Je l’ai connu en banlieue.
Tout le monde connaissait sa daronne.[4]
Un
jour dans un parc, en début d’après midi, sur un banc, elle roulait une pelle[5] à un keum[6] de la
téci,[7] cousin[8] des
keufs,[9] comme d’autres
zonards, à qui la fente[10] à
boucher est parfois désignée par les keufs.
Dans la téci, le keum gigolo con-vaincu de sa "réussite", se la pétait d’être connu dans
le milieu cul-turel où sa bite servait à ʺinstruireʺ non seulement sa gonzesse,
la mère d'un rejeton, mais aussi d’autres, surtout l'épouse pute de certains quartiers, et également le con-joint pédé.
- Nick, ta mère.
J’avais
à peine prononcé ces mots, que mon pote Nick, devant la honte que lui avait mis
sa mère, s’était volatilisé.
Je ne l’ai plus revu.
Sa taspé[11] de mère
non plus.
Ni son daron.[12]
BOUAZZA
[1] Une
chetronc, une tronche, un visage, une figure,
une tête, une bouille, une physionomie.
[2] Gentil,
sympathique, agréable.
[3] Branché,
dans le coup, à la mode.
[4] Sa mère.
[5]
Embrassait sur la bouche.
[8]
Indicateur, balance.
[9] Des
flics
[10] La crevasse, la brèche pour désigner le cul,
le con,
la chatte, la vulve, le vagin, et autres appellations du sexe de la meuf
(de la femme).
[11]
Tassepé, pétasse.
[12] Son
père.
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