Des
peuples ont été exterminés, des terres accaparées, des richesses volées, et des
États criminels continuent
de parler de « grandes découvertes ».
Des
musées remplis de ce qui a été volé aux « indigènes »,[1] aux
« barbares » sous couvert de
mots comme « archéologie », « recherche » et autres, font la
fierté des États
usurpateurs qui continuent de parler de « grandes découvertes ».
Des
tombes ont été dévalisées par des États
imposteurs qui continuent de parler de « grandes découvertes ».
L’esclavagisme,
le colonialisme, le néo-colonialisme, l’impérialo-sionisme, et autres
pratiques, ont répandu les horreurs partout, et diverses supercheries
continuent d’être utilisées pour parler des « grandes découvertes ».
Les
crimes contre l’humanité sont présentés comme de « grandes
découvertes ».
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les
agressions ne se comptent plus.
Les hostilités ne s’arrêtent pas.
La
désinformation ne recule devant rien.
Les
amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la
règle.
Les
pires tromperies sont à l’oeuvre.
L’imposture
inonde tout.
Dans
les pays dits du « tiers-monde », les régimes mis en place,
sanguinaires et tyranniques, veillent à maintenir l’oppression pour servir les
intérêts des États
dominants, eux-mêmes instruments de forces qui les utilisent à leur guise.
Lorsque
ces régimes de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[2]
employés des États
dominants, ont du mal à accomplir la tâche qui leur est assignée par les
employeurs, ou veulent un peu plus que ce qui leur est octroyé, les États dominants interviennent, y
compris en « soutenant » des « soulèvements populaires » et
des « élections libres ».
Lorsque
ces États dominants
estiment qu’il est plus sûr d’envoyer leur soldatesque dans diverses parties du
monde pour défendre leurs multiples intérêts, ils le font en poursuivant les
campagnes d’extermination, les carnages, les vols, les destructions et en
répandant le terrorisme et la famine, comme au temps des « grandes
découvertes ».
Mais
les invasions, les destructions, les massacres, les crimes, les corruptions,
les servilités, les compromissions, les trahisons, les viols, les tortures, les
abjections, les cynismes, et autres, qui continuent d’user de l’emballage des
« grandes découvertes », ne mettront jamais fin à la résistance.[3]
BOU’AZZA
[1] Appellation
arrogante et méprisante utilisée par des métropoles pour désigner les
populations des colonies.
[2] Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
[3] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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