- La fête[2] c’est
dans deux ou trois jours.
- Les affaires vont reprendre.
- J’ai déjà des commandes.
- Moi aussi.
- Avec le ramadan,[3]
« « ils arrêtent les joints, l’alcool, les tassespé,[4] et tout
ce qui nous rapporte.
- Mais après, les affaires reprennent.
- Tu vas à la prière de l’aïd ?[5]
- Pas cette année, mon père est au bled[6] alors je
suis dispensé.
- Comme moi.
- Je dois partir, sahha ftourk.[7]
- Toi aussi.
BOUAZZA
[1] Cité de
banlieue où sont parquées des populations issues du processus migratoire lié au
colonialisme français, populations considérées comme de la merde.
Les cités de ce genre sont regardées par la classe
dite politique, toutes tendances confondues, comme des lieux de perdition, des
repaires d’agresseurs, de casseurs, de voleurs, de drogués, de trafiquants, de
violeurs, de de dangereux musulmans, et autres.
[2]
La fête de la fin du mois de ramadaane.
‘iide
alfitre (la première lettre du mot ‘iide c’est la lettre ‘ (‘iine) qui n’existe
pas dans l’alphabet français, et non la lettre I (qui n’est donc pas écrite ici
en lettre majuscule).
[3]
Ramadaane (le ″r″ roulé), nom du mois durant lequel
les personnes pubères et saines d’esprit, qui se réclament de l’Islaam, sont
tenues de jeûner.
Assawme,
assiyaame.
[4]
Les pétasses.
[6]
Bilaad, pays.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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