mardi 28 mars 2017

RIEN NI PERSONNE NE DOIT ÊTRE ADORÉ EN DEHORS DE LUI


Dans un lieu aménagé, comme d’autres en France, des personnes qui Adorent Allaah, se retrouvent pour prier et étudier le Message d’Allaah.
En ce matin du début du printemps, ces personnes se préparent, avec humilité, concentration, recueillement, confiance, reconnaissance, amour pour salaate assobh.[1]
Cette prière du matin est de rak’yatayne[2]
Dans un livre,[3]avant le retour de l’écrivain, Léopold Weiss,[4] à l’Islaam,[5] celui-ci avait noté qu’il se sentait «dérangé de voir une prière se combiner avec des mouvements presque mécaniques du corps». Il avait alors demandé à l’imame :
“Croyez-vous vraiment que Dieu[6] attende de vous, pour Lui témoigner votre respect, ces mouvements d’inclinaison, d’agenouillements et de prosternation ? Ne serait-il pas préférable de regarder en soi même et de prier dans le silence de son cœur ? Pourquoi tous ces mouvements du corps ?”
L’imame répondit :
“De quelle autre manière devrions-nous adorer Dieu ? N’a-t-Il pas crée l’âme aussi bien que le corps ? Les choses étant ainsi, l’homme ne doit-il pas prier avec son corps aussi bien qu’avec son âme ? Écoutez, je vais vous dire pourquoi nous, musulmans, prions comme vous nous voyez le faire. Nous nous tournons en direction de la Kaaba, le temple sacré de Dieu à la Mecque, sachant que les visages de tous les musulmans, en quelque lieu qu’ils se trouvent, sont tournés dans la même direction pour la prière et que nous sommes tous comme un seul corps, avec Lui au centre de nos pensées. D’abord nous nous tenons debout et récitons des passages du saint Coran, nous souvenons que c’est là Sa Parole elle-même donnée à l’homme pour qu’il mène une vie juste et droite. Puis nous disons : «Dieu est le plus grand»,[7] nous rappelant à nous-mêmes que personne ne mérite d’être adoré en dehors de Lui. Nous nous inclinons profondément parce que nous L’honorons par-dessus tout et que nous louons Sa puissance et Sa gloire. Ensuite nous nous prosternons avec nos fronts touchant terre parce que nous sentons que nous ne sommes que poussière et néant devant Lui, et qu’Il est notre Créateur et Protecteur suprême. Après quoi nous relevons nos visages et restons assis, priant pour qu’Il nous pardonne nos péchés, nous accorde Sa grâce, nous guide dans la voie droite et nous donne santé et subsistance. Et nous nous prosternons de nouveau et touchons la poussière avec nos fronts devant la puissance et la gloire de l’Unique. Alors nous restons assis et prions qu’Il bénisse le Prophète Muhammad[8] qui nous a transmis Son message, comme Il a béni les Prophètes[9] qui l’ont précédé, et qu’il nous bénisse aussi ainsi que tous ceux qui suivent la voie droite. Et nous Lui demandons de nous accorder le bien de ce monde comme le bien du monde à venir. Enfin nous tournons la tête à droite, puis à gauche, disant : «la paix et la bénédiction de Dieu soient sur vous», ainsi nous saluons tous les justes où qu’ils soient.
C’est ainsi que le Prophète[10] priait ; c’est ainsi également qu’il a enseigné la prière à ses disciples dans tous les temps, de manière qu’ils se soumettent volontairement à Dieu – ce qui est le sens du mot Islam – et qu’ils soient de la sorte en paix avec Lui de même qu’avec leur propre destinée.”[11]
L’imame[12] n’avait pas prononcé exactement ces paroles. L’écrivain a trouvé les mots pour en transmettre le sens, et c’est ce qui lui a ouvert «la première porte menant à l’Islam.»[13]
D’autres avant, ont restitué ce sens :
«Un rayon rose jaillit de l’horizon, les étoiles palissent, et une voix rythmée s’élève, dans le silence de l’aube :
“ Allah est le plus grand ! Il n’y a de Dieu qu’Allah, et Mohammed est le Prophète d’Allah ! Venez à la prière ! Venez au salut !...” […].
