mercredi 3 juin 2020

LA FRANCE CONTINUE DE RÉPANDRE SON POISON

Répéter, encore répéter, toujours répéter.
Je le fais souvent.
Je le fais encore face à des comportements criminels de la France, par exemple.
La France,[1] métropole colonisatrice, continue de répandre son poison dans les colonies et en métropole, où les populations originaires de ces colonies et issues du processus migratoire, doivent mener des luttes incessantes contre ce poison.
Gonflée d’orgueil et d’arrogance, la métropole débite, encore et encore, les insanités de toujours, les bassesses, les mensonges, les supercheries, maintient un regard de mépris et de haine sur les indigènes des colonies, alimente et entretient l’imposture, selon l’étable de sa loi,[2]
En Afrique par exemple, l’esclavage a fait des ravages, les crimes colonialistes n’ont rien épargné et les régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[3] et autres,[4] font ce que leurs employeurs leur demandent, afin que le continent[5] reste une décharge d’immondices dans tous les domaines : la merde gicle de partout, nauséabonde.[6]
Dans les innombrables agressions, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, aussi terribles.
Tel un virus, ils soutiennent l’infection et la décomposition.
Des salariés de détenteurs de médias dont ils exécutent les ordres,[7] déversent leurs ordures, des mots salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, souillés, trahis, dénaturés, pourris, pour grossir le flot des maux.
Ils se contorsionnent dans tous les sens et y vont de leur « danse du ventre » afin de consolider le faux.
Les imposteurs, à l’œuvre depuis des lustres, ont toujours usé d’une diarrhée verbale concernant leurs crimes.
Il faut donc rappeler, encore rappeler, toujours rappeler qu’à travers le temps et l’espace, des imposteurs à divers niveaux, ont cherché à faire passer des vessies pour des lanternes.
Et de tout temps, les mots ont occupé une place de choix dans cette entreprise.
Dans les opérations de domination, les mots accompagnent les autres moyens.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils ne cessent de parler de « droits de l’homme » par exemple, et nient la violation des droits humains à laquelle ils ne cessent de recourir.
Pour rester dans la période contemporaine, il est connu que tous les résistants et toutes les résistantes, à quelque niveau que ce soit, savent que ces imposteurs ont usé de tout, pour déformer tout ce qui a trait au colonialisme, à l’impérialisme, au sionisme, et autres.
Ils usent de termes trompeurs, de termes faux, de termes de la supercherie, de la tromperie.
Ils « varient » les bavardages sur « la lutte pour le bien de l’humanité », afin de camoufler leur soif d’imposer partout leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du « progrès », leurs crimes contre l’humanité.
Le pire dans ce domaine, c’est que des individus dominés, reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de « cultivés », de « modernes », conformément aux souhaits de leurs dominateurs.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser leur puanteur qui rejoint celle de leurs maîtres, pour se répandre partout.
L’imposture, encore l’imposture, toujours l’imposture.
Lorsque le recours à certains mots est dénoncé, les imposteurs parlent de « dérapage », de « malentendu », de « mauvaise interprétation », de « dégât collatéral », et font semblant de « s’offusquer » des effets de ce dont ils sont la cause.
Mais en réalité, ils sont toujours plus que satisfaits de leurs crimes.
Dans des guerres contre l’Allemagne, la France a utilisé comme chair à canon des populations des colonies, et le terme « bamboula » a été utilisé avec un mépris infini pour désigner les soldats noirs d’Afrique, auxquels le système français[8] a eu recours pour se maintenir.
Les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les décisions discriminatoires, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques, alimentent et entretiennent les fondements de la métropole dans de multiples domaines.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la règle.
La métropole ne recule devant rien.
Elle calomnie, travestie, dénigre, diffame, salit, humilie, maltraite, écrase, détruit, élimine, extermine.
Elle continue de recourir à tout et à n’importe quoi pour porter atteinte aux droits humains.
Des hommes et des femmes, de droite et de gauche, toutes tendances confondues, continuent de vanter la métropole, et de considérer que les crimes du système colonialo-impérialo-sioniste contre les colonies, contre l’humanité, crimes qui se poursuivent, sont des « inventions des obscurantistes, ennemis de la civilisation ».
Lorsqu’il s’agit de certains points se rapportant à des hommes et à des femmes originaires des colonies, issus du processus migratoire, le mépris affiché par la métropole ne date pas d’aujourd’hui.
La résistance non plus.[9] 

BOU’AZZA



[1] Et ailleurs.
[2] Les tables de sar loi.
[3] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[4] ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution populaireʺ...
[5] Comme d’autres lieux ailleurs.
[6] Les colonies et autres contrées dites du ʺtiers-mondeʺ, restent pour les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres ʺloisirs pour touristesʺ, des dépotoirs multiples et variés.
[7] Cela n’empêche pas un véritable tapage d’être entretenu pour répandre que des journalistes et autres sont  ʺau service de la véritéʺ.
[8] Qui a utilisé pour se maintenir, des hommes de toutes ses colonies comme chair à canon.

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