Dans
un lieu aménagé, comme d’autres en France, des personnes qui Adorent Allaah, se
retrouvent pour prier et étudier le Message d’Allaah.
En
ce matin du début du printemps, ces personnes se préparent, avec humilité, concentration,
recueillement, confiance, reconnaissance, amour pour salaate assobh.[1]
Cette
prière du matin est de rak’yatayne[2]
Dans
un livre,[3]avant le
retour de l’écrivain, Léopold Weiss,[4] à
l’Islaam,[5] celui-ci
avait noté qu’il se sentait «dérangé de voir une prière se combiner avec des
mouvements presque mécaniques du corps». Il avait alors demandé à l’imame :
“Croyez-vous
vraiment que Dieu[6]
attende de vous, pour Lui témoigner votre respect, ces mouvements
d’inclinaison, d’agenouillements et de prosternation ? Ne serait-il pas
préférable de regarder en soi même et de prier dans le silence de son
cœur ? Pourquoi tous ces mouvements du corps ?”
L’imame
répondit :
“De
quelle autre manière devrions-nous adorer Dieu ? N’a-t-Il pas crée l’âme
aussi bien que le corps ? Les choses étant ainsi, l’homme ne doit-il pas
prier avec son corps aussi bien qu’avec son âme ? Écoutez, je vais vous
dire pourquoi nous, musulmans, prions comme vous nous voyez le faire. Nous nous
tournons en direction de la Kaaba, le temple sacré de Dieu à la Mecque, sachant
que les visages de tous les musulmans, en quelque lieu qu’ils se trouvent, sont
tournés dans la même direction pour la prière et que nous sommes tous comme un
seul corps, avec Lui au centre de nos pensées. D’abord nous nous tenons debout
et récitons des passages du saint Coran, nous souvenons que c’est là Sa Parole
elle-même donnée à l’homme pour qu’il mène une vie juste et droite. Puis nous
disons : «Dieu est le plus grand»,[7] nous
rappelant à nous-mêmes que personne ne mérite d’être adoré en dehors de Lui.
Nous nous inclinons profondément parce que nous L’honorons par-dessus tout et
que nous louons Sa puissance et Sa gloire. Ensuite nous nous prosternons avec
nos fronts touchant terre parce que nous sentons que nous ne sommes que
poussière et néant devant Lui, et qu’Il est notre Créateur et Protecteur
suprême. Après quoi nous relevons nos visages et restons assis, priant pour
qu’Il nous pardonne nos péchés, nous accorde Sa grâce, nous guide dans la voie
droite et nous donne santé et subsistance. Et nous nous prosternons de nouveau
et touchons la poussière avec nos fronts devant la puissance et la gloire de
l’Unique. Alors nous restons assis et prions qu’Il bénisse le Prophète Muhammad[8] qui nous
a transmis Son message, comme Il a béni les Prophètes[9] qui
l’ont précédé, et qu’il nous bénisse aussi ainsi que tous ceux qui suivent la
voie droite. Et nous Lui demandons de nous accorder le bien de ce monde comme
le bien du monde à venir. Enfin nous tournons la tête à droite, puis à gauche,
disant : «la paix et la bénédiction de Dieu soient sur vous», ainsi nous
saluons tous les justes où qu’ils soient.
C’est
ainsi que le Prophète[10]
priait ; c’est ainsi également qu’il a enseigné la prière à ses disciples
dans tous les temps, de manière qu’ils se soumettent volontairement à Dieu – ce
qui est le sens du mot Islam – et
qu’ils soient de la sorte en paix avec Lui de même qu’avec leur propre
destinée.”[11]
L’imame[12] n’avait
pas prononcé exactement ces paroles. L’écrivain a trouvé les mots pour en
transmettre le sens, et c’est ce qui lui a ouvert «la première porte menant à
l’Islam.»[13]
D’autres
avant, ont restitué ce sens :
«Un
rayon rose jaillit de l’horizon, les étoiles palissent, et une voix rythmée
s’élève, dans le silence de l’aube :
“ Allah est le plus grand ! Il n’y a de
Dieu qu’Allah, et Mohammed est le Prophète d’Allah ! Venez à la
prière ! Venez au salut !...” […].
