jeudi 3 août 2023

COMMENT SAUVER L’ENFANT OTAGE


Dans les années soixante dix[1] j’ai écrit dans un quotidien du Maroc, un article sur le travail des enfants et les horreurs de leur exploitation.
C’est un fléau qui continue.
Mille et un documents ont été consacrés, sont consacrés à cette catastrophe qui reste d’actualité.
L’histoire et la réalité contemporaine sont jalonnées des souffrances causées par les innombrables maltraitances des enfants à travers le temps et l’espace.
Les crimes ne se comptent plus, et dans ce domaine, ils dépassent, dans l’abjection,  tout ce qui est imaginable.
En Occident par exemple, des enfants à partir de cinq ans étaient employés par le patronat qui les maintenait à la tache, y compris dans des mines, pendant plus de douze heures par jour.
Beaucoup mourraient.
Aujourd’hui, un peu partout, dans des pays dits sous-développés qui sont sous la domination du système colonialo-impérialo-sioniste, des enfants continuent d’être maltraités, exploités, subissent tous les sévices, et ne peuvent se défendre contre leurs tortionnaires.
Ils continuent d’être livrés par leurs propres parents, écrasés par la misère, à des malfaiteurs qui les utilisent comme main d’oeuvre dans tous les domaines, et qui parfois les tuent.
Ce n’est pas de ces enfants que je veux parler, mais de ceux qui, en famille, sont exploités par leurs parents, sous couvert de les « éduquer afin de les préparer à l’autonomie ».
Blablabla.
Les parents de ce genre, qui se déchargent sur l’enfant de multiples taches, sont légion.
Ces parents recourent à l’autoritarisme qui entraîne, dans plusieurs cas, la tyrannie dans ses multiples composantes, et ses diverses conséquences.
Ils imposent à l’enfant de se conformer à ce qu’ils désirent, d’obéir au doigt et à l’oeil afin de ne pas subir les colères qui le terrorisent, et autres punitions.
Ces parents prennent l’enfant en otage.
Leur propre enfant.
Ces parents veulent que l’enfant se comporte selon leurs ordres et exécute ce qui lui est ordonné : ils causent d’énormes dégâts, et doivent être empêchés de nuire.
Ils s’entêtent à vouloir faire croire qu’ils sont dans leur « bon droit ».
Ils continuent, imperturbables, d’avoir des attitudes et de tenir des discours que le simple bon sens n’accepte pas, que les règles les plus simples, les plus élémentaires de l’éducation rejettent.
Comment sauver l’enfant otage ?[2] 
 
BOU’AZZA
[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com


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