraane et d’Assonna.[12]
Le fondement de cette omma procède du Message d’Allaah
depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
L’identité qui en découle, l’identité des croyants et
des croyantes depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, permet de sortir
des ténèbres à la Lumière, de témoigner, de rappeler, de transmettre.
Après Abou Bakr Assidiiq et‘omar Ibn Alkhattaab, il y
a eu ‘othmaane Ibn ‘Affaane et ‘aliyy Ibn Abii Taalib.
Ce sont les quatre chefs de l’État des croyants et des
croyantes, dits ″alkholafaa-e arraachidoune″.[13]
Ils étaient des compagnons de Mohammad, l’ultime
prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Les « États » dits
« arabo-musulmans », comme la République Islamique de Mauritanie,
n’ont rien à voir avec l’Islaam qui les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État des croyants et des croyantes[14]
n’existe plus, nulle part.
Les imposteurs ne trompent que ceux et celles qui le
veulent bien.[15]
BOUAZZA
[1]
Selon le calendrier dit grégorien.
[2]
Mouriitaania (le ʺrʺ roulé).
[3] Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[4]
Est élu.
[5]
Les aime.
[5] Parfois, la
prononciation ne répond pas celle
désirée par l’étable de la loi de la métropole.
[6] Parce
qu’il a toujours un fils.
Il
y a toujours une femme ″généreuse″ pour lui en donner un.
[7]
Omma, matrie.
[8]
Le véridique.
[9]
Allaah.
[10]
A.S. Al-Kaabi, Sayfollah, Éditions Nawa, Paris, 4ème édition, 2018 (la
première édition date de 2009.
Abû Soleiman al-Kaabi (Abou Solaymaane Alka’bii).
L’auteur note en bas de page :
Dans
une autre version : ʺJ’élèverai celui que vous méprisez et j’abaisserai
celui que vous admirezʺ. Cette idée est un élément essentiel de l’enseignement
du Prophète et de l’Islam. L’ordre social et l’ordre de Dieu ne sont pas
compatibles. Ils sont même antagoniques.
ʺL’ordre
des hommes n’est pas celui de Dieu, et les critères infondés de prestige et de
valorisation sociale n’ont pas lieu d’être dans une société islamique où la
piété constitue la seule noblesse légitimeʺ ( Page 159).
[11] La
première lettre du prénom ‘omar c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe pas dans
l’alphabet français, et non la lettre O (qui n’est donc pas écrite ici en
lettre majuscule).
[12] Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a eu pour
mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.Assonna
procède d’Alqoraane.
[13] Le ʺrʺ
roulé, les successeurs bien guidés.
[14]
Almouminoune wa almouminaate.
[15]
Je reprends beaucoup de ce dont j’ai déjà parlé.
Voir:
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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