De
temps à autre, j’en ai déjà parlé, ma mémoire me souffle des mots d’Abou
Al’ataahiyya, qu’elle a gardée dans ses replis depuis le lycée :
Fayaa layta achchabaaba ya’oudo yawmane,
Faokhbiraho[1] bimaa çana’a almachiibo.[2]
Abou Al’ataahiyya pensait aux problèmes inhérents à la vieillesse.
Mais moi, si le jeune âge revenait un jour, qu’est-ce que je lui dirais ?
En me posant cette question, je réalise qu’il ne m’est pas simple d’y répondre clairement.
Dois-je lui dire que j’ai connu des trahisons, des mensonges, des arrières pensées des imposteurs d’hier et d’aujourd’hui ?
Dois-je lui parler de la corruption, de la servilité, des compromissions, des viols, des crimes, des tortures du présent et du passé, des êtres fracassés, anéantis, des rêves détournés, des esprits souillés ?
Dois-je lui faire part des comportements de ceux et de celles qui recourent au faux, à l’usage de faux, aux tricheries, aux vols, à l’usurpation, aux agressions, au trafics, et autres ?
Dois-je lui signaler ceux et celles qui déversent, encore et toujours, le plein d’ordures en utilisant des mots salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, trahis, dénaturés, nauséabonds pour grossir le flot des maux qui dégoulinent de partout et par lesquels ils pensent pouvoir noyer ce qui leur résiste ?
Dois-je lui citer ces mots d’Idriis Achchraaïbii ?[3]
" Voilà le paradis où je vivais autrefois : mer et montagne. Il y a de cela toute une vie. Avant la science, avant la civilisation et la conscience. Et peut-être y retournerai-je pour mourir en paix,[4] un jour …
Voilà le paradis où nous vivions autrefois : arbre de roc, la montagne plongeant abruptes ses racines dans les entrailles de la mer. La terre entière, humanité comprise, prenant source de vie dans l’eau. L’Océan montant à l’assaut du ciel le long de la falaise et, jusqu’aux cimes, le long des cèdres hérissés.
Un cheval blanc court et s’ébroue sur la plage. Mon cheval. Deux mouettes s’enlacent dans le ciel. Une vague vient du fond du passé et, lente, dandinante, puissante, déferle. Explose et fait exploser les souvenirs comme autant de bulles d’écume.
Souffrance et amertume d’avoir tant lutté pour presque rien : pour être et pour avoir, faire et parfaire une existence ─ tout, oui, tout est annihilé par la voix de la mer. Seule subsiste la gigantesque mélancolie de l’autrefois, quand tout était à commencer, tout à espérer. Naissance à soi et au monde.
Une autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix … "[5]
Dois-je lui exposer mes errements, mes compromissions, mes fautes, mes manquements, mes faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités ?
Dois-je lui souffler qu’au crépuscule de mon parcours, j’aimerais tant faire marche arrière pour refaire autrement certaines choses.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour rafraîchir les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines pour que germent les fleurs de mon cœur.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Mon coeur pleure et les larmes coulent de mes yeux.
Ces " larmes sont-elles des perles de la pensée, comme la rosée après une nuit noire : l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? ".[6]
" Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? "[7]
Cette question me fait pleurer.
Je me remémore.
Se remémorer c’est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Le Sens du Message d’Allaah.[8]
Le Lien avec Allaah.
L’écoute qui se nourrit de la raison du coeur et de l’esprit pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, se repentir, aimer, croire, élaborer, choisir, évoquer, invoquer, construire, agir, lutter, résister, transmettre, et autres.
" Ceux qui écoutent ce qui est dit[9] et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveau[10] ".[11]
Des mots en mouvement.
Font voler en éclats les illusions.
Gomment les chimères.
Font sortir des ténèbres.
Regagnent le cœur, puis se répandent dans tout l’être.
Des mots pour témoigner.
