Á la
fin de cette année 1437 d’Alhijra,[1] mon
épouse, notre fils cadet et son épouse, vont accomplir Alhajj, [2] ine chaa-e Allaah.[3]
Ma
défunte mère aussi, si Allaah veut.[4]
Je
suis, et je serai avec eux et avec tous les pèlerins par le coeur et par
l’esprit, ine chaa-e Allaah.
Alhajj était connu par les croyants et les croyantes avant
la mission confiée par Allaah à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui
la bénédiction et la paix.[5]
« Et
lorsque Nous[6]
indiquâmes à Ibraahiime[7] le lieu[8] de la
Maison :[9]
« Ne M’associe[10]
rien et purifie Ma Maison pour attaa-i-fiine,[11] et pour
ceux qui se tiennent debout,[12]
s’inclinent,[13]
et se prosternent ».[14] Et
lance un appel aux gens pour alhajj, ils viendront vers toi à pied et sur toute
monture, venant de tout chemin éloigné ».[15]
Les cinq piliers de l’Islaam[16] sont
le témoignage[17] qu’il n’y a d’autre Ilaah[18]
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah,[19]
l’accomplissement de la prière,[20]
l’acquittement du
prélèvement purificateur,[21] le
pèlerinage[22] à la Maison Sacrée
d’Allaah, et le jeûne du mois de ramadaane.[23]
Alhajj est donc une des obligations de l’Islaam.
Les croyants et les croyantes,[24]
pubères et sains d’esprit, sont tenus, lorsqu’ils le peuvent,[25] à
un moment déterminé de l’année[26]
et selon des règles précises,[27]
d’accomplir le pèlerinage à la Maison Sacrée d’Allaah, une fois durant
l’existence ici-bas, ou plus s’ils le veulent.
« Et
c’est un devoir envers Allaah pour les gens qui le peuvent, de faire le
pèlerinage de la Maison ».[28]
Abou
Horayra[29]
qu’Allaah le bénisse a dit : J’ai entendu le Messager d’Allaah sur lui la
bénédiction et la paix, dire :
« Quiconque
accomplit le Pèlerinage sans proférer des propos grossiers, sans commettre de
turpitude, revient[30] comme
au jour où sa mère a accouché de lui[31] ».[32]
Dans
l’accomplissement d’alhajj, il y a l’état de sacralisation (alihraam),[33] les
tournées prescrites autour d’Alka’ba, circumambulation (attawaaf),[34] les
allées et venues entre Assafaa et Almarwa (assa’y),[35] la
station à Arafaate (alwoqouf à ‘Arafaate),[36] et
autres actes.
L’intention[37] préside
à l’ensemble des actes bien sûr.
- L’état de sacralisation, alihraam :
Se mettre en ihraam se traduit par l’abstention d’avoir des
rapports conjugaux, nécessite de se raser,[38]
de procéder à la coupe des cheveux,[39]
de se tailler les ongles, de se laver,[40]
de faire les ablutions et pour les hommes, de mettre une « tenue »
composée de « deux pagnes sans coutures, l’un entourant la taille, l’autre
passant par-dessus l’épaule gauche, laissant l’épaule et le bras droit
découverts, de se chausser de sandales et de rester la tête nue ».[41]
La femme reste la tête couverte bien sûr.
Mais contrairement à l’homme, aucune
« tenue » spéciale ne lui est demandée.
Elle porte donc les habits de son choix.[42]
L’endroit[43]- où le pèlerin doit se mettre en état de sacralisation[44] diffère
selon l’itinéraire pris par le pèlerin qui se dirige vers Makka[45] pour accomplir le pèlerinage.[46]
Le lieu détermine en quelque sorte « l’entrée en
territoire d’Alhajj ».
Les pèlerins ont l’intention[47] de
ce qu’ils vont accomplir, font une prière de deux rak’aate[48]
« récitant dans la première, la fatiha[49]
et la sourate des infidèles,[50]
et, dans la seconde, la sourate de l’unité[51] ».[52]
Labbayka Allaahomma labbayk.
Labbayka laa charika[55] laka
labbayk.
Inna alhamda wa anni’mata laka wa almolk laa chariika
lak.
« Me
voici devant Toi ô Allaah, me voici devant Toi.
Me
voici devant Toi, Tu n’as pas d’associé me voici devant Toi.
La
louange et la grâce t’appartiennent ainsi que la royauté, Tu n’as pas
d’associé ».[56]
Et c’est dans cet état que les pèlerins prennent la
direction d’alka’ba à Makka :
« [...] c’est avec une palpitante émotion que nous
approchons de ce « coeur de l’Islam » vers lequel, comme le sang dans
les veines, affluent toutes les prières[57]
de tous les coins de l’horizon pour le vivifier ».[58]
En cas de non respect de l’une des obligations concernant
l’accomplissement d’Alhajj, des possibilités de réparer existent. [59]
- Les tournées prescrites autour d’Alka’ba, circumambulation, attawaaf :
L’épaule
gauche est tournée du côté de la pierre noire[60] que le
pèlerin salue en étendant la main dans sa direction, lorsqu’il ne peut pas
l’approcher pour la toucher ou l’embrasser.
Il y a des pèlerins qui pensent qu’ils doivent obligatoirement
toucher ou embrasser la pierre noire et se lancent dans de dangereuses
bousculades pour y arriver.
Ce comportement cause parfois, pour ne pas dire
souvent, des accidents graves.
Dans tous les actes du pèlerinage, et surtout lors des
jets des cailloux, arramye,[61] les bousculades sont
à éviter.
Attawaaf commence.
Lorsque
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix s’est
rendu, avec des croyants et des croyantes pour accomplir Al’omra[62] alors
que Makka, était occupée par les ennemis de l’Islaam, ceux-ci s’attendaient à
le voir, avec ceux et celles qui l’accompagnaient, dans un état de misère, de
dénuement, de faiblesse, d’épuisement et autres qui ne pouvait que réjouir ceux
et celles qui s’opposent au Message d’Allaah.
