Si
rien ne t’y oblige vraiment, laisse tomber.
Tu
es obligé ?
C’est
comme moi alors.
Et
tu es arrivé ?
Pas
encore ?
Tu
vas recommencer demain ?
C’est
comme moi alors.
Tu
dois connaître un rayon en musique classique diffusée sur le répondeur,
connaître par coeur tous les moyens de transport répétés mille et une fois par
le répondeur, ne rien ignorer du message en anglais récité pour les américains
de passage en France qui peuvent avoir besoin de voir un médecin dans les trois
mois qui suivent leur appel , et appris la patience puisque la voix douce du
répondeur n’a cessé de te dire merci de patienter.
Lorsque
j’ai fini par avoir une personne au bout du fil qui me demandait la raison de
mon appel, j’ai répondu :
Merci
de patienter.[1]
BOUAZZA
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