Témoigner comme le ciel, le soleil, la lune, les étoiles, le vent, la mer, les cours d’eau, la terre, les saisons, les animaux, les plantes, les univers.
Témoignage proclamé, renouvelé, transmis.
Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Il n’y a d’Allaah qu’en Allaah.
Mohammad[12] est le Messager d’Allaah.
La mémoire résonne au rythme de l’inoublié.
Rythme des couleurs originelles.
Des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
Allaah m’a offert l’Islaam.[13]
"L'être humain[14] est ingrat envers son Seigneur".[15]
Qu’Allaah déverse sur moi Sa miséricorde, me lave de mes souillures, m’offre la parure de la piété.[16]
Qu’Il pardonne mess errements, mes compromissions, mes fautes, mes manquements, mes faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités.
Qu’Il m’éloigne des pratiques blâmables, m’aide à résister à achachaytaane,[17] à ceux et à celles qui suivent sa voie, la mauvaise voie, la voie de l’Enfer.
Qu’Il m’éclaire et me soutienne pour continuer la marche, afin que je sois parmi les heureux dans la vie ici-bas[18] et dans la vie dernière.[19]
Qu’Il m’aide à faire de mon mieux pour l’Aimer comme Il doit être Aimé, pour l’Adorer[20] comme Il doit être Adoré.
Qu’Il me guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[21]
Qu’Il fasse que je sois parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, la bonne Voie pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[22] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[23]
BOU’AZZA
[1] Le "r " roulé.
[2] Ah si le jeune âge (achchabaab) revenait un jour, pour que je l’informe de ce qu’a fait l’âge avancé (almachiibo).
Abou Al’ataahiyya (Abu al-atahiya).
[3] Les " r " roulés.
[4] Salaam.
[5] Driss Chraïbi, la Civilisation ma Mère !..., Paris, éditions Denoël, 1972, P.13-14.
[6] Driss Chraïbi, l’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif, Maroc, 1994, Balland, France, 1995), p. 85.
[7] Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les " r " roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar (le " r " roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
[8] Le Message d’Allaah depuis Aadame (Adam) jusqu’à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix, est Un.
C’est le même Message.
Il concerne les univers.
Les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont tous eu pour mission de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son essence qui est l’unicité.
Attawhiid :
Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Il n’y a d’Allaah qu’en Allaah.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Un Prophète (Nabiyy) sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager (Raçoul) sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[9] Alqawl.
[10] Oulou alalbaab, ceux qui ont un cerveau, qui sont doués d’intelligence.
Alalbaab, pluriel de lobb, traduit par esprit doué de raison, qui pense, éclairé dans le comportement, responsable, capable de discernement.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le ″r″ roulé), Les Groupes, aayate 18 (verset 18).
[12] L’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[13] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[14] Al-i-nçaane.
[15] Inna al-i-nççane lirabbih lakanoud (le ″r″ roulé).
L’être humain est plein d’ingratitude envers Allaah.
Alqoraane (Le Coran), sourate 100 (chapitre 100), Al’aadiyaate, Les Chevaux qui Galopent, aayate 6 (verset 6).
[16] Libaas attaqwaa.
[17] À satan, à ibliis.
[18] Addoneyaa.
[19] Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[20] L’Adoration, al’ibaada.
[21] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[22] Raadiya mardiya (les « r » roulés).
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le " r " roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
http://laroutedelafoi.blogspot.com
http://voyageur-autre.blogspot.com
http://lmslm.blogspot.com
http://iimaane.blogspot.com
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
Fayaa layta achchabaaba ya’oudo yawmane,
Faokhbiraho[1] bimaa çana’a almachiibo.[2]
Abou Al’ataahiyya pensait aux problèmes inhérents à la vieillesse.
Mais moi, si le jeune âge revenait un jour, qu’est-ce que je lui dirais ?
En me posant cette question, je réalise qu’il ne m’est pas simple d’y répondre clairement.
Dois-je lui dire que j’ai connu des trahisons, des mensonges, des arrières pensées des imposteurs d’hier et d’aujourd’hui ?