L’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et les autres croyants
et croyantes, en dépit d’un voyage de centaines de kilomètres, dans les dures
conditions de l’époque, ont accompli attawaaf dans une discipline, un
recueillement, une force, un élan, une vivacité, une ardeur, un enthousiasme et
une foi magnifiques.
Parmi
les sept tournées prescrites, les trois premières ont été accomplies d’un pas
vigoureux, décidé, accéléré, rapide,[63]
démentant tous les « pronostics » malveillants des ennemis du
Seigneur des univers.[64]
Les
quatre tournées suivantes ont été accomplies lentement, toujours avec
assurance, détermination et reconnaissance envers le Créateur.[65]
Ceux
qui le peuvent, procèdent ainsi.[66]
Léopold
Weiss qui, à son retour à la croyance, a choisi de s’appeler Mohammad Açad,
écrit :
« Les mouvements corporels du pèlerin autour (de la
Kaaba) symbolisent l’activité humaine, signifiant que, non seulement nos
pensées et sentiments – tout ce que comprend l’expression «vie intérieure» –,
mais aussi notre vie extérieure et active, nos actions et efforts pratiques
doivent avoir Dieu[67]
pour centre. […].
Je marchais et, à mesure que les minutes passaient, tout ce
qui avait été petit et amer dans mon cœur me quittait et je devins partie d’un
courant circulaire. Était-ce donc la signification de ce que nous faisions :
devenir conscient que l’on est partie d’un mouvement sur une orbite ?
Était-ce, peut-être la fin de toutes les confusions ? Et
les minutes se dissolvaient, le temps s’arrêtait et c’était le centre de
l’univers […][68] ».[69]
Pour les croyants et les croyantes, Alka’ba à Makka autour
de laquelle ils tournent, a été construite par Aadame sur lui la bénédiction et
la paix.
Elle a été reconstruite par Ibraahiime et son fils
Ismaa’iil[70] sur eux la bénédiction et
la paix.
Depuis, elle a été rebâtie, réparée, entretenue, et
continue de l’être.
Alka’ba indique alqibla.[71]
Alka’ba symbolise l’unicité,[72]
fondement du Message d’Allaah depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix :
Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité
qu’Allaah.
Pendant
attawaaf, les pèlerins font des invocations.
Chaque
personne s’adresse à Allaah comme elle peut, et l’invoque pour ce qu’elle veut.
Il
n’y a pas de forme d’invocation obligatoire.
S’il est bon de connaître des invocations pour des
situations données, il y a lieu de souligner ici, que ce n’est pas une
obligation.
Chacun fait ce qu’il
peut et du mieux qu’il peut.
Répéter Allaah Akbar et il n’y a d’Ilaah qu’Allaah est
d’une richesse inimaginable.
Des pèlerins se mettent parfois avec un pèlerin qui
récite, ou qui utilise un document pour lire des invocations, qu’ils
reprennent.
Il n’y a également aucune obligation à faire les
invocations en langue arabe.
Ceux et celles qui connaissent cette langue
l’utilisent, et ceux et celles qui ne la connaissent pas utilisent la langue
qu’ils connaissent.
Lorsque
attawaaf est terminé, les pèlerins continuent les invocations au moltazame,
entre la pierre noire et la porte d’alka’ba, puis accomplissent une prière de
deux rak’aate à maqaame Ibraahiime,[73] avant
d’aller boire l’eau de zamzam.[74]
Au moment de boire de
cette eau, les pélerins disent Bismi Allaah,[75] bien
sûr.
Il peuvent
ajouter :
Allaahoma innii asaloka ‘ilmane naafi’ane, wa rizkane[76]
waaçi’ane, wa chifaa-e mine kolli daa-e wa saqame birahmatika yaa arhame
arraahimiine.[77]
Seigneur je Te demande une connaissance utile, un
large bienfait et une guérison de tout mal ô Miséricordieux des Miséricordieux.
- Les allées et venues entre Assafaa et Almarwa, assa’y :
Elles
consistent à effectuer sept fois le va-et-vient entre assafaa et almarwa,[78] en
commençant
par
assafaa et en terminant par almarwa.[79]
Á
l’origine, c’était le nom de deux collines.[80]
Lorsque
le Messager Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, a laissé sa femme, notre
mère Hajar[81]
qu’Allaah la bénisse, et leur fils Ismaa’iil sur lui la bénédiction et la paix
dans le désert, notre mère Hajar qu’Allaah la bénisse, craignant que son fils
ne meure de soif, faisait, en cadence accélérée, accompagnée par des
invocations, des allées et venues entre Assafaa et Almarwa, à la recherche
d’eau.
Allaah
Le Miséricordieux[82] a fait
jaillir une source.
Il a
été rapporté qu’il y avait tellement d’eau que notre mère Hajar qu’Allaah la
bénisse, craignant que son fils ne soit noyé, répétait « zam »,
« zam »[83] en
espérant que le jaillissement de l’eau soit contenu.
Des
nomades ayant découvert l’eau de « zamzam », se sont installés avec
notre mère Hajar qu’Allaah la bénisse, et son fils.[84]
Assa’y
s’accomplit en souvenir de cet épisode, et se fait, pour cela, avec une cadence
accélérée par moments, pour ceux et celles qui le peuvent.
Les
invocations accompagnent ces actes et tous les actes du pèlerinage.
Á la
fin du sa’y, le petit pèlerinage est alors terminé.
Les
pèlerins se coupent les cheveux[85] et
quittent alihraam en attendant le huitième jour du mois de dou alhijja afin de
se remettre de nouveau en ihraam pour Alhajj.[86]
En
se remettant en état de sacralisation, c’est une sorte de répétition de ce qui
a été accompli auparavant, ce qui ne signifie pas cependant, qu’il faudrait
refaire attawaaf et assa’y.