Les
Musulmans qui sommeillaient encore, enveloppés dans leur draperies blanches et
semblables à des linceuls, se lèvent en sursaut, tels des ressuscités ;
ils s’empressent vers les fontaines, où ils accomplissent leurs ablutions, puis
purs de corps et purs de pensée, ils se groupent par longues files, coude à
coude, tous tournés dans une même direction, celle de la Kaâba Sainte de Mecca.
Le
corps droit, la tête légèrement penchée, les yeux baissés, immobiles dans les
longs plis de leurs vêtements, ils semblent métamorphosés en un peuple de
statues. A l’exemple de l’Imam, placé devant eux, dans le même sens, et annonçant
chaque phase de la prière par le takbîr : “Allah est le plus grand !” ils élèvent tous leurs mains
grandes ouvertes à hauteur de leurs tempes, en témoignant leur extase devant la
toute puissance du Maître des Mondes, puis tous, d’un même mouvement, ils
courbent leurs dos et s’inclinent profondément devant Sa Suprême Majesté.
Mais
ce geste ne leur suffit pas pour exprimer toute l’humilité de leurs âmes ;
alors, ils s’effondrent vers la terre, se prosternent en y imprimant pieusement
leurs fronts, leurs nez, et demeurent quelques instants dans cette attitudes de
suppliants, comme écrasés sous le poids du Ciel tout entier, qui se serait
prosterné avec eux… Enfin ils redressent leurs poitrines et demeurent assis,
les deux genoux à terre, la tête accablée sous le fardeau de leur ferveur. Une
salutation, accompagnée d’un mouvement du visage à droite, puis à gauche, et
s’adressant aux deux Anges qui ne cessent d’accompagner tout Croyant, termine
la prière.
[…]
ces gestes expressifs et simples, dans lesquels la dignité s’allie si
parfaitement à l’humilité […] constituent le spectacle d’Adoration le plus
poignant que l’on puisse imaginer.
Chaque
jour, à chacun des instants où le soleil change la couleur de ses rayons :
à son aube empourprée, à son midi flamboyant, et à son déclin doré, à son
coucher jauni par la tristesse de sa disparition, et à son ensevelissement dans
les voiles bleutés de la nuit, non seulement dans les mosquées,[14] mais
dans les maisons et dans les rues, dans les cafés et dans les souks, dans les
campagnes et dans les déserts, isolés ou par groupes en quelque lieu qu’ils se
trouvent, sans avoir besoin de l’appel du Muezzin[15] ni de
la direction de l’Imam, tous les musulmans doivent interrompre leurs
occupations et même leurs pensées, pendant quelques minutes, pour glorifier
ainsi le Bienfaiteur.
[…]
les Fidèles se tournent cinq fois par jour vers la Kâaba Sainte de Mecca, et
leurs […] prières s’y gerbent, pour s’élever jusqu’au Très-Haut et Lui
témoigner l’inaltérable gratitude de l’âme islamique.»[16]
La prière
est l’un des piliers majeurs du Message d’Allaah, la clé de voûte de
l’Adoration[17]
du Créateur.
En
dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine
d’esprit et pubère, d’accomplir la prière durant l’existence ici-bas.[18]
Les
cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse.[19]
Tous
les Prophètes et Messagers,[20] sur eux
la bénédiction et la paix, accomplissaient la prière et avaient pour mission de
l’enseigner.[21]
À
l’heure de chacune des cinq prières quotidiennes obligatoires, aladaane[22] est
accompli par almoaddine.[23]
Il est fait du masjid vers
l’extérieur lorsque cela est possible.[24]
Bilaal,[25]
qu’Allaah le bénisse, a été parmi les premiers compagnons du Prophète et
Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, au moment où celui-ci
commençait sa mission et était attaqué, insulté, dénigré, injurié, accusé de
mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, menacé,
pourchassé, parce qu’il rappelait le fondement du Message d’Allaah,[26]
l’unicité[27]
qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande,
et à ne rien Lui associer.[28]
Bilaal,
qu’Allaah le bénisse, était parmi les premiers résistants.
Les
tortures destinées à l’achever, n’ont fait que renforcer sa foi.
Il a
survécu aux supplices.
L’une
des premières résistantes à cette époque, Soumayya qu’Allaah la bénisse, a été
assassinée, après d’horribles tortures, par Abou Jahl.[29]
Yaaçir[30]son
époux qu’Allaah le bénisse, a été aussi assassiné sous la torture.
