dimanche 2 juillet 2017

LA GRANDE


Elle s’appelait Lkbiira,[1]
Elle vient de décéder :
« Innaa lillaah wa innaa ilayh raaji’oune[2] ».
« Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».[3]
C’était l’épouse de mon oncle paternel.[4]
Elle était très malade depuis presque trois ans : suite à une accident vasculaire cérébrale[5] je crois, elle était paralysée, ne parlait plus, avait des problèmes de reins, et autres.
C’était une femme d’une grande droiture, digne, respectable, fidèle, douce, généreuse, aimante, qui faisait de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Elle aimait ma mère et nous aimait du même amour vrai.
Je l’aimais beaucoup ; chaque fois que je la voyais, ses yeux, ses paroles, me transmettaient la lumière de son coeur.
Qu’Allaah la couvre de Sa miséricorde, l’accueille dans Son Paradis suprême,[6] et fasse que nous soyons avec elle, Il est celui qui répond aux invocations.[7]
  
BOUAZZA



[1] Le ʺrʺroulé, la grande.
C’est aussi le prénom de l’une de mes soeurs.
[2] Le ʺrʺroulé.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate2 (chapitre 2), Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que ʺla formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle ʺistirjaa’eʺ (le ʺrʺ roulé).
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ?ʺ
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.
[4] Le seul de la fratrie de mon père encore en vie aujourd’hui.
[5] AVC.
[6] Alfirdaws ala’laa (le ʺrʺroulé).

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