Pour
ce qui est de l’intention,il s’agit cette fois d’Alhajj (Hajj tamatto'e).
- La station à Arafaate, alwoqouf à ‘Arafaate :
Les
pèlerins[87]
se rendent à Minane,[88] à
quelques kilomètres à l’Est de Makka, y passent la nuit et se rendent le
lendemain à Jabal ‘Arafaate.[89]
Il a été rapporté que lorsque notre père Aadame sur
lui la bénédiction et la paix, le premier être humain créé par Allaah, et son
épouse, notre mère Hawwaa-e[90]
qu’Allaah la bénisse, la première femme créée par Allaah, exclus du Paradis par
Allaah,[91] ils
s’étaient retrouvés, après de nombreuse années passées à la recherche l’un de
l’autre, à l’endroit qui a pris le nom de Mont ‘Arafaate, Mont de la
Reconnaissance.
Il est dit que le rassemblement de tous les pèlerins à
‘Arafaate symbolise le Jour du Jugement dernier par alwoqouf devant Allaah, le
Seigneur des univers.
Quiconque
ne se rend pas à ‘Arafaate, n’a pas accompli Alhajj.
Alwoqouf[92]
au Mont ‘Arafaate est une condition sans laquelle le pèlerinage est considéré
comme n’ayant pas été accompli.
Les
pèlerins se retrouvent tous au même lieu, le même jour.
Ensemble,
hommes et femmes devant Allaah.[93]
Les
bousculades sont à éviter.
Le
Mont ‘Araafate, « du milieu duquel se détache une colline rocailleuse
surmontée d’une tour blanche. Cette colline, en plus du nom d’Arafat, donné
également à la plaine qui l’entoure, porte le nom particulier de Djebel[94] Er
Rahma[95]
(montagne de la Miséricorde) et
Mohammad
Hamiid Allaah rappelle Alhajj[98] de
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et alwoqouf à
‘Arafaate où il a fait entendre à quelques cent quarante mille pèlerins son
sermon mettant l’accent sur les points suivants :
Défense
des droits de l’homme en matière non seulement de personne et de propriété, mais
aussi d’honneur.
Importance
de l’honnêteté dans les transactions.
Insistance
sur l’abolition de l’intérêt[99] dans
les prêts.
Condamnation
de la guerre intestine déclarée comme mécréance.
Rejet
du calendrier luni-solaire avec intercalation, et institution des mois purement
lunaires.
Rappel
des droits et obligations des couples mariés.
Importance
de l’établissement d’une société où règne l’égalité de tous les êtres humains
et où la distinction ne se fait que par la piété.[100]
Insistance
sur l’attachement à Alqoraane et à Assonna.[101]
Mohammad
Hamiid Allaah rappelle la révélation faite lors de ce Pèlerinage :
« Aujourd’hui,
J’ai[102]
parachevé pour vous votre religion, et J’ai accompli sur vous Mon bienfait et
J’ai agréé pour vous l’Islaam comme religion ».[103]
« Cette
révélation, venant conclure le sermon du Prophète,[104]
souleva dans toute l’assemblée le plus pur des enthousiasmes.
Pourtant
Abou Bakr,[105]
loin de s’associer à l’allégresse générale, fut saisi d’une intense mélancolie
et ne put retenir ses larmes. Il songeait que la grâce du Tout-Puissant étant
accomplie, la mission de Mohammed[106] était
terminée, et il redoutait de le voir disparaître bientôt de ce monde...Les
ombres bleues du soir s’étaient répandues sur la vallée et sur les flancs de
l’Arafat. Seul au sommet et dominant l’immense foule des pèlerins, le Prophète,[107] monté
sur sa haute chamelle, demeurait encore illuminé par les rayons du couchant.
Ses regards extasiés par la foi resplendissaient d’un éclat surhumain ;
mais son visage, émacié déjà par la maladie, avait pris l’aspect d’une vision
prête à s’évanouir. L’ombre montante l’atteignit et l’enveloppa d’un voile...Á
leur tour, les compagnons du Prophète[108] qui
tout à l’heure manifestaient leur joie à l’annonce que la religion venait
d’être parfaite par Allah, se sentirent envahis des funèbres appréhensions
qu’Abou Bakr avait ressenties. Et, de proche en proche, leur émoi gagna toute
l’assemblée des croyants, qui se dispersèrent, la poitrine étreinte par
l’angoisse... ».[109]
Les
pèlerins accomplissent les prières d’addohr[110] et
d’al’asr[111]
en les regroupant[112] et en
raccourcissant.[113]
Ils accomplissent ces
prières à Namira avant ‘Arafaate, ou à ‘Araffaate. [114]
Á
‘Arafaate, jusqu’au coucher du soleil, les pèlerins font des invocations et des
prières, toujours avec l’humilité de l’Adoration d’Allaah l’Unique.
- Autres actes :
Au
coucher du soleil, les pèlerins quittent ‘Arafaate pour Mozdalifa sans
accomplir la prière du maghrib.[115]
D’autres actes les attendent.
Il
est très important de ne pas oublier que les bousculades sont à éviter.
Mozdalifa :
Les
pèlerins se rendent à Mozdalifa, à mi-chemin entre ‘Arafaate et Makka, où ils
accompliront la prière du maghrib.
C’est
à Mozdalifa qu’ils accompliront aussi la prière d’al’ichaae.[116]
C’est
également à Mozdalifa qu’ils accompliront la prière d’assobh,[117] le
lendemain au réveil.
