« L’âme[1] incite
au mal[2] sauf ce
que mon Seigneur a touché de Sa miséricorde. Mon Seigneur est Pardonneur[3] et
Miséricordieux[4] ».[5]
[1] Annafs.
Dans
sa traduction du Qoraane (leʺrʺ roulé), Kachriid (leʺrʺ roulé) note que le mot ʺnafsʺ
désigne la vie acquise ou la vie insufflée. Cette vie est mortelle en
opposition avec l’âme elle-même qui est d’essence divine, donc immortelle. Elle
est désignée par le mot ʺArrouhʺ (leʺrʺ roulé).
Il
note aussi que le mot ʺRouhʺ veut dire le souffle de la vie ou l’inspiration du
ciel. C’est ainsi que l’Ange Jibriil (l’Archange Gabriel) paix sur lui, a pour
fonction d’insuffler la vie dans chaque nouvel être à l’état embryonnaire, et
de transmettre la Révélation aux Envoyés d’Allaah sur eux la bénédiction et la
paix.
Ainsi,
Alqoraane est souvent désigné par ʺrouh minnaaʺ (Souffle de Notre part, de la
part d’Allaah), de même que l’Ange Jibriil paix sur lui, est nommé dans
Alqoraane ʺArrouh alamiineʺ (l’Esprit respectueux du dépôt).
Ainsi
la vie n’est que l’une des manifestations de la vérité éternelle.
Il
note également que le mot ʺnafsʺ traduit souvent par ʺâme bestialeʺ est autre
chose que l’âme d’essence divine, donc immortelle, désignée par le mot ʺrouhʺ.
On pourrait comparer cette âme végétative à la phosphorescence ou au magnétisme
acquis. C’est une propriété physique acquise par la matière au contact de l’âme
ou souffle de la vie. Cette propriété acquise disparaît lorsque le corps ne
présente plus toutes les conditions requises pour la garder.
C’est
Allaah seul qui est vivant par Lui-même et tous les autres êtres vivants ne le
sont que par un souffle reçu de Lui. C’est pourquoi Allaah seul est éternel et
tout ce qu’il a créé doit goûter à la mort.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Notes
en bas des pages 94, 376 et 424.
ʺAnnafsʺ
et ʺArrouhʺ sont deux mots dont la traduction n’est pas simple.
Le traducteur traduit parfois ʺAnnafsʺ par l’Esprit, ou
par l’Âme.
Il fait pareil pour ʺArrouhʺ qu’il traduit par
souffle, et parfois par l’Âme, ou par l’Esprit.
[2]
L’âme est instigatrice de mal.
[3]
Ghafour (leʺrʺ roulé).
[4]
Rahiime (leʺrʺ roulé).
[5]
Alqoraane (Le Coran), sourate 12 (chapitre 12), Youçof, Joseph, aayate 53
(verset 53).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire