Elle
s’appelait Lkbiira,[1]
Elle
vient de décéder :
« Innaa
lillaah wa innaa ilayh raaji’oune[2] ».
« Nous
sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[3]
C’était
l’épouse de mon oncle paternel.[4]
Elle
était très malade depuis presque trois ans : suite à une accident
vasculaire cérébrale[5] je
crois, elle était paralysée, ne parlait plus, avait des problèmes de reins, et
autres.
C’était
une femme d’une grande droiture, digne, respectable, fidèle, douce, généreuse,
aimante, qui faisait de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le
demande.
Elle
aimait ma mère et nous aimait du même amour vrai.
Je
l’aimais beaucoup ; chaque fois que je la voyais, ses yeux, ses paroles,
me transmettaient la lumière de son coeur.
Qu’Allaah
la couvre de Sa miséricorde, l’accueille dans Son Paradis suprême,[6] et fasse
que nous soyons avec elle, Il est celui qui répond aux invocations.[7]
BOUAZZA
[1]
Le ʺrʺroulé, la grande.
C’est aussi le prénom de l’une de mes soeurs.
[2]
Le ʺrʺroulé.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate2 (chapitre 2), Albaqara
(le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺla
formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ (le ʺrʺ
roulé).
Celui
qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle
consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand
on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers
Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin
devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous
reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait
que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune
contrepartie de la nôtre.
Que
pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité
totale ?ʺ
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 30.
[4]
Le seul de la fratrie de mon père encore en vie aujourd’hui.
[5]
AVC.
[6]
Alfirdaws ala’laa (le ʺrʺroulé).
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