Et
c’est généralement à cet endroit, même s’ils peuvent le faire à n’importe quel
autre endroit, qu’ils ramassent des cailloux[118] pour
la suite des obligations à accomplir.[119]
Ils
s’arrêtent au Mach’ar alharaam,[120] continuant
les invocations, évoquant Allaah par la pensée et par la parole.
Le retour à Minane, début du jet des cailloux, arramye,
et sacrifice des bêtes, alhadye :
Les
pèlerins retournent à Minane pour ramye aljamaraate.[121]
C’est en souvenir de la résistance du Messager Ibraahiime
sur lui la bénédiction et la paix, de sa femme Hajar qu’Allaah la bénisse et de
leur fils Ismaa’iil sur lui la bénédiction et la paix, contre achchaytaane qui
a voulu les détourner de l’obéissance à Allaah, lorsque le père était appelé à
sacrifier le fils.
C’est
un jet de sept cailloux à jamrate al’aqaba.[122]
Chaque
caillou est jeté l’un après l’autre.
Il est important de se rappeler que l’obligation de
jeter des cailloux, a donné lieu, plus d’une fois, à des drames qui ont causé
d’innombrables décès, en raison de bousculades provoquées par l’affluence des
pèlerins qui veulent tous accomplir cette obligation au même moment le matin,
alors que rien ne les y oblige et qu’ils peuvent s’en acquitter dans la
journée.
Dans
tous les actes du hajj, il est vital d’éviter les bousculades.
En
jetant les cailloux, les pèlerins disent Bismi Allaah, Allaah Akbar[123] et
font des invocations.
C’est
le dixième jour du mois de dou alhijja.
C’est
‘iide aladhaa.[124]
À
l’exemple du Messager Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, les
pèlerins, comme les croyants et les croyantes à travers le monde, font de leur
mieux pour obéir à Allaah.
Ibraahiime
sur lui la bénédiction et la paix, était disposé à sacrifier son fils en signe
d’obéissance.
Ce
sacrifice n’a pas eu lieu, et dans Sa miséricorde, le Seigneur des univers a
fait que c’est un mouton qui a été sacrifié.[125]
Et c’est en souvenir de cet épisode que les croyants
et les croyantes qui le peuvent, qui ont les moyens et la possibilité de le
faire, procèdent au sacrifice de bêtes.[126]
« Nous achetons les moutons que nous devons
sacrifier et nous sommes entourés de pèlerins qui nous demandent de les leur
céder après le sacrifice. Nous y consentons, et les animaux abattus sont
immédiatement emportés par eux pour en partager ou vendre la chair. Et il en
est ainsi pour tous les animaux sacrifiés ».[127]
Les
pèlerins sacrifient des bêtes et procèdent ainsi au hadye,[128]
ou chargent quelqu’un de le faire pour eux, mais ceux qui le veulent, peuvent
s’acquitter du prix de la bête ou des bêtes du hadye.
Et
compte tenu du nombre des pèlerins, cette dernière solution est de plus en plus
privilégiée : Alhamdo lillaah.[129]
La
fête du sacrifice aide les croyants et les croyantes à ne pas oublier l’épisode
du Messager Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, et à réfléchir sur sa
portée, comme la fête de la fin du jeûne du mois de ramadaane,[130] les
aide à ne pas oublier la reconnaissance envers Allaah le Bienfaiteur.[131]
Les
pèlerins se rasent la tête[132] et
retrouvent l’état de désacralisation, qui cependant, n’est pas encore total.[133]
Regagner Makka, tawaaf alifaada :
Les pèlerins regagnent Makka[134]
afin d’accomplir, autour d’alka’ba, tawaaf alifaada,[135] qui
est comme tawaaf alqodoum,[136]
mais sans la « tenue » que les hommes devaient mettre, et sans
recourir à alharwala[137]
durant les trois premières tournées.
Ils accomplissent ce qui suit les sept tournées, font
assa’ye[138] comme au début également
et retrouvent ainsi un état de désacralisation total cette fois.[139]
Retour encore à Minane et continuation du jet des
cailloux :
Les pèlerins retournent encore à Minane, y passent la
nuit puis reprennent ramye aljamaraate, jet de cailloux, en trois endroits.[140]
La petite station (aljamara asoghraa).
La station moyenne (aljamara alwostaa).
La grande station (aljamara alkobra, jamarate
al’aqaba).[141]
Sept cailloux à chacun des endroits.
En
jetant les cailloux, ils disent Bismi Allaah, Allaah Akbar et font des
invocations.
Au
jet des cailloux au troisième endroit, les pèlerins ne font pas d’invocations,
car il a été rapporté que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, n’en a pas fait.
Le
jour suivant, ils procèdent pareillement, ainsi que le jour d’après.[142]
Le
total des cailloux utilisés par chaque pèlerin est de soixante dix cailloux :
sept à jamrate al’aqaba, sept fois trois par jour et pendant trois jours, aux
trois autres endroits.
Regagner encore Makka, tawaaf alwadaa’e :
Pour
le retour chez eux, avant de quitter Makka, les pèlerins[143]
accomplissent tawaaf alwadaa’e[144] et
partent en faisant des invocations, et en témoignant leur reconnaissance à
Allaah l’Unique qui leur a permis d’accomplir l’obligation d’Alhajj.
C’est
grâce au Seigneur des univers que la marche des croyants et des croyantes a
brillé, brille et brillera d’un éclat inégalable, l’éclat de l’Adoration,[145]
l’éclat qui n’est perçu que par les coeurs non atteints de cécité.[146]
Le séjour à Almadiina :
Ce séjour à Almadiina,[147]
est une visite[148]
pour saluer Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et
la paix, mort et enterré dans cette cité.
Cette visite qui ne fait pas partie des prescriptions
relatives au pèlerinage proprement dit, s’effectue soit avant les obligations
du Hajj, soit après.
Les croyants et les croyantes se rendent devant l’une des
chambres où Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et
la paix, est enterré, la chambre qu’il partageait avec son épouse ‘Aaicha[149]
qu’Allaah la bénisse.
Cette chambre est dans la mosquée que l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix a contribué à construire[150]
après alhijra,[151]
En accédant à la mosquée, ils invoquent Allaah, comme ils
le font,[152] chaque fois qu’ils
accèdent à une mosquée :
Au Nom d’Allaah, paix et bénédiction sur le Messager d’Allaah.
Ô Allaah pardonne mes péchés et ouvre moi les portes de Ta
miséricorde.
Bismi Allaah wa assalaate wa assalaame ‘alaa Raçoul[153] Allaah.
Puis fait une prière de deux rak’aate.[158]
C’est la salutation de la mosquée.[159]
Il est bon de les faire entre l’habitation de Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et son minebar,[160]
car c’est un jardin des jardins du Paradis.[161]
Ils se rendent devant la chambre où est enterré l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix pour le saluer :
Assalaam ‘alayka yaa Raçoul Allaah, wa rahmato Allaah wa
barakaatoh.[162]
Paix sur toi ô Messager d’Allaah, et la miséricorde
d’Allaah et Ses bénédictions.[163]
Ils saluent ensuite les compagnons, Abou Bakr Assidiiq et
‘Omar[164] Ibn Alkhattaab,
qu’Allaah les bénisse, enterrés avec Mohammad, l’ultime Prophète et Messager
sur lui la bénédiction et la paix.
Ils peuvent transmettre à Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix, le salut de la part de toute
personne qui les a chargés de le faire, ou pas.
Puis ils font des invocations.
Ils peuvent se rendre aussi à divers autres endroits qui
rappellent des épisodes se rapportant à la vie de Mohammad, l’ultime Prophète
et Messager sur lui la bénédiction et la paix.[165]
BOUAZZA
La
peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Maison
Sacrée d’Allaah, Bayte Allaah Alharaame, Alka’ba à Makka, la Kaaba à la Mecque.
[1] Le
ʺrʺ roulé, l’hégire, l’émigration, l’exil qui marque le départ de Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix de Makka (la
Mecque), chassé par les ennemis de l’Islaam et l’arrivée à Yatribe (le ″r″
roulé), devenue Almadiina (Médine).
[2] Le
pèlerinage.
[3] Si Allaah veut.
[4] Des
personnes qui n’accomplissent pas le pèlerinage pour elles-mêmes cette année, sont payées afin de l’accomplir pour une
personne décédée par exemple.
Mon fils est ainsi chargé de trouver une personne sur
place, à cet effet.
[5] Sallaa Allaah ‘alayhi wa sallam.
[6] Allaah.
[8] La place.
[9] La Maison Sacrée d’Allaah,
Bayte Allaah alharaame (le ″r″ roulé), à Alka’ba à Makka (la Kaaba à la
Mecque).
ʺLa
première Maison qui a été édifiée (installée, déposée) pour les Humains (les
gens)est celle qui est à Bakka (à la Mecque) bénie et une bonne direction pour
les univers. Là se trouvent des signes évidents, maqaame Ibraahiime ; et
quiconque y entre est en sécuritéʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Al’Imraane (le ″r″
roulé), La Famille d’Imraane, aayate 69 et aayate 97 (verset 96 et verset 97).
Dans
sa traduction du Qoraane, Kachriid (le ʺrʺ roulé) note qu’il s’agit du temple
de la Kaâba qui se trouve à la Mecque qui devait s’appeler alors ʺBakkaʺ. Ce
nom désigne ʺla villeʺ dans la langue syriaque.
Quand
au terme ʺwodé’aʺ (déposée), la tradition rapporte que la Kaâba a été créée
deux mille ans avant la terre. Elle flottait alors sur l’eau et quand Allaah
égalisa la surface de notre planète elle y fut ʺdéposéeʺ. La cause de la
révélation du verset 96, est liée à l’âpre discussion qui faisait que pour
certains le temple d’Alqods (de Jérusalem) était le plus ancien, et pour
d’autres, le plus ancien était celui de la Mecque.
Il
est dit que le temple de la Kaâba a été construit par le Prophète Idriis
(Idris) sur lui la bénédiction et la paix, qui est venu avant Nouh (Noé) sur
lui la bénédiction et la paix, donc avant le déluge (attoufaane). Après le
déluge ce sera Ibraahiime et son fils sur eux la bénédiction et la paix, qui le
reconstruiront à partir de ses ruines.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 78.
ʺEt
quand Ibraahiime élevait les assises de la Maison ainsi qu’Ismaa’iil :
Seigneur, accepte ceci de notre part ! C’est Toi L’Audient, L’omnicient.
Seigneur, et fais de nous des musulmans, et de notre descendance une communauté
musulmane, et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir, c’est Toi
qui accepte le repentir, le Miséricordieuxʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara
(le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 127 et aayate 128 (verset 127 et verset 128).
Le
fondement du Message d’Allaah depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la
paix, est l’unicité, attawhiid.
[11] Ceux qui effectuent les
tournées prescrites autour d’Alka’ba, circumambulation.
[12] Qui se dressent,
alqaa-i-miine.
[14] Qui effectuent assojoud.
Qui se tiennent debout, s’inclinent, se
prosternent : ce sont les postures pendant la prière, assalaate (assalaa).
[15]
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate
26 et aayate 27 (verset 26 et verset 27).
[16]
L’Islaam, depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à Adorer
Allaah, comme Allaah le demande.
[17] Achchahaada.
[18] Divinité.
[20] Assalaate.
[21] Azzakaate.
[22] Alhajj.
[24] Almouminoune wa
almouminaate.
[25] Lorsque
leurs moyens matériels et physiques le permettent.
[26] Au
mois de dou alhijja.
Voir Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2),
Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 198 (verset 198).