‘Ammaar,[31] leur
fils a subi également des tortures, a été soumis à de terribles supplices et a
failli être assassiné.
Comme
d’autres croyants et croyantes, Bilaal, qu’Allaah le bénisse, a effectué
Alhijra[32] à
Almadiina où il été choisi comme moaddine par le Prophète et Messager sur lui
la bénédiction et la paix.
À la libération de Makka, il a
appelé à la prière, du haut d’Alka’ba.[33]
Il
est retourné avec Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix à Almadiina où ce dernier a rejoint l’au-delà.[34]
Bilaal,
qu’Allaah le bénisse, s’était alors installé à Dimachq.[35]
Il a
été rapporté que peu de temps avant la fin de son existence ici-bas, alors
qu’il était toujours installé à Dimachq, il a vu en rêve le Prophète et
Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix qui lui demandait pourquoi
il ne lui rendait pas visite.
Après
ce rêve, il s’est rendu auprès du Prophète et Messager Mohammad sur lui la
bénédiction et la paix, enterré à Almadiina.
À l’aube, il a accompli
aladaane.
L’émotion
était à son comble.
Les
croyants et les croyantes de l’époque avaient cette voix en eux, la voix qui
pendant des années avant la fin de l’existence ici-bas du Prophète et Messager
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, a appelé à la prière.
Lorsque
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a
quitté ce monde, Bilaal, qu’Allaah le bénisse, submergé par l’émotion
n’arrivait plus à accomplir aladaane.
Il
avait alors renoncé à le faire et avait quitté Almadiina pour Dimachq.
En
ce matin du début du printemps, dans un lieu aménagé, comme d’autres en France,
c’est l’heure d’alaadaane.
Almoaddine
se lève et commence le premier appel à la prière :
Allaah Est Plus Grand, Allaah
Est Plus Grand.
Allaah Est Plus Grand, Allaah
Est plus Grand.
Je témoigne qu’il n’y a d’autre
Ilaah qu’Allaah,
je témoigne qu’il n’y a d’autre
Ilaah qu’Allaah.
Je témoigne que Mohammad est le
Messager d’Allaah,
je témoigne que Mohammad est le
Messager d’Allaah
Venez à la prière, venez à la prière.
Venez au succès, venez au succès.
La prière est mieux que le
sommeil,[36]
la prière est mieux que le
sommeil.
Allaah Est Plus Grand, Allaah
Est Plus Grand
Les personnes se lèvent, et
chaque personne accomplit la prière d’alfajr.[39]
Cette prière ne fait pas partie
des cinq prières obligatoires, mais elle est vivement recommandée.
Elle s’accomplit après le
premier appel à la prière d’assobh, et avant le deuxième appel à la prière.[40]
Elle comprend rak’atayne, comme
celle d’assobh.[41]
Chaque personne l’accomplit
seule, c’est à dire qu’elle ne s’accomplit pas en commun dirigée par alimaame.[42]
Toujours en ce matin du début
du printemps, dans un lieu aménagé, comme d’autres en France, almoaddine se
lève pour le deuxième appel à la prière, alimaame prend place, toutes les personnes
se lèvent et s’alignent.
Entre le premier appel et le
deuxième appel, il y a un temps plus ou moins long.
Le temps parfois pour les
personnes qui ne sont pas en ablutions[43] de les
faire,[44] le
temps de faire, pour les personnes qui le veulent, une prière avant la prière
obligatoire, le temps de se concentrer et de ce recueillir pour ce sublime
rendez-vous qu’est la prière, rendez-vous accordé par Allaah à l’être humain[45]
plusieurs fois par jour.
Et quel rendez-vous est-il plus
important que celui-là ?
Le second appel n’est fait que
lorsque alimaame est prêt pour diriger la prière.
Almoaddine commence alors le
deuxième appel :
Allaah Est Plus Grand, Allaah
Est Plus Grand.
Je témoigne qu’il n’y a d’autre
Ilaah qu’Allaah,
Je témoigne que Mohammad est le
Messager d’Allaah,
je témoigne que Mohammad est le
Messager d’Allaah
Venez à la prière, venez au succès,
la prière commence, la prière
commence.
Allaah Est Plus Grand, Allaah
Est Plus Grand
Il n’y a d’autre Ilaah
qu’Allaah.[46]
Et la prière s’accomplit avec
recueillement et émotion devant Allaah, Le Maître univers.[47]
Ceux
et celles qui rêvent depuis toujours d’éradiquer l’Islaam, continuent de
mobiliser tout ce qu’ils peuvent à cet effet.
