lundi 20 mars 2017

L’ONGLE DU POUCE CLAQUANT SUR LA DENT


« L’ongle du pouce claquant sur la dent »,[1] mon père n’hésitait pas à nous signifier ainsi, après avoir clairement exprimé sa pensée, qu’il ne nous léguerait rien à la fin de son existence ici-bas, et qu’il veillerait à tout dépenser avant son départ.[2]
Pour ce qui me concerne,[3] de son vivant, je n’ai jamais profité de « ses biens ».
Et après son décès,[4] non plus.[5]
  
BOUAZZA



[1] Driss Chraïbi (Driis Chchraaïbii), Les Boucs, Paris, éditions Denoël, 1955, p. 139.
[2] Il nous inculquait ainsi qu’il ne fallait pas attendre qu’il nous laisse en héritage, des biens matériels.
[3] Ce n’est pas le cas de tout le monde.
[4] Survenu le samedi 4 octobre 2008, selon le calendrier dit grégorien.
[5] Certains n’ont jamais cessé de mettre main basse sur ces biens, et après son décès, ils se sont arrogés le droit de s’accaparer de tout, en violation des règles les plus élémentaires des enseignements de l’Islaam.
C’est une pratique très courante au Maroc, dit ʺpays musulmanʺ.
Avec sa première épouse, non père a eu mon frère aîné, et ma première soeur.
Avec sa deuxième épouse, ma mère, il a eu  trois filles et deux garçons.
Avec sa troisième épouse, il a eu huit enfants, cinq garçons et trois filles/
Avec une autre femme, il a eu un garçon.
Et d’un dernier mariage, il a eu  une fille et un garçon.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.

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