samedi 12 août 2023

ENCORE AU SUJET DE LA JUSTICE ENTRE LES ENFANTS EN ISLAAM

 


Des parents se réclament de l’Islaam,[1] mais ne se préoccupent pas d’être justes avec leurs enfants, favorisent, injustement, l’un au détriment de l’autre, ne se soucient pas de l’exemple qu’ils donnent, de l’éducation qu’ils prodiguent, des enseignements qu’ils transmettent.
L’enfant, garçon ou fille, est un dépôt,[2] confié aux parents par le Seigneur des univers.[3]
Les parents ont la responsabilité de faire de leur mieux pour s’occuper du garçon comme de la fille.
À travers le temps et l’espace, les enseignements du Message d’Allaah[4] ont été délaissés.
Pour nous sortir des ténèbres à la Lumière, Allaah Le Miséricordieux a envoyé Mohammad, Son ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, avec la mission de nous transmettre Alqoraane[5] qui est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah.
Dans une société où des parents mettaient fin à l’existence ici-bas[6] de leurs filles, à la naissance[7], en pensant qu’elles étaient un problème dont il fallait se débarrasser au plus vite,[8] sans se soucier de la vie dernière,[9] Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, aimait qu’on l’appelle « le père des filles ».[10]
Il a lutté durement pour combattre les injustices, et n’a pas cessé de rappeler les enseignement de l’Islaam.
Anas Ibn Maalik qu’Allaah le bénisse, raconte qu’un jour, un homme était assis avec le Prophète sur lui la bénédiction et la paix, lorsque le fils de cet homme est arrivé.
Le père l’a embrassé et l’a fait asseoir sur ses genoux.
Puis, lorsque sa fille est arrivée, il l’a faite asseoir à côté de lui.
Le Prophète sur lui la bénédiction et la paix, avait alors fait savoir au père qu’il fallait qu’il soit juste entre les deux enfants.[11]
Nous nous réclamons de l’Islaam, mais que faisons-nous de ses enseignements ?
Est-ce que nous pensons à la vie dernière ?
Comment ?
Est-ce que nous ne sommes pas préoccupés par l’ego ?
Est-ce que, nous ne cherchons pas l’ostentation ?
Est-ce que nous n’agissons pas pour récolter des flatteries ?
Est-ce que nous ne visons pas à accumuler,[12] encore accumuler, toujours accumuler ?
Est-ce que nous faisons de notre mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande ?
Des parents ne se préoccupent pas d’être justes avec leurs enfants, favorisent, injustement, l’un au détriment de l’autre, ne se soucient pas de l’exemple qu’ils donnent, de l’éducation qu’ils prodiguent, des enseignements qu’ils transmettent.
Le Jour de la Résurrection,[13] nous aurons à rendre des comptes y compris si nous n’avons pas fait de notre mieux pour appliquer la justice entre nos enfants.
Qu’Allaah nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane,[14] à ceux et à celles qui suivent sa voie, la mauvaise voie, la voie de l’Enfer.
Qu’Il nous éclaire et nous soutienne pour continuer la marche, afin que nous soyons parmi les heureux dans la vie ici-bas et dans la vie dernière.
Qu’Il nous aide à faire de notre mieux pour l’Aimer comme Il doit être Aimé, pour l’Adorer[15] comme Il doit être Adoré.
Qu’Il nous guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[16]
Qu’Il nous couvre de Son Amour et déverse sur nous Son infinie miséricorde.
Qu’Il fasse que nous soyons parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, la bonne Voie pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[17] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[18]
 
 
 
BOU’AZZA
[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
[2] Amaana.
[3] Rabb al’aalamiine (le « r » roulé).
[4] Le Message d’Allaah depuis Aadame jusqu’à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix, est Un.
C’est le même Message.
Il concerne les univers.
Les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont tous eu pour mission de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son essence qui est l’unicité, attawhiid :
Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Il n’y a d’Allaah qu’en Allaah.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
[5] Le « r » roulé, Le Coran.
[5] Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid (les ″r″ roulés) écrit que les anciennes Écritures étaient des codes transitoires qui devaient tous être abrogés par les révélations suivantes.
Alqoraane étant la forme définitive et parfaite du Livre, Allaah a pris en charge de le sauvegarder jusqu’à la fin du monde ; tandis que tous les autres Livres ont été plus ou moins défigurés, Alqoraane est resté intact, tel qu’il a été révélé à Mohammad, l’ultime Messager, et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 338.
[6] Addoneyaa.
[7] Ce phénomène existe en Chine par exemple où l’État impose à chaque couple de n’avoir qu’un seul enfant.
Le garçon étant préféré à la fille, cette dernière est éliminée afin que le couple puisse tenter d’avoir un garçon.
D’une manière générale, s’agissant de l’infanticide commis le jour de la naissance du bébé, on parle de « néonaticide ».
Il peut s’agir d’un garçon ou d’une fille.
C’est un crime très répandu partout.
Il est appréhendé de multiples façons.
En France par exemple, des bébés tués et congelés, sont régulièrement découverts.
Ces crimes sont expliqués de diverses manières, s’appuyant sur des approches dites « psychologisantes ».
[8] Ceux et celles qui ne reconnaissent pas les bienfaits d’Allaah, continuent, sans pour autant l’admettre, de commettre, dans de multiples domaines, d’innombrables méfaits.
[9] Alaakhira (le « r » roulé), l’au-delà.
[10] Abou albanaate.
Ses trois fils sont morts avant le début de sa mission d’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Ses quatre filles ont connu cette mission.
Il a eu un fils vers la fin de sa vie qui est décédé peu de temps après sa naissance.
Lorsque Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, est mort, une seule de ses filles était encore vivante.
Elle est morte quelques mois après le décès de son père.
Qu’Allaah les couvre tous et toutes de Sa miséricorde.
Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons.
[11] Hadiite rapporté par Albazzaar (le « r » roulé).
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[12] Les richesses matérielles.
[13] Yawme alqiyaama.
[14] À satan, à ibliis.
[15] L’adoration, al’ibaada.
[16] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[17] Raadiya mardiya (les r roulés).
[18] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le « r » roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.



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