mercredi 29 mars 2017

LE PIED


En septembre 2016[1] mon épouse, notre fils cadet et son épouse, ont accompli le pèlerinage.[2]
Avec l’aide d’Allaah, j’ai gardé mes deux petits-fils[3] pendant un peu plus de quinze jours.[4]
Dès le lendemain du départ de la grand-mère maternelle et des parents, je me suis foulé la cheville en jouant avec les amigos,[5] dans le parc, presque attenant à la maison.
En boitant et en faisant des efforts, j’ai pu tenir et m’occuper convenablement de mes petits-fils : alhamdo lillaah.[6]
J’ai tenu un peu plus de quinze jours.[7]
Lorsque je suis allé à l’hôpital, la radiographie de la cheville a montré que j’avais une fracture du péroné.
J’ai été immédiatement plâtré jusqu’au genoux, avec en prime les reproches du médecin urgentiste, sur mon inconscience d’avoir attendu plus de deux semaines, et marché avec une cheville fracturée, alors qu’il ne fallait pas poser le pied par terre.
J’ai gardé le plâtre pendant quarante jours,[8] ne me déplaçant avec des béquilles que pour aller aux toilettes, ou parfois, pour changer de place dans le salon, devenu mon « refuge » pendant cette période.
Il y a lieu de rappeler que chaque organe du corps qui m’est confié, remplit la fonction qui lui est assignée par Allaah, pour la durée qui lui est impartie.
Je me dois de faire ce que je peux pour en prendre soin.
Mes manquements vis-à-vis du corps mis à ma disposition, sont nombreux.
Je n’ai pas toujours fait de mon mieux pour en prendre soin, et j’invoque Allaah pour qu’Il me pardonne.
Les soins ont demandé du temps : plâtrage, rééducation avec dix-huit séances de kinésithérapie, continuées par moi après chaque séance, et une fois que les séances avaient pris fin.
Six mois depuis que le pied a été plâtré, il est redevenu presque ce qu’il était.
Les soignants soignent, et Allaah guérit.
Les bienfaits d’Allaah sont innombrables.
Nous ne pouvons pas les compter.[9]
Et lorsque nous sommes reconnaissants, Allaah en donne encore.
Qu’Allaah m’aide à être reconnaissant.[10]
  
BOUAZZA



[1] Dou alhijja 1437 d’alhijra (le ʺrʺ roulé).
Alhijra, l’hégire, l’émigration, l’exil qui marque le départ de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix de Makka (la Mecque), chassé par les ennemis de l’Islaam et l’arrivée à Yatribe (le r roulé), devenue Almadiina (Médine).
[2] Alhajj, que j’ai accompli il y a 21 ans.
Ma défunte mère aussi.
Des personnes qui n’accomplissent pas le pèlerinage pour elles-mêmes, sont payées afin de l’accomplir pour une personne décédée par exemple.
Mon fils s’est donc chargé de trouver une personne sur place, afin de l’accomplir pour ma défunte mère.
[3] Á l’époque, âgés respectivement de 4 ans et 7 mois, et de deux ans et deux mois.
Un autre petit-fils, l’enfant de mon fils aîné et de son épouse, était âgé à cette époque de 4 ans et presque 6 mois.
[4] Personne ne s’est manifesté pour le faire.
[5] J’appelle parfois mes petits-fils, les amigos.
[6] La louange est à Allaah.
[7] Mon fils ne pouvant pas bénéficier de plus de jours de congé, la période d’un voyage plus long, n’a pas été retenue.
[8] Et j’ai continué des soins car ce n’était pas encore rétabli.
[9] Alqoraane (Le Coran), sourate 16 (chapitre 16), Annahl, Les Abeilles, aayate 18 (verset 18).

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