samedi 13 juin 2020

ENCORE SUR « LES GRANDES DÉCOUVERTES »

Des territoires ont été occupés, des populations massacrées, des biens pillés, et des États « civilisés » continuent de parler de « grandes découvertes ».
Des peuples ont été exterminés, des terres accaparées, des richesses volées, et des États criminels continuent de parler de « grandes découvertes ».
Des musées remplis de ce qui a été volé aux « indigènes »,[1] aux « barbares » sous couvert  de mots comme « archéologie », « recherche » et autres, font la fierté des États usurpateurs qui continuent de parler de « grandes découvertes ».
Des tombes ont été dévalisées par des États imposteurs qui continuent de parler de « grandes découvertes ».
L’esclavagisme, le colonialisme, le néo-colonialisme, l’impérialo-sionisme, et autres pratiques, ont répandu les horreurs partout, et diverses supercheries continuent d’être utilisées pour parler des « grandes découvertes ».
Les crimes contre l’humanité sont présentés comme de « grandes découvertes ».
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les agressions ne se comptent plus.
Les hostilités ne s’arrêtent pas.
La désinformation ne recule devant rien.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la règle.
Les pires tromperies sont à l’oeuvre.
L’imposture inonde tout.
Dans les pays dits du « tiers-monde », les régimes mis en place, sanguinaires et tyranniques, veillent à maintenir l’oppression pour servir les intérêts des États dominants, eux-mêmes instruments de forces qui les utilisent à leur guise.
Lorsque ces régimes de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[2] employés des États dominants, ont du mal à accomplir la tâche qui leur est assignée par les employeurs, ou veulent un peu plus que ce qui leur est octroyé, les États dominants interviennent, y compris en « soutenant » des « soulèvements populaires » et des « élections libres ».
Lorsque ces États dominants estiment qu’il est plus sûr d’envoyer leur soldatesque dans diverses parties du monde pour défendre leurs multiples intérêts, ils le font en poursuivant les campagnes d’extermination, les carnages, les vols, les destructions et en répandant le terrorisme et la famine, comme au temps des « grandes découvertes ».
Mais les invasions, les destructions, les massacres, les crimes, les corruptions, les servilités, les compromissions, les trahisons, les viols, les tortures, les abjections, les cynismes, et autres, qui continuent d’user de l’emballage des « grandes découvertes », ne mettront jamais fin à la résistance.[3] 

BOU’AZZA



[1] Appellation arrogante et méprisante utilisée par des métropoles pour désigner les populations des colonies.
[2] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.

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