samedi 5 août 2023

ASSAYYIDA LAÏLAA

J’étais enfant et son nom m’était familier.
Je devais avoir plus de douze ans.
Est-ce que je me souviens de ce qu’elle disait à la radio ?
Non.
Je viens d’apprendre que dans les émissions « ‘andii mochkil »[1] et « ma’a al’aaila »,[2] elle traitait de multiples questions concernant la société au Mghrib.[3]
Elle avait commencé à travailler à la radio avant la fin des années cinquante, en mille-neuf-cents cinquante-huit parait-il.[4]
Elle avait à peine vingt ans.
Les émissions qu’elle animait étaient très suivies, et des marocaines parlaient d’ssayyida laïlaa (Malika Médianii), comme d’une voisine.
Elle vient de mourir en ce début du mois d’août 2023, à l’âge de quatre-vingt quatre-ans.
« Innaa lillaah wa innaa ilayhi raji’oune ».[5] 
 
BOU’AZZA
[1] J’ai un problème.
[2] Avec la famille.
[3] Le « r » roulé, Maroc.
[4] Selon le calendrier grégorien.
[5] Le « r » roulé.
« Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons »
Alqoraane (Le Coran), sourate2 (chapitre 2), Albaqara (le « r » roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans sa traduction du Qoraane (le « r » roulé) Kachriid (le « r » roulé) note que « la formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle « istirjaa’e » (le « r » roulé).
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ? »
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.


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