mardi 13 juin 2023

ELLE SE SENTAIT VALORISÉE


- Elle était comme d’innombrables autres.
- Je l’ai connu au début comme épouse et mère.
Un jour dans un parc, sur un banc, non loin de son lieu de travail, elle était en train de rouler une pelle[1] à un jeune fournisseur de bite de la cité[2] où je logeais.
- Je l’ai connu aussi au début comme épouse et mère.
Une de ses collègues[3] m’avait fait savoir qu’elle se sentait valorisée[4] en faisant bander des fournisseurs de bites plus jeunes qu’elle.
- Elle tenait à ce qu’ils la trouvent baisable.
- Sa collègue avait dans sa chambre à baiser, à côté d’un pénis en bois d’ébène, une copie du tableau de Gustave Courbet, « l’Origine du Monde », représentant une femelle, allongée sur le dos, les jambes écartées, offrant son vagin avec sa toison pubienne.
- L’épouse et mère, qui appréciait ce style, savourait d’être pute.
- Elle n’oubliait pas de se débarrasser de son alliance avant d’aller au travail.
- En regagnant le domicile conjugal, elle jouait à l’épouse et à la mère.
- On m’avait raconté les mêmes choses qu’à toi.
- Nous avions les mêmes réseaux.
- Sur son lieu de travail,[5] des débauchés mâles et femelles se roulaient des pelles,[6] se tripotaient, se faisaient des fellations, se léchaient, s’aménageaient des moments pour se livrer à des enculeries, procédaient à des explorations anatomiques, baisaient dans des bureaux, dans des recoins, dans des chiottes, dans des voitures,[7] et n’importe où.
- Une ambiance d’enfer.
- Avec une robe entièrement déboutonnable devant, sa manière racoleuse de se toucher avec le pousse, l’annulaire sans alliance, de défaire des boutons en haut et en bas de la robe, elle écartait les jambes pour laisser voir un vagin fraîchement épilé, à l’étroit dans sa culotte.
- Le vagin qu’elle épilait soigneusement, bénéficiait d’autres attentions et la petite culotte invitante d’où il débordait, visait à le rendre plus convoitable.
- Elle posait par dessus la robe bien déboutonnée son doigt, le majeur, au niveau de son vagin, et se caressait intensément.
- Avec la musique, la danse, préambule à la baise sans frontières, elle s’ouvrait de partout.
- Lors d’une soirée avec des fournisseurs de bites, des homosexuels, des lesbiennes, et autres, la musique l’avait déchaînée.
- Elle s’était lancée dans la danse, et lorsque arrivé derrière elle, le jeune fournisseur de bite, lui avait posé les mains sur les hanches en reniflant le croupion offert,[8] elle gémissait de plaisir.[9]
- Sa collègue lui vantait l’adultère.
- Pour des débauchés mâles et femelles, jouer à l’époux, à l’épouse, au père, à la mère, et entretenir des relations extraconjugales, n’était pas incompatible avec le mariage qui en a, récitaient-ils, besoin pour revisiter la chasteté, appréhender autrement la vertu, revoir les rapports à la copulation, briser la monotonie, éviter l’ennui, rallumer la flamme, se régénérer, réinventer le couple, découvrir les saveurs, les délices du sexe de la liberté, se délecter des multiples échanges, se régaler, jouir des avancées sociétales en matière de baise sans frontières.
- Non loin du recoin où elle s’était retirée avec le jeune fournisseur de bite, un mâle et sa partenaire occupaient les chiottes attenantes.
Le mâle explorait des étendues qui, sans être vierges, avaient encore un certain attrait pour lui.
Sa partenaire qui s’en délectait bruyamment, voulait garder la bite dans son derrière insatiable et aussi l’avoir dans son vagin boulimique, la sentir entre ses seins, entre ses cuisses, la prendre dans ses mains expertes pour la masser, la masturber, la mettre encore et encore dans sa bouche vorace de suceuse réputée auprès de beaucoup, parmi lesquels des époux et pères qu’elle a sucés, y compris au domicile conjugal des uns, des autres, et du sien.[10]
- Une autre femelle en pantalon en cuir qui mettait son cul en relief, portait un haut conçu pour exhiber ses seins.
Au cours de la soirée, elle se mettait à parader en maillot de bain conçu pour éveiller des envies, puis en lingerie fine, avant de finir toute nue.
- Elle aimait sucer, lécher, se faire lécher, être pénétrée de partout, se régalait lorsqu’elle léchait le vagin voluptueux d’une jeune, pendant qu’elle se faisait enculer par l’époux de celle-ci qui, auparavant, avait sucé le mari[11] de l’un de ses collègues.
- Gambergeant sans cesse entre les cuisses, d’autres mangeaient, continuaient de s’alcooliser, de s’échanger des pétards et autres, en bavardant pour entretenir la culture de la baise sans frontières.
Bavardages vantant des saveurs, détaillant des préliminaires, mettant des bas-ventres et des bas de dos en appétit.
Bavardages qui faisaient saliver, baver, humecter, mouiller.
Bavardages qui alimentaient l’envie de laper, de mordre, de se régaler.
Ils se roulaient des pelles, introduisaient des doigts dans des orifices, se préparaient à la baise sans frontières.
- Pendant la soirée, les bites étaient accueillies à orifices ouverts : bouches affamées, vagins boulimiques, culs insatiables.
- En dehors de la soirée aussi bien sûr.
- Sur le marché du sexe, que des sites internet contribuent à étendre, des culs, des vagins, des bites, et autres, réclament encore et encore, la baise sans frontières pour généraliser ces valeurs, cet acquis civilisationnel.
- Des lesbiennes, des homosexuels, des bisexuels, des hétérosexuels, des suceuses, des suceurs, des masturbateurs, des masturbatrices, des travestis, des gigolos, et autres, veillent sur ces valeurs, sur cet acquis civilisationnel.
- Quiconque n’adhère pas à ces valeurs, à cet acquis civilisationnel, fait partie des obscurantistes dont il faut se débarrasser pour le bonheur de l’humanité.[12] 
 