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les
agressions ne se comptent plus.
Les hostilités, ne s’arrêtent pas.
La
désinformation ne recule devant rien.
Les
amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la
règle.
Et
les pires tromperies sont à l’oeuvre.
Mais
la résistance des croyants et des croyantes se poursuit.
Cette
résistance ne date pas d’aujourd’hui.
Rien ne l’arrêtera.
« Et l’avenir est à la piété ».[48]
BOUAZZA
Allaah.
[1]
La prière du matin, à l’aurore, au moment qui suit l’aube et précède le lever
du soleil.
Pour celles qui le peuvent, ces personnes se
retrouvent pour les autres prières de la journée.
[2]
Le ʺrʺ roulé, un cycle d’actes de deux fois une rak’a.
Se reporter à la documentation concernant
l’accomplissement de la prière en Islaam.
[3] Muhammad
Asad, Le chemin de la Mecque, Paris,
Fayard, 1976.
[4] Il est né en 1900 en Europe
centrale et a rejoint l’au-delà le 20 février 1992 en Espagne (selon le
calendrier dit grégorien).
Il est enterré au cimetière musulman à
Grenade.
Il a passé son enfance en Galicie
orientale, à Lwow, territoire à l’époque rattaché à l’Autriche.
De famille aisée matériellement, son
grand-père maternel était un banquier fortuné.
Son père, avocat avait nourri l’ambition
de devenir physicien, alors qu’on espérait le voir opter pour le rabbinat,
comme d’autres membres de la famille, dont le grand-père paternel de Léopold
Weiss.
Celui-ci a bénéficié dans sa formation de
cours assez poussés, relatifs au judaïsme et à l’hébreu.
Plus tard, en 1926, il a choisi de
retourner à l’Islaam et de s’appeler Muhammad Asad (Açad).
En 1953-54, il a écrit ʺLe chemin de la
Mecqueʺ qui retrace – à travers ses déplacements en Europe et au
Moyen-Orient, en Occident et en Orient dans les années vingt – les grandes
lignes de son parcours durant ses trente deux premières années qui font partie
de l’histoire de son retour à la Croyance.
ʺLe retour d’un cœur dans sa patrieʺ, avait-il écrit.
En 1960, il a décidé de traduire Alqoraane en anglais.
La traduction complète est parue en 1974.
Sa
première épouse, dont le coeur est retourné également dans sa patrie, une veuve
de douze ans son aînée, Elsa Schiemann (de son nom de jeune fille Specht),
avait choisi de s’appeler ‘Aziiza (Aziza).
Elle
est née en 1878.
Son
existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de
l’obligation du pèlerinage (alhajj), en compagnie de son époux, Mohammad Açad.
Elle
est enterrée à Makka.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à
Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des
lustres, l’État [5]
(ou une institution semblable, appelée autrement) des
croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[6]
Allaah.
[7] Allaah Est Plus Grand, et non pas Allaah Est Grand
comme c’est presque toujours le cas dans les traductions en français.
[8] Sur lui
la bénédiction et la paix.
[9] Sur eux
la bénédiction et la paix.
[10] Sur lui
la bénédiction et la paix.
[11] Muhammad Asad, op. cit, p.86.
[12]
L’imaame, alimaame.
Le
terme est utilisé ici pour désigner la personne qui dirige la prière.
Il
peut avoir d’autres significations dans d’autres contextes.
[13]
Muhammad Asad, ibid, p.87.
[14] Masjid
(pluriel masaajid), lieu de prosternation (du verbe sajada, se prosterner, et
sajda, prosternation).
[15]
Moaddine, la personne qui appelle à la prière.
[16] Etienne
Dinet et El-hadj Sliman Ben Ibrahim, La
vie de Mohammed, Alger, Maison des Livres, 1989, p 7 et 8.
Etienne
Dinet, né est né en 1861 Paris où il est mort en 1929.
C’est
en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps, qu’il est retourné
à l’Islaam.
Il
a choisi de s’appeler Naaçir Addiine, Nacer Eddine (le ʺrʺ roulé).
Cela
rappelle que les êtres humains naissent croyants.
ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils
d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne
suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, aayate 172
(verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 221.