Dois-je lui parler de la corruption, de la servilité, des compromissions, des viols, des crimes, des tortures du présent et du passé, des êtres fracassés, anéantis, des rêves détournés, des esprits souillés ?
Dois-je lui faire part des comportements de ceux et de celles qui recourent au faux, à l’usage de faux, aux tricheries, aux vols, à l’usurpation, aux agressions, au trafics, et autres ?
Dois-je lui signaler ceux et celles qui déversent, encore et toujours, le plein d’ordures en utilisant des mots salis, enlaidis, abîmés, falsifiés, contaminés, détournés, trahis, dénaturés, nauséabonds pour grossir le flot des maux qui dégoulinent de partout et par lesquels ils pensent pouvoir noyer ce qui leur résiste ?
Dois-je lui citer ces mots d’Idriis Achchraaïbii ?[3]
" Voilà le paradis où je vivais autrefois : mer et montagne. Il y a de cela toute une vie. Avant la science, avant la civilisation et la conscience. Et peut-être y retournerai-je pour mourir en paix,[4] un jour …
Voilà le paradis où nous vivions autrefois : arbre de roc, la montagne plongeant abruptes ses racines dans les entrailles de la mer. La terre entière, humanité comprise, prenant source de vie dans l’eau. L’Océan montant à l’assaut du ciel le long de la falaise et, jusqu’aux cimes, le long des cèdres hérissés.
Un cheval blanc court et s’ébroue sur la plage. Mon cheval. Deux mouettes s’enlacent dans le ciel. Une vague vient du fond du passé et, lente, dandinante, puissante, déferle. Explose et fait exploser les souvenirs comme autant de bulles d’écume.
Souffrance et amertume d’avoir tant lutté pour presque rien : pour être et pour avoir, faire et parfaire une existence ─ tout, oui, tout est annihilé par la voix de la mer. Seule subsiste la gigantesque mélancolie de l’autrefois, quand tout était à commencer, tout à espérer. Naissance à soi et au monde.
Une autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix … "[5]
Dois-je lui exposer mes errements, mes compromissions, mes fautes, mes manquements, mes faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités ?
Dois-je lui souffler qu’au crépuscule de mon parcours, j’aimerais tant faire marche arrière pour refaire autrement certaines choses.
J’aimerais tant que mes larmes, comme l’eau qui s’infiltre dans la terre pour rafraîchir les racines de l’arbre, irriguent encore et encore les graines pour que germent les fleurs de mon cœur.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Mon coeur pleure et les larmes coulent de mes yeux.
Ces " larmes sont-elles des perles de la pensée, comme la rosée après une nuit noire : l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? ".[6]
" Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? "[7]
Cette question me fait pleurer.
Je me remémore.
Se remémorer c’est aussi être à l’écoute.
L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
Le Sens du Message d’Allaah.[8]
Le Lien avec Allaah.
L’écoute qui se nourrit de la raison du coeur et de l’esprit pour apprendre, réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, se repentir, aimer, croire, élaborer, choisir, évoquer, invoquer, construire, agir, lutter, résister, transmettre, et autres.
" Ceux qui écoutent ce qui est dit[9] et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveau[10] ".[11]
Des mots en mouvement.
Font voler en éclats les illusions.
Gomment les chimères.
Font sortir des ténèbres.
Regagnent le cœur, puis se répandent dans tout l’être.
Des mots pour témoigner.
Témoigner comme le ciel, le soleil, la lune, les étoiles, le vent, la mer, les cours d’eau, la terre, les saisons, les animaux, les plantes, les univers.
Témoignage proclamé, renouvelé, transmis.
Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Il n’y a d’Allaah qu’en Allaah.
Mohammad[12] est le Messager d’Allaah.
La mémoire résonne au rythme de l’inoublié.
Rythme des couleurs originelles.
Des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
Allaah m’a offert l’Islaam.[13]
"L'être humain[14] est ingrat envers son Seigneur".[15]
Qu’Allaah déverse sur moi Sa miséricorde, me lave de mes souillures, m’offre la parure de la piété.[16]
Qu’Il pardonne mess errements, mes compromissions, mes fautes, mes manquements, mes faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités.
Qu’Il m’éloigne des pratiques blâmables, m’aide à résister à achachaytaane,[17] à ceux et à celles qui suivent sa voie, la mauvaise voie, la voie de l’Enfer.
Qu’Il m’éclaire et me soutienne pour continuer la marche, afin que je sois parmi les heureux dans la vie ici-bas[18] et dans la vie dernière.[19]
Qu’Il m’aide à faire de mon mieux pour l’Aimer comme Il doit être Aimé, pour l’Adorer[20] comme Il doit être Adoré.
Qu’Il me guide sur le droit chemin, le chemin de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, non de ceux qui ont encouru Sa colère, ni des égarés.[21]
Qu’Il fasse que je sois parmi ceux et celles qui suivent Sa Voie, la bonne Voie pour mériter d’être cette âme sereine dont Il dit :
« Ô âme sereine. Retourne à ton Seigneur satisfaite et donnant satisfaction.[22] Entre parmi Mes serviteurs. Et entre dans Mon Paradis ».[23]
[1] Le "r " roulé.
[2] Ah si le jeune âge (achchabaab) revenait un jour, pour que je l’informe de ce qu’a fait l’âge avancé (almachiibo).
Abou Al’ataahiyya (Abu al-atahiya).
[3] Les " r " roulés.
[4] Salaam.
[5] Driss Chraïbi, la Civilisation ma Mère !..., Paris, éditions Denoël, 1972, P.13-14.
[6] Driss Chraïbi, l’Homme du Livre, Balland-Eddif (Eddif, Maroc, 1994, Balland, France, 1995), p. 85.
[7] Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les " r " roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar (le " r " roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
[8] Le Message d’Allaah depuis Aadame (Adam) jusqu’à Mohammad sur eux la bénédiction et la paix, est Un.
C’est le même Message.
Il concerne les univers.
Les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction et la paix, ont tous eu pour mission de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son essence qui est l’unicité.
Attawhiid :
Laa Ilaah illaa Allaah.
Il n’y a de Divinité qu’Allaah.
Il n’y a d’Allaah qu’en Allaah.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Un Prophète (Nabiyy) sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager (Raçoul) sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[9] Alqawl.
[10] Oulou alalbaab, ceux qui ont un cerveau, qui sont doués d’intelligence.
Alalbaab, pluriel de lobb, traduit par esprit doué de raison, qui pense, éclairé dans le comportement, responsable, capable de discernement.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le ″r″ roulé), Les Groupes, aayate 18 (verset 18).
[12] L’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix.
[13] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[14] Al-i-nçaane.
[15] Inna al-i-nççane lirabbih lakanoud (le ″r″ roulé).
L’être humain est plein d’ingratitude envers Allaah.
Alqoraane (Le Coran), sourate 100 (chapitre 100), Al’aadiyaate, Les Chevaux qui Galopent, aayate 6 (verset 6).
[16] Libaas attaqwaa.
[17] À satan, à ibliis.
[18] Addoneyaa.
[19] Alaakhira (le ʺrʺ roulé), l’au-delà.
[20] L’Adoration, al’ibaada.
[21] Alqoraane (Le Coran), sourate 1 (chapitre 1), Alfaatiha, aayate 6 et aayate 7 (verset 6 et verset 7).
[22] Raadiya mardiya (les « r » roulés).
[23] Alqoraane (Le Coran), sourate 89 (chapitre 89), Alfajr (le " r " roulé), L’Aube, aayate 27 à aayate 30 (verset 27 au verset 30).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
http://raho.over-blog.com
http://paruredelapiete.blogspot.com
http://ici-bas-et-au-dela.blogspot.com
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