BOU’AZZA
[1] S’embrasser sur la bouche en introduisant la langue.
[2] Ensemble d’habitations dites à Loyers Modérés (H.L.M.) pour personnes reléguées en marge de la ville, qui servent plus particulièrement à entasser des familles issues du processus migratoire né du colonialisme (principalement des familles d’Afrique du Nord et d’autres régions d’Afrique).
[3] Réputée pour narrer ses histoires de cul, surtout l’une qui revenait souvent, concernant ses ébats avec un fournisseur de bite rencontré dans un bar où elle se rendait pour la baise :
« Il a suffi que nous nous regardions pour sentir l’irrésistible envie de baiser.
Je ne tenais plus.
Heureusement que l’hôtel à cet effet était juste au dessus du bar.
Un hôtel où j’avais déjà baisé.
Et pas qu’avec des fournisseurs de bites.
Á peine dans la chambre, nous avions commencé avec frénésie.
L’odeur de sexe n’avait pas tardé à se répandre.
Mon parfum préféré.
Le fournisseur de bite était un expert en sodomie.
J’en redemandais.
J’étais insatiable.
J’étais folle de sa bite.
Et lui était fou de mon cul, de mon vagin que sa bite et sa langue faisaient chanter de délectation.
De la baise à n’en plus finir.
Nous n’arrêtions pas.
Penchée vers l’avant pour la énième fois, prenant appui sur un meuble, j’exhibais mon cul qu’il léchait avidement.
Le fournisseur de bite atteignait l’extase chaque fois que je le suçais.
Lorsque je me mettais à quatre pattes, la pénétration de nouveau par derrière me transportait, surtout quand elle était  suivie d’une pénétration par devant.
Le top de la baise ».
[4] Plus jeune, elle n’hésitait pas à s’exhiber, à s’offrir pour être pelotée et plus, parce que c’était valorisant.
[5] Et ailleurs.
[6] S’embrassaient en s’introduisant mutuellement la langue dans la bouche.
[7] Certaines avaient la réputation d’être des baisodromes.
Des indices des ébats qui s’y déroulaient, excitaient des mâles et des femelles qui voulaient en laisser aussi, en signe d’exploit.
[8] Le mâle qui bandait à l’odeur de la femelle en rut.
Sa bite, disponible pour des orifices à boucher, mâles et femelles, oeuvrait dans beaucoup de domiciles conjugaux.
[9] La sodomie faisait partie de ses délices.
Elle n’avait pas oublié des sorties scolaires en autocar, sorties dites éducatives, durant lesquelles des enseignants et des enseignantes montraient aux élèves comment se rouler des pelles, se tripoter, se peloter, et plus.
Dans des établissements scolaires qu’elle avait fréquentés, elle connaissait les enseignants, les enseignantes, les élèves qui se léchaient, s’adonnaient à des fellations, baisaient.
Elle avait vu la directrice, la secrétaire, et un surveillant se livrer à des enculeries et autres explorations anatomiques.
Elle savait où trouver l’enseignante, épouse et mère, qui gémissait de plaisir, à quatre pattes, en se faisant sodomiser par un élève, pas toujours le même.
Et pour elle aussi, se faire sodomiser était devenu un délice.
Délice qu’elle s’offrait au début avec un enseignant qui soutenait que ce qu’il faisait était chaste, avait pour but d’approfondir sa relation avec son épouse.
[10] Une accompagnatrice en jupe courte, large, ne portant pas de culotte, sautait sur tout ce qui bougeait.
[11] En France et ailleurs, des homosexuels peuvent s’épouser entre eux, et des lesbiennes se marier entre elles.
[12] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com 


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