jeudi 24 novembre 2022

« CRISE DE LA QUARANTAINE »

Les personnes, en grande majorité, errent dans le faux.
L’ignorance[1] n’épargne que ceux et celles qui bénéficient de la miséricorde[2] d’Allaah.
« Et si tu obéis à la majorité de ceux qui sont sur la terre, ils t’égareront de la Voie d’Allaah. Ils ne suivent que la conjecture et ne font que fabriquer des mensonges ».[3]
Dans leur majorité, les êtres humains scient la branche sur laquelle ils sont assis, se font du tort à eux-mêmes, vantent leurs actes blâmables, croient qu’ils sont bien guidés.
L’ego pousse à continuer dans la mauvaise voie.
Il prend mille et une formes, dont il n’est pas simple de se défaire.
Il se niche partout et peu de personnes arrivent à s’en débarrasser.
Pour ces personnes, seuls comptent les désirs et les caprices.
Elles agissent selon des pulsions, des impulsions.
Avec l’âge, elles se lancent dans des passages à l’acte que des psychanalystes désignent par « crise de la quarantaine ».
Des épouses et mères, par exemple, des époux et pères, ne font qu’à leur tête, sont fiers de s’adonner à l’adultère, à d’autres turpitudes, se complaisent dans la débauche, croient avoir compris le sens profond de la vie.
Les enseignements de l’Islaam[4] aident les croyants et les croyantes[5] à prendre une autre Voie : la Voie du Vrai.
La quarantaine consolide le souhait de faire encore mieux dans cette Voie.
« Et Nous[6] avons recommandé à l’homme[7] d’être bon envers ses parents ;[8] sa mère l’a péniblement porté et accouché de lui péniblement, et sa gestation et son sevrage durent trente mois. Puis quand il atteint sa pleine force et atteint quarante ans,[9] il dit : Seigneur ! inspire-moi pour que je rende grâce au bienfait dont Tu m’as comblé ainsi que mes parents, et pour que je fasse oeuvre de bien que Tu agrées, et fais que ma progéniture[10] soit bonne ;[11] je me repens[12] et je suis du nombre des musulmans[13] ».[14]
Qu’Allaah nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane,[15] à ceux et à celles qui suivent sa voie, la mauvaise voie, la voie de l’Enfer.
Qu’Il nous éclaire et nous soutienne pour continuer la marche, afin que nous soyons parmi les heureux dans la vie ici-bas[16] et dans la vie dernière.[17]
Qu’Il nous aide à faire de notre mieux pour l’Aimer comme Il doit être Aimé, pour l’Adorer[18] comme Il doit être Adoré.
Qu’Il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[19]
Qu’Il nous couvre de Son Amour et déverse sur nous Son infinie miséricorde.
Qu’Il fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, la bonne Voie pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[20] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[21] 
 
BOU’AZZA
[1] Aljahl.
C’est d’abord l’ignorance du Message d’Allaah.
[2] Rahma (le ʺrʺ roulé).
[3]Alqoraane (Le Coran), sourate 6 (chapitre 6), Alan’aame, Les Bestiaux, aayate 116 (verset 116).
[4] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[5] Almouminoune wa almouminaate.
[6] Allaah.
[7] Alineçaane.
[8] Père et mère.
[9] Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé), Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que l’âge de quarante ans est considéré en Islaam comme l’âge de la pleine maturité et tous les Prophètes, sur eux la bénédiction et la paix, à l’eception de Jésus (‘içaa) et Jean-Batiste (Yahyaa) sur eux la bénédiction et la paix, n’ont été investi de leur sainte mission qu’après avoir atteint cet âge.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 668.
[10] Dhorriyatii (le ʺrʺ roulé), ma postérité.
[11] De moralité saine.
[12] Me voici complètement revenu à Toi.
Il est important de rappeler que l’histoire de l’être humain a commencé avant son apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.
Un fabuleux don du Créateur qui fait que le plus important est en chaque personne qui  bénéficie d’une disposition à la foi.
L’être humain naît croyant.
C’est ʺalfitraʺ, la nature conformément à laquelle l’être est créé avec la croyance à Allaah.
Toutefois, cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
Des changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
Dans Sa miséricorde, Allaah nous permet le repentir (attawba).
Allaah aime les repentants (attawwaabiine).
Le repentir consiste pour une personne à invoquer le pardon, à retourner à la croyance à Allaah, à l’Islaam, et à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[13] Almoslimimiine.
[14] Alqoraane (le Coran), sourate 46 (chapitre 46), Alahqaaf, aayate 15 (verset 15).
[15] À satan, à ibliis.
[16] Addoneyaa.
[17] Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[18] L’Adoration, al’ibaada.
[19] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[20] Raadiya mardiya (les ″r″ roulés).
[21] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le r roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.


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