« Faut
pas rêver ».
Une émission
de télévision dite de découvertes, qui diffuse des documentaires sur divers
pays.
Elle
dure depuis 1990,[1]
avec des restructurations, des modifications, et autres.
Cette
semaine, le thème du documentaire était sur la « Tanzanie, du Kilimandjaro
à Zanzibar ».[2]
Je
regardais cette émission assez régulièrement, lorsqu’elle était présentée par
Laurent Bignolas.[3]
Puis
j’ai cessé de le faire.
Je
me suis remis à la regarder de nouveau, bien que de manière très irrégulière.
Elle
est présentée depuis 2014, par Philippe Gougler.[4]
Le
Kilimandjaro, le cratère du Ngorongoro, les animaux, les pierres précieuses
m’ont fait penser à la documentation sur un voyage que j’ai préparé dans le
cadre professionnel au début des années 90 pour des employés d’une
administration, et auquel je n’ai pas participé.
Mais
je me suis surtout replongé dans des souvenirs d’une période où jeune étudiant
dans les années soixante dix, je participais avec enthousiasme à des échanges
sur les mouvements de libération en Afrique et ailleurs.
Échanges
animés dans les milieux universitaires qui après les événements de mai 1968, se
sont lancés dans d’infinis débats sur le système colonialo-impérialo-sioniste,
entre autres. [5]
Nyerere
était considéré par des étudiants comme un révolutionnaire en lutte pour l’Afrique
libérée.[8]
Un
révolutionnaire qui, dès son installation comme président en 1964, a réalisé
l’unification du Tanganyika et de Zanzibar, pour faire la Tanzanie.[9]
Zanzibar.
Je
n’ai jamais compris pourquoi beaucoup de personnes en France, font de Zanzibar
ce que l’émission n’a pas manqué d’alimenter et d’entretenir.
Un
lieu mythique, un mirage, un mystère que des explorateurs, des écrivains, et
autres, ont essayé de percer, un croisement harmonieux de cultures multiples.
Stone
town, la ville de pierre aux cinq cents portes sculptées est dite endroit à
couper le souffle, espace sublime, fascinant, baignant dans des couleurs et des
parfums inimaginables, au bord d’une mer magique, et avec une joie de vivre inégalée,
un bonheur communicatif.
Ces
clichés mis de côté, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que Zanzibar
est un archipel de l’océan Indien, colonie de la Grande-Bretagne depuis 1890.[10]
Le
territoire était, parait-il, dénommé Zinej par des marchands arabes, en raison
de la couleur noire des habitants de la côte Est de l’Afrique.
Depuis
l’Antiquité, ce territoire constitué un centre marchand, qui plus tard a été
dominé par le sultanat d’Oman[11] dont il
s’est séparé, pour constituer un
sultanat 1861.
Il
était réputé pour le clou de girofle et la traite des esclaves.[12]
Les
échanges enthousiastes de jadis sur les mouvements de libération en Afrique et
ailleurs, ont pris d’autres tournures.
Le
système colonialo-impérialo-sioniste sévit toujours.
Partout.
En
Afrique, comme tout le monde le sait, l’esclavage a fait des ravages.
Les
crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Les
régimes mis en place par la supercherie de « l’indépendance dans
l’interdépendance », et autres,[13]
continuent de faire ce que leurs employeurs du système
colonialo-impérialo-sioniste, leur demandent, afin que le continent africain,
et d’autres lieux ailleurs, restent une décharge d’immondices dans tous les
domaines : la merde continue de gicler de partout, nauséabonde.
Les
colonies et autres contrées dites du « tiers-monde », restent pour
les métropoles des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des
marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des
terrains d’expérimentations des armements, des lieux de pédophilie et autres « loisirs
pour touristes », des dépotoirs multiples et variés.
Depuis
un certain temps, par la miséricorde d’Allaah, je connais les arrières pensées
des imposteurs d’hier et d’aujourd’hui, la corruption, la servilité, les
compromissions, les trahisons, les viols, les crimes, les tortures du présent
et du passé, les êtres fracassés, les rêves détournés, les espoirs évanouis et
les esprits souillés.
Je
sais que rien n’arrêtera la marche.
« Et l’avenir est à la piété ».[15]
BOUAZZA
[1]
Selon le calendrier dit grégorien.
[2] France
3, mercredi 15 mars 2017.
[3] De 1999
à 2009.
[4] Voir
Wikipédia (internet).
[5]
Événements attribués à une révolte estudiantine qui s’est vite étendue à
diverse classes sociales.
Une sorte de dénonciation des ʺinterditsʺ.
Il est interdit d’interdire, disait un slogan.
Le sexe sans frontière et la drogue par exemple, sont
devenues synonymes de liberté.
Comme pour d’autres événements, la nature réelle de
ceux de mai 1968 reste complexe.
[6] Julius
Nyerere, installé comme ʺchef d’Étatʺ de 1964 à 1985.
[7] Colonie
de la Grande Bretagne, elle a bénéficié comme d’autres colonies de
ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, statut octroyé par le système
colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la
multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins
de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
Je
ne voyais pas cela à cette époque.
[8] Il est
mort en 1999 à Londres, dans un hôpital de la métropole, suivant en cela le
chemin des ʺdirigeantsʺ installés dans les colonies, et qui se font toujours
soigner dans les métropoles, chez leurs employeurs.
[9]
Contraction de Tanganyika et de Zanzibar.
[10]
Suite à une entente entre les colonialistes pour le partage de l’Afrique.
[11] 'omaane.
[12]
Le giroflier nécessitant de la main d’oeuvre, la traite des esclaves a été très
largement développée.
Voir Wikipédia (internet).
[13]
ʺL’indépendance nationaleʺ, ʺla révolution nationaleʺ, ʺla révolution
populaireʺ, et autres.
Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la
tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge,
le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture,
l’enfermement, la négation de l’être humain.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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