Les Musulmans qui sommeillaient encore, enveloppés dans leur draperies blanches et semblables à des linceuls, se lèvent en sursaut, tels des ressuscités ; ils s’empressent vers les fontaines, où ils accomplissent leurs ablutions, puis purs de corps et purs de pensée, ils se groupent par longues files, coude à coude, tous tournés dans une même direction, celle de la Kaâba Sainte de Mecca.
Le corps droit, la tête légèrement penchée, les yeux baissés, immobiles dans les longs plis de leurs vêtements, ils semblent métamorphosés en un peuple de statues. A l’exemple de l’Imam, placé devant eux, dans le même sens, et annonçant chaque phase de la prière par le takbîr : “Allah est le plus grand !” ils élèvent tous leurs mains grandes ouvertes à hauteur de leurs tempes, en témoignant leur extase devant la toute puissance du Maître des Mondes, puis tous, d’un même mouvement, ils courbent leurs dos et s’inclinent profondément devant Sa Suprême Majesté.
Mais ce geste ne leur suffit pas pour exprimer toute l’humilité de leurs âmes ; alors, ils s’effondrent vers la terre, se prosternent en y imprimant pieusement leurs fronts, leurs nez, et demeurent quelques instants dans cette attitudes de suppliants, comme écrasés sous le poids du Ciel tout entier, qui se serait prosterné avec eux… Enfin ils redressent leurs poitrines et demeurent assis, les deux genoux à terre, la tête accablée sous le fardeau de leur ferveur. Une salutation, accompagnée d’un mouvement du visage à droite, puis à gauche, et s’adressant aux deux Anges qui ne cessent d’accompagner tout Croyant, termine la prière.
[…] ces gestes expressifs et simples, dans lesquels la dignité s’allie si parfaitement à l’humilité […] constituent le spectacle d’Adoration le plus poignant que l’on puisse imaginer.
Chaque jour, à chacun des instants où le soleil change la couleur de ses rayons : à son aube empourprée, à son midi flamboyant, et à son déclin doré, à son coucher jauni par la tristesse de sa disparition, et à son ensevelissement dans les voiles bleutés de la nuit, non seulement dans les mosquées,[14] mais dans les maisons et dans les rues, dans les cafés et dans les souks, dans les campagnes et dans les déserts, isolés ou par groupes en quelque lieu qu’ils se trouvent, sans avoir besoin de l’appel du Muezzin[15] ni de la direction de l’Imam, tous les musulmans doivent interrompre leurs occupations et même leurs pensées, pendant quelques minutes, pour glorifier ainsi le Bienfaiteur.
[…] les Fidèles se tournent cinq fois par jour vers la Kâaba Sainte de Mecca, et leurs […] prières s’y gerbent, pour s’élever jusqu’au Très-Haut et Lui témoigner l’inaltérable gratitude de l’âme islamique.»[16]
La prière est l’un des piliers majeurs du Message d’Allaah, la clé de voûte de l’Adoration[17] du Créateur.
En dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine d’esprit et pubère, d’accomplir la prière durant l’existence ici-bas.[18]
Les cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse.[19]
Tous les Prophètes et Messagers,[20] sur eux la bénédiction et la paix, accomplissaient la prière et avaient pour mission de l’enseigner.[21]
À l’heure de chacune des cinq prières quotidiennes obligatoires, aladaane[22] est accompli par almoaddine.[23]
Il est fait du masjid vers l’extérieur lorsque cela est possible.[24]
Bilaal,[25] qu’Allaah le bénisse, a été parmi les premiers compagnons du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, au moment où celui-ci commençait sa mission et était attaqué, insulté, dénigré, injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, menacé, pourchassé, parce qu’il rappelait le fondement du Message d’Allaah,[26] l’unicité[27] qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, et à ne rien Lui associer.[28]
Bilaal, qu’Allaah le bénisse, était parmi les premiers résistants.
Les tortures destinées à l’achever, n’ont fait que renforcer sa foi.
Il a survécu aux supplices.
L’une des premières résistantes à cette époque, Soumayya qu’Allaah la bénisse, a été assassinée, après d’horribles tortures, par Abou Jahl.[29]
Yaaçir[30]son époux qu’Allaah le bénisse, a été aussi assassiné sous la torture.
