Nous
allons la rejoindre.
Dans
le cadre du processus migratoire, comme d’autres personnes originaires du
Maroc, elle était installée aux Pays-Bas,[1] après un
séjour en France.
Elle
avait plus de quarante ans lorsqu’elle s’était expatriée en Europe, et avait
décidé ensuite de faire de son mieux pour Adorer[2] Allaah, comme
Allaah le demande.
Allaah
guide qui Il veut.
Je
me souviens de sa joie quand elle me parlait au téléphone de ses préparatifs
pour l’accomplissement du pèlerinage[3] à la
Maison Sacrée d’Allaah.[4]
Mon
coeur et mon esprit étaient avec elle, comme ils sont en ce moment.
Nous
allons la rejoindre.
Nous
sommes à Allaah et à Lui nous retournons.[5]
Qu’Allaah déverse sur elle Sa miséricorde.[6]
BOU’AZZA
[1]
La Hollande.
[2]
L’Adoration, al’ibaada.
[3]
Alhajj, l’un des cinq piliers de l’Islaam.
Les croyants et les croyantes (almouminoune wa
almouminaate), pubères et sains d’esprit, sont tenus, lorsqu’ils le peuvent,
physiquement et matériellement, durant le mois de Dou alhijja, selon le
calendrier lunaire, et selon des règles
précises, d’accomplir le pèlerinage à la Demeure sacrée d’Allaah à Makka une
fois durant l’existence ici-bas, ou plus s’ils le veulent.
[4]
Bayte Allaah alharaame (le ʺrʺ roulé), que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka.
[5]
ʺInnaa lillaah, wa innaa ilayh raaji’ouneʺ (le ʺrʺ roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate2 (chapitre 2), Albaqara
(le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺla formule de consolation citée
dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ (le ʺrʺ roulé).
Celui
qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle
consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand
on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers
Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin
devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous
reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait
que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune
contrepartie de la nôtre.
Que
pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité
totale ?ʺ
Salah
Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 30.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire