vendredi 23 juin 2023

POUR FILISTIINE


Sur des vélos, nous pédalions tout ce que nous pouvions, accompagnés de notre bonne humeur.
Des travailleurs immigrés originaires des colonies, nous attendaient dans un foyer, pour parler de l’occupation de filistiine[1] par le sionisme.[2]
Avec mon camarade, nous avions un moral qui était aussi, celui d’innombrables étudiants en France, des militants pour Filistiine : un moral que rien n’intimidait.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Que sommes-nous devenus ?
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.[3] 
 
BOU’AZZA
[1] Palestine.
[2] J’assurais auprès de travailleurs immigrés originaires des colonies, des cours d’alphabétisation : c’est dans ce cadre que mes rapports avec une étudiante qui militait avec moi, ont abouti au mariage.
[3] Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.


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