‘Ammaar,[31] leur fils a subi également des tortures, a été soumis à de terribles supplices et a failli être assassiné.
Comme d’autres croyants et croyantes, Bilaal, qu’Allaah le bénisse, a effectué Alhijra[32] à Almadiina où il été choisi comme moaddine par le Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
À la libération de Makka, il a appelé à la prière, du haut d’Alka’ba.[33]
Il est retourné avec Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix à Almadiina où ce dernier a rejoint l’au-delà.[34]
Bilaal, qu’Allaah le bénisse, s’était alors installé à Dimachq.[35]
Il a été rapporté que peu de temps avant la fin de son existence ici-bas, alors qu’il était toujours installé à Dimachq, il a vu en rêve le Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix qui lui demandait pourquoi il ne lui rendait pas visite.
Après ce rêve, il s’est rendu auprès du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, enterré à Almadiina.
À l’aube, il a accompli aladaane.
L’émotion était à son comble.
Les croyants et les croyantes de l’époque avaient cette voix en eux, la voix qui pendant des années avant la fin de l’existence ici-bas du Prophète et Messager Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, a appelé à la prière.
Lorsque Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a quitté ce monde, Bilaal, qu’Allaah le bénisse, submergé par l’émotion n’arrivait plus à accomplir aladaane.
Il avait alors renoncé à le faire et avait quitté Almadiina pour Dimachq.
En ce matin du début du printemps, dans un lieu aménagé, comme d’autres en France, c’est l’heure d’alaadaane.
Almoaddine se lève et commence le premier appel à la prière :
Allaah Est Plus Grand, Allaah Est Plus Grand.
Allaah Est Plus Grand, Allaah Est plus Grand.
Je témoigne qu’il n’y a d’autre Ilaah qu’Allaah,
je témoigne qu’il n’y a d’autre Ilaah qu’Allaah.
Je témoigne que Mohammad est le Messager d’Allaah,
je témoigne que Mohammad est le Messager d’Allaah
Venez à la prière, venez à la prière.
Venez au succès, venez au succès.
La prière est mieux que le sommeil,[36]
la prière est mieux que le sommeil.
Allaah Est Plus Grand, Allaah Est Plus Grand
Il n’y a d’autre Ilaah[37] qu’Allaah.[38]
Les personnes se lèvent, et chaque personne accomplit la prière d’alfajr.[39]
Cette prière ne fait pas partie des cinq prières obligatoires, mais elle est vivement recommandée.
Elle s’accomplit après le premier appel à la prière d’assobh, et avant le deuxième appel à la prière.[40]
Elle comprend rak’atayne, comme celle d’assobh.[41]
Chaque personne l’accomplit seule, c’est à dire qu’elle ne s’accomplit pas en commun dirigée par alimaame.[42]
Toujours en ce matin du début du printemps, dans un lieu aménagé, comme d’autres en France, almoaddine se lève pour le deuxième appel à la prière, alimaame prend place, toutes les personnes se lèvent et s’alignent.
Entre le premier appel et le deuxième appel, il y a un temps plus ou moins long.
Le temps parfois pour les personnes qui ne sont pas en ablutions[43] de les faire,[44] le temps de faire, pour les personnes qui le veulent, une prière avant la prière obligatoire, le temps de se concentrer et de ce recueillir pour ce sublime rendez-vous qu’est la prière, rendez-vous accordé par Allaah à l’être humain[45] plusieurs fois par jour.
Et quel rendez-vous est-il plus important que celui-là ?
Le second appel n’est fait que lorsque alimaame est prêt pour diriger la prière.
Almoaddine commence alors le deuxième appel :
Allaah Est Plus Grand, Allaah Est Plus Grand.
Je témoigne qu’il n’y a d’autre Ilaah qu’Allaah,
Je témoigne que Mohammad est le Messager d’Allaah,
je témoigne que Mohammad est le Messager d’Allaah
Venez à la prière, venez au succès,
la prière commence, la prière commence.
Allaah Est Plus Grand, Allaah Est Plus Grand
Il n’y a d’autre Ilaah qu’Allaah.[46]
Et la prière s’accomplit avec recueillement et émotion devant Allaah, Le Maître univers.[47]
Ceux et celles qui rêvent depuis toujours d’éradiquer l’Islaam, continuent de mobiliser tout ce qu’ils peuvent à cet effet.