Ainsi, l’histoire des êtres humains commence avant
leur apparition ici-bas.
Les êtres humains sont donc créés avec une disposition
naturelle à la croyance à Allaah.
Une nature conformément à laquelle ils sont croyants,
alfitra (le ʺrʺ roulé).
Des changements interviennent ensuite, tout au long de
l’existence ici-bas.
Les uns, par exemple gardent cette croyance, les
autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des
cheminements divers et des voies multiples y retournent.
C’est
le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a écrit Léopold Weiss, qui a choisi
de s’appeler Mohammad Açad, après son retour à l’Islaam.
E.Dinet
est enterré en Algérie.
[17]
Al’ibaada.
[18]
Qu’Allaah nous pardonne nos errements, nos manquements, et autres, qu’Il nous
éclaire et nous guide.
[19]
Outre les cinq prières quotidiennes, les croyants et les croyantes peuvent
accomplir d’autres prières.
[20]
Singulier, Nabiyy, Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Singulier, Raçoul (le "r" roulé), Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est
quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est
quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle,
dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en
même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
Dans un hadiite, Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des
Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et
celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents
quinze.
[21] Elle a
connu des variations à travers le temps et l’espace, et a été fixée telle que
nous la connaissons aujourd’hui, par le Créateur et enseignée par Son ultime
Messager, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[22]
L’appel à la prière.
Adaane, appel à la prière.
[23]
Le muezzin.
[24]
Lorsqu’il n’est pas possible de le faire vers l’extérieur, il reste à
l’intérieur.
[25] Bilal
qu’Allaah le bénisse, esclave noir à Makka, subissait les pires supplices en raison de la proclamation de sa
foi.
Il
a été racheté et affranchi par Abou Bakr Assiddiiq, qu’Allaah le bénisse,
compagnon de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, et chef de l’État des croyants et des
croyantes, à la fin de l’existence ici-bas de Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager, sur lui la bénédiction et la paix.
Le recours au terme ʺÉtatʺ n’exclut pas d’autres appellations bien sûr.
[26]
Le même fondement depuis Aadame (Adam), sur lui la bénédiction et la paix.
[27]
Attawhiide.
[28]
L’associationnisme, achchirk (le ʺrʺ roulé), consiste à accorder des attributs
divins à quiconque autre qu’Allaah.
Allaah
ne pardonne pas l’associationnisme et pardonne le reste à qui Il veut.
[29] ‘Amr
Ibn Hichaame Ibn Almoghiira (les ″r″ roulés), surnommé Abou Jahl (le
père de l’ignorance).
Il
s’attaquait à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et
la paix, l’injuriait et l’avait même blessé en le frappant.
Cet
ennemi d’Allaah qui rêvait d’en finir avec la résistance des croyants et des
croyantes, a été tué par les résistants et les résistantes de l’Islaam,
conduits par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et
la paix, lors de la bataille de Badr (le ″r″ roulé).
[30]
Le ʺrʺ roulé.
[32]
Le ʺrʺ roulé, l’hégire, l’exil, l’émigration, qui marque le point de départ,
l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an 1
correspond à 622).
Avant
cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à
Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des
ennemis d’Allaah.
Par la suite, ils ont retrouvé les autres croyants et
croyantes à Almadiina, Médine, Yatribe (le ʺrʺ roulé).
[33]
La Kaaba.
[34] Le lundi, 12 rabii’e alawwal de l’an 11 d’Alhijra,
correspondant au 8 juin 632 du calendrier dit Grégorien.
[35]
Damas en Syrie, Souryaa, (le ʺrʺ roulé).
[36]
Cela se dit seulement dans cet appel pour salaate assobh.
[37]
Divinité.
[38]
Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en
Islaam.
[40]
Aliqaama.
[41]
Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en
Islaam.
[42]
Selon ‘Aa-i-cha qu’Allaah la bénisse, le Prophète sur lui la bénédiction et la
paix a dit :
Les deux cycles d’actes de l’aube valent plus que le
monde et ce qu’il contient.
Hadiite rapporté par Moslime.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le
parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
[43]
Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en
Islaam.
[44]
La mosquée dispose d’un lieu pour les ablutions.
[45]
C’est de l’être humain qu’il s’agit dans ce texte.
[46]
Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en
Islaam.
[47]
Rabb al’aalamiine (le "r" roulé).
[48]
Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que reprendre ce dont je ne cesse de
parler.
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