[27] Se documenter sur la question.
[28] Alqoraane (Le Coran),
sourate 3 (chapitre 3), Al’Imraane (le ″r″ roulé), La Famille d’Imraane,
aayate 97 (verset 97).
[30] Du pèlerinage.
[31] Comme s’il vient de
naître, c’est-à-dire sans péché.
[32] Hadiite cité par
Annawawii dans Riyaad Assaalihiine (Le jardin des vertueux), Éditions
Universel, Paris 2012, page 598.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiit, hadith, hadith), cela renvoie à la conduite de
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et paix, à
Assonna.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
[34] Qui consiste pour les croyants et les croyantes, à
effectuer, pendant Al’omra ou Alhajj, les tournées rituelles autour d’alka’ba.
[35] Sâï.
[37] Anniyya.
[38] Les poils des aisselles
et du pubis.
[39] La femme peut
symboliquement couper une mèche.
[40] Et procéder aux grandes
ablutions.
[41]
Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben Ibrahim Baâmar, Le pèlerinage à la
maison sacrée d’Allah, Librairie Hachette, Paris 1930, page 65.
[42] Les habits d’une croyante
bien sûr.
[43] Miiqaate, miqat.
[44] Dite aussi consécration
rituelle.
[45] La Mecque.
[46] En
arrivant au masjid alharaame (leʺrʺ roulé), la mosquée sacrée à Makka, il est
bon pour le pèlerin d’y accéder par baab assalaame (la porte de la paix),
toujours en faisant des invocations.
Il
a été rapporté que Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix a dit qu’une prière dans sa mosquée à Almadiina (Médine)
est mieux que mille prières n’importe où ailleurs, hormis à la mosquée sacrée
de Makka, où une prière est mieux que cent mille prières n’importe où ailleurs.
[47]
S’agissant du pèlerinage, le pèlerin opte pour Al’omra d’abord (petit
pèlerinage), puis Alhajj ensuite (grand pèlerinage).
C’est
la pratique la plus commune dite attamato’e.
Attamato’e
permet l’allégement de l’état de sacralisation (ihraam pour Al’omra, puis plus
tard pour Alhajj).
Il y a deux autres formes : Alqiraane et alifraad
(les ʺrʺ roulés).
Alqiraane
consiste à accomplir Al’omra puis Alhajj ensemble (le pèlerin garde Alihraam
jusqu’à l’accomplissement des deux).
Alifraad
consiste à accomplir uniquement Alhajj, sans Al’omra.
En
optant pour cette forme, le pèlerin n’est pas tenu, comme dans les deux autres
formes, de procéder au hadye qui fait partie de ce que nécessite
l’accomplissement du pèlerinage.
Ce
hadye est en quelque sorte l’équivalent du sacrifice de bêtes par les croyants
et les croyantes qui le peuvent, à l’occasion de ‘iide aladhaa (la fête du
sacrifice).
La
forme la plus commune est attamato’e, dans lequel l’intention concerne donc
d’abord Al’omra, et plus tard Alhajj.
[48] Deux cycles d’actes.
[49] Alfaatiha.
[50] Alkaafiroune (le ʺrʺ
roulé).
[51] Alikhlaas.
[52] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, op.cit, page 65.
[53] Allaah est Plus Grand,
Allaah est le Plus Grand
[54]
L’invocation répétée pendant cette période comme réponse à l’Appel d’Allaah.
[55] Le
"r" roulé.
[56]
C’est "attalbiyya" de Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiite
rapporté par ‘Abd Allaah Ibn ‘Omar (le "r" roulé), qu’Allaah le bénisse.
Recueil
authentique d’Alboukhaarii (le "r" roulé) qu’Allaah le bénisse.
Saihiih Alboukhaarii, Beyrouth, Liban,
édition daar alqalam, 1987, tome 1, hadite 1445, page 647.
Les
pèlerins commencent à répéter attalbiyya dès le début du voyage pour
l’accomplissement du Pèlerinage.
En
empruntant les moyens de transport, ils font des invocations et répètent, pour
ceux et celles qui le peuvent :
ʺGloire
à Celui qui nous a soumis cela et nous n’étions pas capables de l’y
soumettre. Et c’est à notre Seigneur que nous retourneronsʺ.
ʺSobhaane
alladii sakhkhara lanaa haadaa wa maa konnaa laho moqriniine. Wa innaa ilaa
rabbinaa lamoneqalibouneʺ (Les ″r″ roulés).
Alqoraane
(Le Coran), sourate 43 (chapitre 43), Azzokhrof (le ″r″
roulé), aayate 13 et aayate 14 (verset 13 et verset 14).
[57]
Alka’ba indique alqibla, c’est à dire la direction des prières qu’accomplissent
les croyants et les croyantes.
[58] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 76.
[59] Se reporter à
la documentation détaillée consacrée à ces points.
[62] Il n’y a pas de période
déterminée pour son accomplissement.
[63] Traduit par harwala (le
ʺrʺ roulé).
[64] Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ
roulé).
[65] Les sept tournées
prescrites, continuent d’être accomplies ainsi.
[66] Toutefois, les femmes ne sont pas tenues de recourir
à alharwala pour effectuer les trois premières tournées.
[67] Allaah.
[68] Il a
accompli l’obligation du pèlerinage avec sa première épouse, une veuve de douze ans, ou plus, son
aînée : Elsa Schiemann, née Specht, qui avait choisi de s’appeler ‘Aziiza
(Aziza).
Son
existence ici-bas s’est achevée en 1927 selon le calendrier grégorien), juste
après l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage.
Elle
est enterrée à Makka.
[69] Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard,
1976.
[70] Ismaël sur lui la
bénédiction et la paix.
[71] La
direction vers laquelle les croyants et les croyantes se tournent pour
l’accomplissement d’assalaate (la prière).
[72] Attawhiid.
