« Et
quand Nous[1] voulons anéantir
une cité, Nous mettons le pouvoir[2] entre
les mains de ses riches[3] qui s’y
livrent à la perversité,[4] alors la
parole prononcée contre elle[5] se
réalise, et Nous la détruisons de fond en comble ».[6]
[1]
Allaah.
[2] AMMARNAA
(le ʺrʺ roulé).
Nous
ordonnons à ses riches ... (AMARNAA).
Dans
sa traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé) note qu’il a
choisi la première forme dérivée au lieu de la racine ternaire pour le verbe
ʺAMMARNAAʺ sinon il aurait traduit par :
ʺNous
ordonnons à ses riches de violer morale et justiceʺ.
Ce
qui ne convient nullement, poursuit-il, à Allaah qui n’ordonne que justice et
morale.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas des page 366.
[3] Dans sa
traduction du Qoraane (le ʺrʺ roulé) Kachriid (le ʺrʺ roulé) note que quand les
cités se corrompent on ne juge plus les
gens qu’à la quantité de leurs richesses quelle que soit l’origine de ces
richesses.
La
matière prime tout et on ne tient plus aucun compte des valeurs morales.
Ainsi
donne-t-on aux nantis les rênes du pouvoir et c’est à partir de ce moment qu’ils
donnent libre cours à leur cupidité et à leurs vices.
Nous
voyons aujourd’hui la banque présider absolument au sort de notre planète et
c’est ce qui explique très bien notre chute vertigineuse dans les gouffres de
l’immoralité et de l’injustice avec leur cortège de drames et de sang.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op.cit, note en bas de la page 366.
[4]
Violent morale et justice.
[5]
Contre la cité.
[6]
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Al-i-sraa-e (le ʺrʺ roulé),
aayate 16 (verset 16).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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