Laisser le temps au temps.
Un certain François Mitterrand s’était approprié cette
expression qu’il ânonnait en clignant des yeux, et en affichant une sorte de
rictus, de quelqu’un d’intelligent disent les chros-niqueurs et les
chros-niqueuses.[1]
Spécialiste de la tambouille politicarde, révolutionnaire
de gauche, comme disaient ses fans, socialiste installé sur le trône du palais
de l’Élysée pendant quatorze ans, il avait promis de « changer la vie »
et d’offrir le paradis.
Une fois sur le trône, il avait changé, mais d’avis,
afin de continuer à jouir des plaisirs, tout en veillant à se faire idolâtrer.
Laisser le temps au temps ânonnait-il, en clignant des
yeux, et en affichant un rictus, pour faire patienter ceux et celles qui
croient, depuis l’aube de la vie, aux imposteurs, et qui continueront, pour
beaucoup, d’y croire, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[2]
BOUAZZA
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