[73] Qui
désigne la pierre sur laquelle Ibraahiime sur lui la bénédiction et la paix, se
tenait en travaillant à reconstruire alka’ba.
Voir Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara
(le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 125 (verset 125).
La prière de deux rak’aate est exactement la même que celle
qui se fait après alihraame.
[74] Zemzem.
[75] Au Nom d’Allaah.
Voir Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2),
Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 158 (verset 158).
[79] Voir Alqoraane (Le
Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 158
(verset 158).
[80]
Aujourd’hui, suite à de multiples aménagements, c’est un long couloir couvert.
[83] D’où l’eau de zamzam.
[84]
ʺNotre Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans
verdure, auprès de Ta Maison Sacrée, Notre Seigneur, afin qu’ils accomplissent
la prière, fais donc que se penchent vers eux des coeurs d’entre les humains et
donne-leur des fruits, peut-être seront-ils reconnaissantsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14),
Ibraahiime (le ʺrʺ roulé), Abraham, aayate 37 (verset 37).
[85] Ou les raser.
le pèlerin les rase encore quelques jours plus tard, à
la fin d’Alhajj.
La femme peut symboliquement couper une mèche, mais
elle n’est pas obligée de le faire.
Il est important de veiller à ce que le minimum des
mesures d’hygiène soit respecté par le coiffeur.
Il serait peut-être plus pratique d’avoir sa propre
tendeuse à cet effet.
[86] Des croyants et des
croyantes restent en ihraame lorsque leur intention de départ n’était pas celle
d’attamato’e.
[87] Hommes et femmes bien
sûr.
[88] Minaa, Mina.
[89] Le ʺrʺ roulé, le Mont
Arafat, le Mont de la Reconnaissance, à l’Est de Makka.
C’est le 9 du mois de dou alhijja, douzième mois du
calendrier d’alhijra (le ″r″ roulé), de l’hégire.
Des croyants et des croyantes qui n’accomplissent pas
le pèlerinage, jeûnent ce jour pour penser plus fort aux hojjaaj, aux pèlerins,
et être avec eux par le cœur.
[90] Ève qu’Allaah la bénisse.
[91] ʺÔ Notre Seigneur, nous avons fait du tort à
nous-mêmes et si Tu ne nous pardonnes pas et ne nous fais pas miséricorde, nous
serons très certainement parmi les perdantsʺ.
Alqoraane
(le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les
Limbes, aayate 23 (verset 23).
C’est l’invocation adressée à Allaah par nos parents
Aadame sur lui la bé,édiction et la paix, et Hawwaa-e, qu’Allaah la bénisse,
après avoir cédé à la tromperie d’achchaytaane (satan), alors qu’Allaah les a
mis en garde contre cet ennemi.
Allaah a pardonné à nos parents.
Ce fut pour les êtres humains le début de l’existence
sur terre, et le commencement du Message que les Prophètes et les Messagers ont
eu pour mission de transmettre.
Le même Message, de Aadame à Mohammad, sur eux la
bénédiction et la paix.
Dans un hadiite, Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des
Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et
celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents
quinze.
Hadiite rapporté par l’imaame Ahmad (l’imam Ahmed)
qu’Allaah le bénisse.
Prophète, Nabiyy, sur lui la bénédiction et la paix.
Messager, Raçoul (le "r" roulé), sur lui la bénédiction et la
paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est
quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est
quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle,
dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en
même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[92] Alouqouf, la station.
[93] Il y a aussi des enfants
qui accompagnent des parents.
[94] Jabal.
[96] Il
n’y a pas d’obligation pour s’installer à cet endroit, mais des pèlerins
tiennent à le faire, parce que c’est l’endroit où Mohammad, l’ultime Prophète
et Messager sur lui la bénédiction et la paix, s’est tenu lors de son
pèlerinage.
Les bousculades sont à éviter.
[97] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 125.
[98]
Connu sous le nom de ʺhajjate alwadaa’eʺ, Pèlerinage d’adieu, car peu de temps
après avoir accompli Alhajj, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, a rejoint l’au-delà.
Qu’Allaah,
qui le couvre de Son Amour, nous accorde le bonheur de le rencontrer au Firdaws
Ala’laa, le Paradis Suprême.
[99] Arribaa (le ʺrʺ roulé),
le prêt usuraire.
[100] ʺÔ humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et
d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous
vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus
pieuxʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49),
Alhojouraate, Les Chambres, aayate 13 (verset 13).
[101]
Muhammad hamidullah, Problèmes
constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988,
p. 19 et 20.
Le
titre aurait dû être par exemple ʺProblèmes
constitutionnels aux derniers moments de la vie de l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paixʺ car les premiers temps de
l’Islaam pour les être humains, remontent à Aadame sur lui la bénédiction et la
paix.
[102]
Allaah.
[103]
Alqoraane (Le Coran), sourate 5 (chapitre 5), Almaa-ida, La Table, Le Festin,
aayate 3 (verset 3).
[104] Sur
lui la bénédiction et la paix.
[105] Le "r"
roulé, Abou Bakr, appelé Abou Bakr Assidiiq (le véridique) qu’Allaah le
bénisse, le plus proche compagnon de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager
sur lui la bénédiction et la paix.
Il
était le père de ‘Aaicha qu’Allaah la bénisse, l’épouse de Mohammad, l’ultime
Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Á la mort de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager
sur lui la bénédiction et la paix, Abou Bakr Assiddiiq qu’Allaah le bénisse, a
été désigné à la tête de la communauté des croyants et des croyantes.
[106]
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[107] Sur
lui la bénédiction et la paix
[108] Sur
lui la bénédiction et la paix.
[109] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, pages 132-133.
[110] Le
ʺrʺ roulé, du début de l’après-midi.
[111] Le
ʺrʺ roulé, de l’après-midi.
