« L’ongle
du pouce claquant sur la dent »,[1] mon
père n’hésitait pas à nous signifier ainsi, après avoir clairement exprimé sa
pensée, qu’il ne nous léguerait rien à la fin de son existence ici-bas, et
qu’il veillerait à tout dépenser avant son départ.[2]
Pour ce qui me concerne,[3] de
son vivant, je n’ai jamais profité de « ses biens ».
BOUAZZA
[1] Driss
Chraïbi (Driis Chchraaïbii), Les Boucs,
Paris, éditions Denoël, 1955, p. 139.
[2] Il
nous inculquait ainsi qu’il ne fallait pas attendre qu’il nous laisse en
héritage, des biens matériels.
[3] Ce
n’est pas le cas de tout le monde.
[4]
Survenu le samedi 4 octobre 2008, selon le calendrier dit grégorien.
[5]
Certains n’ont jamais cessé de mettre main basse sur ces biens, et après son
décès, ils se sont arrogés le droit de s’accaparer de tout, en violation des
règles les plus élémentaires des enseignements de l’Islaam.
C’est
une pratique très courante au Maroc, dit ʺpays musulmanʺ.
Avec sa première épouse, non père a eu mon frère aîné,
et ma première soeur.
Avec sa deuxième épouse, ma mère, il a eu trois filles et deux garçons.
Avec
sa troisième épouse, il a eu huit enfants, cinq garçons et trois filles/
Avec une autre femme, il a eu un garçon.
Et d’un dernier mariage, il a eu une fille et un garçon.
Je
ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
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