Abdelila[1]
Benkirane, [2]
ex-« secrétaire général » du PJD,[3] ex-
« chef du gouvernement »,[4] a
confirmé qu’il bénéficie, comme beaucoup d’autres, d’une pension
exceptionnelle, par la volonté du roi.
Il a
confirmé également[5]
qu’il possède une voiture appartenant à « l’État », toujours par la
volonté du roi.[6]
Les « cadeaux »
du roi à certains de ses sujets, ont toujours fait partie des pratiques du
palais pour alimenter et entretenir la soumission.
Au
Maroc, pays de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[7] le
régime de l’imposture qui continue de piétiner la dignité, d’humilier, de sévir,
et d’user de son mépris des populations qu’il ne voit que serviles, sait
acheter quiconque peut être « utile » à son imposture.
Le roi, maintenu à la
« tête » de « l’État » par ses employeurs du système
colonialo-impérialo-sioniste, continue de jouir de la cérémonie d’allégeance
mise en scène, chaque année, avec « les dignitaires du régime », des
figurants s’inclinant devant l’idole qu’ils doivent glorifier et vénérer.
Le « gouvernement », les « hauts
fonctionnaires », les « hauts gradés », les « élus »,
et autres, constituent pour le régime de l’imposture, les figurants serviles de
la supercherie.
La
mascarade dite « politique » permet à des sujets de tout bord de
s’adonner, à la danse lascive, en rêvant de faire partie du « harem »
du régime de l’imposture, ne serait-ce que pour un court instant.
Bien
sûr, il y a la phraséologie trompeuse qui a fait, qui continue de faire,qui
fera des victimes sans nombre, dans tous les domaines, mais cela n’empêche pas,
n’a pas empêché et n’empêchera pas ces sujets de continuer à faire
« chchiikha ».[8]
Le
« Harem » étant, bien entendu, sous le contrôle du système colonialo-impérialo-sioniste.[9]
BOUAZZA
[1] ‘abd
Alilaah (la première lettre du prénom ‘abd Alilaah c’est le lettre ‘ (‘iine)
qui n’existe pas dans l’alphabet français, et non la lettre a (qui n’est donc
pas écrite ici en lettre majuscule).
[2]
Ben Kiraane (le ʺrʺ roulé).
[3]
Parti de la Justice et du Développement.
Ce
parti se réclame de l’Islaam, tradition suivie par beaucoup d’autres dans des
contrées dites ʺmusulmanesʺ, et qui, lorsqu’ils sont au ʺgouvernementʺ,
continuent des pratiques qui n’ont rien à voir avec les enseignements de
l’Islaam pour gouverner.
[4]
De novembre 2011 à avril 2017, selon le calendrier dit grégorien.
Période durant laquelle, comme ses prédécesseurs, il s’est
soumis aux directives du palais.
Le ʺsecrétaire généralʺ du PJD ne mettait pas la
cravate.
Mais lorsqu’il a été convoqué par le roi afin qu’il le
nomme ʺchef du gouvernementʺ, il lui a été ordonné de mettre la cravate.
Au Maroc, le roi décide de la tenue vestimentaire et
impose à qui il veut la tenue dite traditionnelle, la tenue dite moderne, ou
une autre tenue.
Le ʺsecrétaire généralʺ du PJD a donc exécuté ce qui
lui a été ordonné.
Il a ʺexpliquéʺ après, à la télévision où il a été
autorisé à le faire, que s’il ne mettait pas la cravate avant, c’était parce
qu’il ne savait pas faire le nœud.
Et depuis, la question du ʺnœud cravatienʺ » a
été tranchée.
[5]
Telquel 21 janvier 2019 (internet), Alquds Alarabi (alqods al’arabii).
[6] C’est
par cette volonté qu’ils obtiennent des nominations pour occuper des fauteuils
moelleux afin de s’enrichir, des fermes, des terrains, des villas, des
appartements de luxe, des voitures, de l’argent, et de multiples autres
ʺcadeauxʺ.
[7] Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au
Maroc, occupé par la France, l’Espagne, et autres, occupation dite
″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat
moribond, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le
sultan, protégé, est alors devenu roi, au service de ce système.
[8] De l’arabe ″achchaykha″ (chchiikha) au singulier,
féminin de ″achchaykh″ (chchiikh), qui veut dire personne âgée, mais désigne,
dans l’usage courant, un chef de clan ou de tribu.
Au Maroc, le mot au masculin désigne un indicateur placé
par l’administration pour tenir informé le représentant du ″ministère de l’intérieur″, le
caïd (alqaaid) des faits et gestes des populations sous sa surveillance, mais
s’applique aussi au chef d’une troupe de chiikhaate (pluriel de chiikha).
″Chchiikha″ désigne la pute participant par des danses
lascives et des chants vulgaires, à entretenir la débauche en de multiples
occasions.
[9] Je ne fais que reprendre beaucoup de ce dont j’ai
déjà parlé.
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