mercredi 9 novembre 2022

J’AI CHERCHÉ L’AMOUR EN ALLAAH

Dans ses replis, ma mémoire garde beaucoup.
Parfois, elle me souffle des mots emmagasinés depuis un certain temps.
Du temps du lycée par exemple.
Abou Al’ataahiyya.[1]
« Fayaa layta achchabaaba ya’oudo yawmane,
Faokhbiraho[2] bimaa çana’a almachiibo ».[3]
J’en ai déjà parlé, je sais.
La bruyère.
Vers la fin des années soixante.[4]
Encore le lycée.
J’avais au programme de français « Les Caractères ».[5]
Un livre qui ne m’a pas laissé indifférent, et auquel je me suis beaucoup référé.
J’avais appris certaines maximes par coeur, et je m’en souviens aujourd’hui encore.[6]
Au début des années soixante dix, peu de temps après avoir rencontré, en France, l’étudiante qui est devenue mon épouse, et qui l’ai encore, je me rappelle très bien lui avoir envoyé un premier courrier, une carte postale, avec cette maxime :
« Il y a un goût dans la pure amitié, où ne peuvent atteindre ceux qui sont nés médiocres ».[7]
J’en ai parlé aussi, je sais.
Et depuis toujours, mon coeur garde l’Inoublié que rien n’a effacé, en dépit de graves écarts.
Il garde le rythme de battements qu’a connu notre père Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
Qu’a connu notre mère Hawwaa-e[8] qu’Allaah la bénisse.
Rythme des couleurs originelles.
De l’Adoration.
De la louange.
Rythme des graines qui germent.
Des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
Rythme des invocations.
De la Lumière.
Du souvenir de Demain.
J’ai en moi les mots qui font voler en éclats les illusions.
Les mots qui gomment les chimères.
Les mots qui regagnent le cœur, puis se répandent dans tout l’être.
Les mots qui permettent de saisir le Sens.[9]
Les mots qui renforcent le Lien.[10]
Les mots de l’Islaam.[11]
J’ai cherché l’Amour en Allaah en tâtonnant, en me trompant, en errant, en tombant dans le blâmable, en ne fuyant pas les tromperies d’achchaytane,[12] en empruntant la mauvaise voie, la voie de l’échec.
J’ai cherché l’Amour en Allaah, l’Amour par l’attachement à Son Message, par la sincérité, par la noblesse de la piété, par tout ce qui consolide les liens dans la bonne Voie, la Voie du succès ici-bas[13] et dans la vie dernière.[14]
J’ai rêvé de l’union de deux êtres pour s’entraider dans la Voie d’Allaah avec franchise, véracité, honnêteté, loin du faux.
Deux êtres cheminant ensemble en s’épaulant dans l’harmonie de l’équilibre, en faisant ce qu’ils peuvent ici-bas comme si c’était la demeure de toujours et en étant prêts à rejoindre la vie dernière à tout instant.
Deux êtres prenant soin l’un de l’autre, pleinement confiants en Allaah, dans l’impermanence de leur marche ici-bas, pour la permanence de la vie dernière.
Deux êtres faisant provision du meilleur pour se nourrir mutuellement.[15] 
 
BOU’AZZA

[1] Abou Alatahiya, Abu al-atahiya.
[2] Le ʺrʺ roulé.
[3] Ah si le jeune âge revenait un jour, pour que je l’informe de ce qu’a fait l’âge avancé.
[4] Selon le calendrier dit grégorien.
[5] de Jean de La Bruyère, écrivain du 17eme siècle.
[6] Plusieurs dizaines d’années plus tard.
[7] Je cite de mémoire.
[8] Ève qu’Allaah la bénisse.
[9] Le Sens du Message d’Allaah.
[10] Le Lien avec Allaah.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
[11] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[12] De satan d’ibliis.
[13] Addoneyaa.
[14] Alaakhira (le r roulé), l’au-delà.
[15] Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
 


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