[112]
Accomplir les deux au temps d’addohr.
[113]
Jam’e taqdiim wa taqçiir (le ʺrʺ roulé).
[114] Les
ʺrʺ roulés.
[115] Le
ʺrʺ roulé, du coucher du soleil.
[116] Du
soir.
[117] De
l’aurore
[118] De
la grosseur d’une fève.
[119]
Arramye (le ʺrʺ roulé).
[120] Les
ʺrʺ roulés, ʺle Repère sacréʺ (voir Alqoraane (le Coran), sourate 2 (chapitre
2), Albaqara (le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 198(verset 198).
Dans
sa traduction du Qoraane, Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺLe Repère sacréʺ
est un endroit à mi-chemin entre ‘Arafaate et Makka où s’arrêtent les pèlerins,
en retournant à Mina. cet endroit s’appelle Mozdalifa.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op.cit, note en bas de la page
39.
[121] les
ʺrʺ roulés, jet de cailloux sur des cibles.
[122]
Pierre de la montée, la grande pierre.
[123] Au
Nom d’Allaah, Allaah est Plus Grand, Allaah est le Plus Grand.
[124] La fête du sacrifice.
[125]
Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate
28, aayate 36, et aayate 37 (verset 26, verset 36, et verset 37).
[126]
Odhiyya, odhiya (Les bêtes peuvent être des moutons, des caprins, des bovins,
des camélidés).
[127] Nacir Eddine Étienne Dinet et Sliman Ben
Ibrahim Baâmar, ibid, page 141.
[128] Qui
fait partie de ce que nécessite l’accomplissement du pèlerinage.
Ce
hadye est en quelque sorte l’équivalent du sacrifice de bêtes par les croyants
et les croyantes qui le peuvent, à l’occasion de ‘iide aladhaa (la fête du
sacrifice).
[129] La
louange est à Allaah.
[131]
‘Iide aladhaa et ‘iide alfitr sont les deux fêtes de l’Islaam.
[132] La
femme peut couper symboliquement une mèche.
[133] Ils
doivent encore s’abstenir des rapports conjugaux.
[134] Il y a lieu
d’attirer encore l’attention sur les accidents graves liés à des bousculades
meurtrières.
Un long tunnel est utilisé par les pèlerins pour
regagner Makka.
Ce raccourci s’est traduit par des accidents graves
et meurtries.
Il y a donc lieu d’éviter des raccorcis de ce
genre.
[135]
Alifaadha.
[136] Le
premier tawaaf, celui de l’arrivée, pour Al’omra.
[137] Qui
consiste à exécuter les trois premières tournées d’un pas rapide, accéléré.
[138] Il
s’agit des pèlerins qui ont opté pour attamato’e.
[139] Ils
peuvent ne plus s’abstenir des rapports conjugaux.
[140]
Stations, stèle.
[141] les
ʺrʺ roulés.
[142] Les
11, 12 et 13 du mois de dou alhijja.
Ne jamais oublier d’éviter les bousculades.
[143]
Haajj pour l’homme, haajja pour la femme.
[144] De
l’adieu.
Il s’accomplit comme tawaaf alifaada.
[145]
Al’ibaada.
[146] ʺCe ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité,
mais les cœurs qui sont dans les poitrinesʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset
46).
[147]
Médine.
[148]
Ziyaara, ziara (le ʺrʺ roulé).
[149]
Aïcha qu’Allaah la bénisse.
[150] Et
qui aujourd’hui bien sûr, n’a plus rien à voir avec celle d’origine.
[151] le
ʺrʺ roulé, l’hégire, l’exil, l’émigration qui marque le point de départ, l’an
un d’alhijra (cet an un correspond à 622 selon le calendrier dit grégorien).
Avant
cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à
Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des
ennemis d’Allaah.
Par
la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yatribe
(Almadiina).
À Makka, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction
et la paix, était attaqué, injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité,
humilié, marginalisé, persécuté, menacé, pourchassé, banni pour l’empêcher
d’accomplir sa mission, de transmettre le Message d’Allaah.
Ainsi, treize années après le début de sa mission,
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a été contraint à l’exil, a quitté Makka
pour Yatribe (Yathrib) où la population attendait .son arrivée.
En arrivant, sa première préoccupation sur lui la
bénédiction et la paix a été d’aménager un lieu de prière, ʺmasjidʺ, aux
travaux duquel il a participé activement et avec entrain, comme les autres.
[152]
Lorsqu’ils connaissent l’invocation.
[153] Le
ʺrʺ roulé.
[154] Le
ʺrʺ roulé, ighfir.
[155]
Dhonoubii.
[156] Iftah.
[157] le
ʺrʺ roulé.
[158]
Deux cycles d’actes.
Il
y a lieu de répéter qu’il a été rapporté que Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager, bénédiction et paix sur lui, a dit qu’une prière dans cette mosquée
vaut mieux que mille prières n’importe où ailleurs, hormis à la mosquée sacrée
de Makka où une prière est mieux que cent mille prières n’importe où ailleurs.
[159]
Tahiyyate almasjid.
[160] Le
ʺrʺ roulé, la chaire.
[161] Il
a été rapporté que c’est Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, qui l’a dit.
[162] Les
ʺrʺ roulés.
[163] La Paix.
C’est l’un des quatre vingt dix-neuf plus beaux Noms
d’Allaah.
Assalaam ‘alaykom.
Paix sur vous.
Ainsi se saluent les croyants et les croyantes, depuis
Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
Quelle est la réponse à ce salut ?
Wa ‘alaykom assalaam.
Et sur vous la paix.
Dans le salut comme dans la réponse, on peut
ajouter :
Wa rahmato Allaah.
Et la miséricorde d’Allaah.
Et aussi :
wa barakaatoh.
Et Ses bénédictions.
[164] Le
ʺrʺ roulé.
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