L’invraisemblable est soutenu.
Les coups les plus inimaginables sont montés.
Les manipulations les plus incroyables sont pratiquées.
Les mensonges les plus éhontés sont servis.
Les agressions ne se comptent plus.
Les hostilités, ne s’arrêtent pas.
La désinformation ne recule devant rien.
Les amalgames de toutes sortes, dans tous les domaines, à tous les niveaux, sont la règle.
Et les pires tromperies sont à l’oeuvre.
Mais la résistance des croyants et des croyantes se poursuit.
Cette résistance ne date pas d’aujourd’hui.
Rien ne l’arrêtera.
« Et l’avenir est à la piété ».[48]
  
BOUAZZA



 Allaah.
[1] La prière du matin, à l’aurore, au moment qui suit l’aube et précède le lever du soleil.
Pour celles qui le peuvent, ces personnes se retrouvent pour les autres prières de la journée.
[2] Le ʺrʺ roulé, un cycle d’actes de deux fois une rak’a.
Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en Islaam.
[3] Muhammad Asad, Le chemin de la Mecque, Paris, Fayard, 1976.
[4] Il est né en 1900 en Europe centrale et a rejoint l’au-delà le 20 février 1992 en Espagne (selon le calendrier dit grégorien).
Il est enterré au cimetière musulman à Grenade.
Il a passé son enfance en Galicie orientale, à Lwow, territoire à l’époque rattaché à l’Autriche.
De famille aisée matériellement, son grand-père maternel était un banquier fortuné.
Son père, avocat avait nourri l’ambition de devenir physicien, alors qu’on espérait le voir opter pour le rabbinat, comme d’autres membres de la famille, dont le grand-père paternel de Léopold Weiss.
Celui-ci a bénéficié dans sa formation de cours assez poussés, relatifs au judaïsme et à l’hébreu.
Plus tard, en 1926, il a choisi de retourner à l’Islaam et de s’appeler Muhammad Asad (Açad).
En 1953-54, il a écrit ʺLe chemin de la Mecqueʺ qui retrace – à travers ses déplacements en Europe et au Moyen-Orient, en Occident et en Orient dans les années vingt – les grandes lignes de son parcours durant ses trente deux premières années qui font partie de l’histoire de son retour à la Croyance.
ʺLe retour d’un cœur dans sa patrieʺ, avait-il écrit.
En 1960, il a décidé de traduire Alqoraane en anglais.
La traduction complète est parue en 1974.
Sa première épouse, dont le coeur est retourné également dans sa patrie, une veuve de douze ans son aînée, Elsa Schiemann (de son nom de jeune fille Specht), avait choisi de s’appeler ‘Aziiza (Aziza).
Elle est née en 1878.
Son existence ici-bas s’est achevée en 1927, juste après l’accomplissement de l’obligation du pèlerinage (alhajj), en compagnie de son époux, Mohammad Açad.
Elle est enterrée à Makka.
[5] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité) qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka, à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait (alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État [5] (ou une institution semblable, appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[6] Allaah.
[7] Allaah Est Plus Grand, et non pas Allaah Est Grand comme c’est presque toujours le cas dans les traductions en français.
[8] Sur lui la bénédiction et la paix.
[9] Sur eux la bénédiction et la paix.
[10] Sur lui la bénédiction et la paix.
[11] Muhammad Asad, op. cit, p.86.
[12] L’imaame, alimaame.
Le terme est utilisé ici pour désigner la personne qui dirige la prière.
Il peut avoir d’autres significations dans d’autres contextes.
[13] Muhammad Asad, ibid, p.87.
[14] Masjid (pluriel masaajid), lieu de prosternation (du verbe sajada, se prosterner, et sajda, prosternation).
[15] Moaddine, la personne qui appelle à la prière.
[16] Etienne Dinet et El-hadj Sliman Ben Ibrahim, La vie de Mohammed, Alger, Maison des Livres, 1989, p 7 et 8.
Etienne Dinet, né est né en 1861 Paris où il est mort en 1929.
C’est en Algérie colonisée par la France, où il passait du temps, qu’il est retourné à l’Islaam.
Il a choisi de s’appeler Naaçir Addiine, Nacer Eddine (le ʺrʺ roulé).
