C’est
une personne qui dissimule, ment, dupe, triche, trompe.
Elle
fait semblant de croire que l’autre, même s’il n’ignore pas ce qu’elle est, ne devine
rien.
Cette
personne a commencé très tôt son apprentissage dans ce domaine.
Pour
que ses parents[1]
croient qu’elle est « parfaite », elle a vite appris à leur cacher
son jeu, à les berner, et autres.
Elle
a fini par penser qu’elle est apte à les leurrer tout le temps, à faire ce
qu’il faut pour que n’apparaisse pas ce qu’elle
veut camoufler : une sainte nitouche en apprentissage.
Elle
s’est mise alors à agir de cette façon avec les autres :
Dissimuler,
mentir, duper, tricher, tromper, recourir à la dénégation, à la simulation,
user de subterfuges, caresser dans le sens du poil, afin de ne faire qu’à sa
tête.
Elle
s’attribue le rôle de « la victime », de « la gentille », malmenée
par « les coupables », « les méchants », jugés responsables de ce qu’elle cause.
Ainsi,
lorsqu’une personne ne s’en laisse pas compter, ne supporte pas ses sautes
d’humeur, ne cède pas à ce qu’elle veut, a raison face à ses divagations, elle ne
peut pas l’admettre, tente de l’avoir à l’usure, et quand elle n’y arrive pas, elle
ne cache plus qu’elle est hystérique, malveillante, mauvaise, malsaine, dangereuse,
prête à tout contre la personne qui ne cède pas à ses caprices.
Elle ne se préoccupe pas des conséquences de ses
comportements blâmables, ne s’inquiète pas de leur gravité, s’en fout
complètement.
Elle
interprète tout selon ce qui l’arrange, ce qui lui convient.
Elle
est dominée par ses envies, ses pulsions, ses impulsions, et considère toute
remarque la concernant, comme une agression.
Elle
est allergique à tout ce qui est susceptible de la contrarier.
Une
attitude qui se confond avec la pathologie du sentiment de « la toute
puissance », comme disent certains soignants.[2]
Dans
ce domaine, elle ne manque pas de constance.[3]
BOUAZZA
[1]
Sa mère, son père, ou les deux.
[2]
L’expression utilisée par les "psy" s’applique à la personne atteinte de
la maladie qui consiste à "s’auto-glorifier" quoi qu’il arrive.
[3] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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