lundi 10 juin 2019

LE CON-BAT


Elle se veut une « anticipatrice » des avancées sociétales en matière de baise sans frontières.
Pour elle et ses semblables, il s’agit de culture, d’esprit.
Son cul étant son principal atout, elle s’agite pour qu’il soit paré de culture, d’esprit.
Chro-niqueuse,[1] elle jouit en propageant la débauche, en se lâchant contre l’Islaam, en traitant les croyants et les croyantes[2] de « sans culture », de « sans esprit », parce que pour eux les relations sexuelles ne se conçoivent que dans le cadre du mariage entre la femme et l’homme.
Friande de « réseaux sociaux », elle met des photos, et même des vidéos, sur le « net »,[3] comme le con[4] fraîchement épilé d’une jeune femelle, une bite dans le derrière d’un mâle, son vagin avec sa toison pubienne colorée en blonde, comme la coloration de sa chevelure.
Elle sait aussi jouer à l’épouse, à la mère, alimenter et entretenir des relations avec des femelles qui font de même, des mâles qui jouent aux époux, au pères, et répandent l’adultère.
Elle baise quand elle veut, comme elle veut, avec qui elle veut, et aime multiplier les « expériences ».[5]
Son chien dit-elle, est le seul qui sait la lécher à faire chanter son vagin de ravissement, à lui procurer le top des orgasmes.[6]
Plus jeune, elles n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus, afin d’être « valorisée ».
Épouse et mère, son attrait pour ce genre de « valorisation » s’est accentué.
Elle est très attachée aux soirées avec alcool, joints, musique, danse, et ce qui va avec.
Soirées pour étancher sa soif de débauche, assouvir ses envies, alimenter ses pulsions, entretenir ses impulsions, nourrir les ambiances d’enfer.
Portée sur les ébats collectifs, l’une de ses jouissances préférées est de lécher le sexe d’une femelle à la toison pubienne bien fournie, pendant qu’elle se fait enculer par l’époux de la femelle, ou par son chien.
Lors de ces soirées, une « sainte nitouche »,[7] qui arrive souvent en robe entièrement déboutonnable devant, a une manière « étudiée » de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de la robe, puis d’écarter les jambes pour laisser voir son sexe à l’étroit dans sa petite culotte.
Une autre habituée, proche de la ménopause, atteinte d’agitation aiguë, ne cache pas sa préférence de copuler en priorité avec des beaucoup plus jeunes qu’elle.
Elle déploie ses «zèles»[8] du désir, met son doigt – le majeur – sur son vagin et se livre à un va et vient intense, puis se lance, comme à chaque fois, dans une sorte de danse gesti-cul-atoire, exposant sa fente aux reniflements d’un jeune fournisseur de bite,[9] et caresse du regard les nichons de sa voisine en rut.
Sa voisine en rut veut toujours garder la bite dans son derrière insatiable, et aussi l’avoir dans son vagin boulimique, la sentir entre ses seins siliconés, la prendre dans ses mains expertes pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace.[10]
Parfois, pendant qu’elle se fait pénétrer par derrière dans un coin, des effluves se répondent dans la pénombre où deux femelles, allongées à même le sol, se lèchent goulûment le vagin, alors que l’époux de l’une sodomise celui de l’autre, non loin d’une épouse et mère qui ne se lasse pas des assauts d’un jeune, fraîchement marié, doué pour la sodomie qu’elle a découverte au collège.[11]
Les enculeries et autres explorations anatomiques se passent aussi dans des voitures, dans d’autres véhicules, dans des parcs, dans des restaurants, dans des chiottes, dans les lieux dits de « travail », dans des hôtels,[12] et ailleurs, y compris au domicile dit « conjugal ».
Au cours de ces moments avec des fournisseurs de bites, des homosexuels, des lesbiennes, et autres, une militante de « la féminitude » vante son con-bat.[13]
Le con-bat des adoratrices du sexe sans frontières.[14]
  
BOUAZZA



[1] Chroniqueuse.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Sites sur internet, réseaux dits sociaux pour diffuser textes, photos, vidéos.
[4] Sexe de la femme.
[5] Elle se veut ʺémancipéeʺ, ʺlibéréeʺ, pisse debout pour ʺfaire comme le mâleʺ car c’est ʺvalorisantʺ dit-elle, pose sa main sur son vagin et se gratte parce que le mâle en fait de même sur sa bite, et pour l’acte sexuel, conjugal et extraconjugal, elle n’apprécie pas d’être en dessous.
Elle n’aime pas non plus entendre parler de pute, et ʺexpliqueʺ que cette appellation ne s’applique qu’à celles qui se font du fric avec le sexe.
[6] Il est heureux, précise-t-elle, de sa vie de chien avec elle.
C’est un cadeau de son époux.
Il est dressé pour faire ce qu’elle désire.
Lorsqu’il l’accompagne à des soirées, il n’y a pas que des femelles qui veulent en profiter.
[7] C’est une personne qui dissimule, ment, dupe, triche, trompe.
Elle fait semblant de croire que l’autre, même s’il n’ignore pas ce qu’elle est, ne devine rien.
Elle a commencé très tôt son apprentissage dans ce domaine.
Pour que ses parents croient qu’elle est ʺparfaiteʺ, elle a vite appris à leur cacher son jeu, à les berner, et autres.
Elle a fini par penser qu’elle est apte à les leurrer tout le temps, à faire ce qu’il faut pour que n’apparaisse pas ce qu’elle veut camoufler.
Elle s’est mise alors à agir de cette façon avec les autres :
Dissimuler, mentir, duper, tricher, tromper, recourir à la dénégation, à la simulation, user de subterfuges, caresser dans le sens du poil, afin de ne faire qu’à sa tête.
[8] Ses ailes.
[9] Qui passe derrière elle, lui pose les mains sur les hanches et bande en fixant le croupion offert.
[10] Son amie, très attachée à ses soirées, y officie souvent en jupe courte et large, ne porte pas de culotte, et choisit les coups d’un soir pas seulement parmi les bites qu’elle fait bander.
Dans sa chambre à coucher, que des participants et des participantes aux soirées connaissent, à côté d’un pénis en bois d’ébène, trône une copie du tableau de Gustave Courbet, ʺl’Origine du Mondeʺ, qui représente une femelle nue, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
Elle aime se prendre pour la femelle de cette peinture.
Et quand elle baise, il lui arrive de susurrer que le tableau aurait été mieux avec une bite dans le vagin.
[11] Elle n’a pas oublié les sorties scolaires en autocar, ni comment elle se masturbait en observant des accompagnatrices, des accompagnateurs se tripoter, se rouler des pelles.
Dans des établissements qu’elle avait fréquentés, elle connaissait les enseignantes, les enseignants, les élèves qui se léchaient, s’adonnaient à des fellations, se faisaient sauter.
Elle a vu des responsables se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques, et savait où trouver l’enseignante, épouse et mère, qui gémissait de jouissance à quatre pattes, en se faisant sodomiser par un élève, pas toujours le même.
Et pour elle aussi, se faire sodomiser est devenu un délice.
Délice qu’elle s’offrait au début avec un enseignant qui soutenait que ce qu’il faisait était ʺchasteʺ, avait pour but ʺd’approfondir sa relation avec son épouseʺ.
[12] Les hôtels font partie des endroits où l’odeur de la baise, son parfum préféré, ne manque pas.
[13] Combat.

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