Cela rappelle que les êtres humains naissent croyants.
ʺEt lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignonsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
Ainsi, l’histoire des êtres humains commence avant leur apparition ici-bas.
Les êtres humains sont donc créés avec une disposition naturelle à la croyance à Allaah.
Une nature conformément à laquelle ils sont croyants, alfitra (le ʺrʺ roulé).
Des changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns, par exemple gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.
C’est le retour d’un cœur dans sa patrie, comme l’a écrit Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Mohammad Açad, après son retour à l’Islaam.
E.Dinet est enterré en Algérie.
[17] Al’ibaada.
[18] Qu’Allaah nous pardonne nos errements, nos manquements, et autres, qu’Il nous éclaire et nous guide.
[19] Outre les cinq prières quotidiennes, les croyants et les croyantes peuvent accomplir d’autres prières.
[20] Singulier, Nabiyy, Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
Singulier, Raçoul (le "r" roulé), Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
Dans un hadiite, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents quinze.
[21] Elle a connu des variations à travers le temps et l’espace, et a été fixée telle que nous la connaissons aujourd’hui, par le Créateur et enseignée par Son ultime Messager, Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
[22] L’appel à la prière.
Adaane, appel à la prière.
[23] Le muezzin.
[24] Lorsqu’il n’est pas possible de le faire vers l’extérieur, il reste à l’intérieur.
[25] Bilal qu’Allaah le bénisse, esclave noir à Makka, subissait les pires  supplices en raison de la proclamation de sa foi.
Il a été racheté et affranchi par Abou Bakr Assiddiiq, qu’Allaah le bénisse, compagnon de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, et chef de l’État des croyants et des croyantes, à la fin de l’existence ici-bas de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager, sur lui la bénédiction et la paix.
Le recours au terme ʺÉtatʺ n’exclut  pas d’autres appellations bien sûr.
[26] Le même fondement depuis Aadame (Adam), sur lui la bénédiction et la paix.
[27] Attawhiide.
[28] L’associationnisme, achchirk (le ʺrʺ roulé), consiste à accorder des attributs divins à quiconque autre qu’Allaah.
Allaah ne pardonne pas l’associationnisme et pardonne le reste à qui Il veut.
[29] ‘Amr Ibn Hichaame Ibn Almoghiira (les r roulés), surnommé Abou Jahl (le père de l’ignorance).
Il s’attaquait à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, l’injuriait et l’avait même blessé en le frappant.
Cet ennemi d’Allaah qui rêvait d’en finir avec la résistance des croyants et des croyantes, a été tué par les résistants et les résistantes de l’Islaam, conduits par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, lors de la bataille de Badr (le r roulé).
[30] Le ʺrʺ roulé.
[31] Le r roulé.
[32] Le ʺrʺ roulé, l’hégire, l’exil, l’émigration, qui marque le point de départ, l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an 1 correspond à 622).
Avant cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des ennemis d’Allaah.
Par la suite, ils ont retrouvé les autres croyants et croyantes à Almadiina, Médine, Yatribe (le ʺrʺ roulé).
[33] La Kaaba.
[34] Le lundi, 12 rabii’e alawwal de l’an 11 d’Alhijra, correspondant au 8 juin 632 du calendrier dit Grégorien.
[35] Damas en Syrie, Souryaa, (le ʺrʺ roulé).
[36] Cela se dit seulement dans cet appel pour salaate assobh.
[37] Divinité.
[38] Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en Islaam.
[39] Le "r" roulé, de l’aube.
[40] Aliqaama.
[41] Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en Islaam.
[42] Selon ‘Aa-i-cha qu’Allaah la bénisse, le Prophète sur lui la bénédiction et la paix a dit :
Les deux cycles d’actes de l’aube valent plus que le monde et ce qu’il contient.
Hadiite rapporté par Moslime.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[43] Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en Islaam.
[44] La mosquée dispose d’un lieu pour les ablutions.
[45] C’est de l’être humain qu’il s’agit dans ce texte.
[46] Se reporter à la documentation concernant l’accomplissement de la prière en Islaam.
[47] Rabb al’aalamiine (le "r" roulé).
[48] Wa al’aaqiba littaqwaa.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Je ne fais que reprendre ce dont je ne cesse de parler.

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