dimanche 20 janvier 2019

UNE SAINTE NITOUCHE EN APPRENTISSAGE


C’est une personne qui dissimule, ment, dupe, triche, trompe.
Elle fait semblant de croire que l’autre, même s’il n’ignore pas ce qu’elle est, ne devine rien.
Cette personne a commencé très tôt son apprentissage dans ce domaine.
Pour que ses parents[1] croient qu’elle est « parfaite », elle a vite appris à leur cacher son jeu, à les berner, et autres.
Elle a fini par penser qu’elle est apte à les leurrer tout le temps, à faire ce qu’il faut pour que n’apparaisse pas ce qu’elle veut camoufler : une sainte nitouche en apprentissage.
Elle s’est mise alors à agir de cette façon avec les autres :
Dissimuler, mentir, duper, tricher, tromper, recourir à la dénégation, à la simulation, user de subterfuges, caresser dans le sens du poil, afin de ne faire qu’à sa tête.
Elle s’attribue le rôle de « la victime », de « la gentille », malmenée par « les coupables », « les méchants », jugés  responsables de ce qu’elle cause.
Ainsi, lorsqu’une personne ne s’en laisse pas compter, ne supporte pas ses sautes d’humeur, ne cède pas à ce qu’elle veut, a raison face à ses divagations, elle ne peut pas l’admettre, tente de l’avoir à l’usure, et quand elle n’y arrive pas, elle ne cache plus qu’elle est hystérique, malveillante, mauvaise, malsaine, dangereuse, prête à tout contre la personne qui ne cède pas à ses caprices.
Elle ne se préoccupe pas des conséquences de ses comportements blâmables, ne s’inquiète pas de leur gravité, s’en fout complètement.
Elle interprète tout selon ce qui l’arrange, ce qui lui convient.
Elle est dominée par ses envies, ses pulsions, ses impulsions, et considère toute remarque la concernant, comme une agression.
Elle est allergique à tout ce qui est susceptible de la contrarier.
Une attitude qui se confond avec la pathologie du sentiment de « la toute puissance », comme disent certains soignants.[2]
Dans ce domaine, elle ne manque pas de constance.[3]
  
BOUAZZA


[1] Sa mère, son père, ou les deux.
[2] L’expression utilisée par les "psy" s’applique à la personne atteinte de la maladie qui consiste à "s’auto-glorifier" quoi qu’il arrive.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire