jeudi 29 juin 2023

LES CHARGÉS D’APPELER AU CALME

Chaque fois que la police de l’État en France exécute une personne originaire des colonies arabo-musulmanes, du processus migratoire né du colonialisme de la métropole, du crime contre l’humanité, des chargés d’appeler au calme, convoqués à cet effet, défilent pour blablater sur le vivre ensemble.
Régulièrement, depuis des lustres, partout, des personnes originaires des colonies arabo-musulmanes, du processus migratoire né du colonialisme de la métropole, du crime contre l’humanité, sont attaqués, insultés, dénigrés, injuriés, calomniés, maltraités, humiliés, marginalisés, persécutés, menacés, pourchassés, opprimés, exécutés.
L’État responsable de l’exécution[1] la « justifie » ensuite par le fait que la personne était, « connue » des services de police, qu’elle n’avait pas « un casier judiciaire vierge », « menaçait l’ordre public », et autres.
L’État en France est coutumier du fait.
Gonflée d’orgueil et d’arrogance, la métropole débite, encore et encore, les insanités de toujours, les bassesses, les mensonges, les supercheries, maintient un regard de mépris et de haine sur les indigènes[2] des colonies, alimente et entretient l’imposture, selon l’étable de sa loi.[3]
Et les chargés d’appeler au calme, convoqués à cet effet, défilent pour blablater sur le vivre ensemble.
Et la police de l’État continue tranquillement des exécutions.[4] 
 
BOU’AZZA
[1] Et des exécutions.
[2] Appellation arrogante et méprisante donnée par le colonialisme, la métropole, aux populations des territoires colonisés, la colonie.
Les originaires d’Afrique, les nègres, les bamboulas, même français, et surtout les bougnoules, les ratons, les melons, même français, c’est à dire les arabes, donc les musulmans, car pour la métropole c’est du pareil au même.
[3] Les tables de sa loi.
[4] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé. 


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