« Après un bon séjour, nous quittons donc Agaadiir,
cette ville magnifique.
Les travaux ne manquent pas : aménagent de routes, de jardins, et autres.
Ill y a de nouveaux hôtels qui se construisent : c'est une ville touristique.
Mais pas seulement, il y a le port ou le poisson arrive en abondance, beaucoup moins cher qu'à Salaa aljaadiida.
Ce matin, à la place de la plage, nous avons fait une petite marche sur la côte comme dernière activité.
Nous prendrons la route demain matin inchaa-e Allaah.
Nous ferons escale à Benguerir,[1] c'est près de Marrakech, chez des amis des anciens voisins.
À Marrakech, nous comptons visiter jaam’e lfnaa.[2]
Ce matin, en voiture nous avons aussi fait une tournée dans la ville.
Nous avons vu cinéma ssalaam[3] qui n’a pas é »té détruit par le tremblement de terre de 1960.[4]
Il cessé ses activités : les salles de cinéma ne marchent plus car avec le téléphone portable, les gens peuvent regarder ce qu’ils veulent : c’est une autre époque.
Nous avons vu des supporters du club de football, Haçaniyya d'Agaadiir :[5] des gamins qui défilaient, tous vêtus de noir : j’étais étonné de voir Swaasa[6] ainsi.
Ils sont vraiment plus doux que les Slaawii[7]...hahaha... »
Ma réponse :
« Fin du séjour à Agaadiir.
Fin de nos échanges à partir de cette escapade.
Et me revoilà, emporté par des souvenirs.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Souvenirs tristes et pas tristes.
Pour les tristes, j’y suis pour beaucoup.
Certains et certaines « proches » aussi.
Pour les pas tristes, c’est la famille à laquelle je souhaite être rattaché.
La famille de l’Islaam, des musulmans et des musulmanes, des croyants et des croyantes,
Je l’ai déjà dit, je sais.
Souvent, je reprends ce dont j’ai déjà parlé.
J’estime qu’il est parfois bon de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Se remémorer.
Les jours heureux ?
Ce sont les jours qu’une personne passe en faisant de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Les
jours malheureux ?
Ce sont les jours qu’une personne passe sans faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
« Innaa lillaah wa innaa
ilayh raaji’oune ».[8]
« Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».
« Ainsi sont les jours qu’Allaah répartit entre les êtres ».
Les jours s’en vont, l’Adoration demeure.[9]
Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes marchent dans l’impermanence de la vie ici-bas, pour la permanence de la vie dernière.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l'espace.
C’est la marche des résistants.
De ceux et de celles qui se souviennent de Demain.
La marche que personne ne peut arrêter.
La marche de l’Islaam.[10]
Les marcheurs et les marcheuses entendent des mots, et voient des images.
Des mots et des images en mouvement.
Des mots et des images qui font voler en éclats l’imposture.
Des mots et des images qui font sortir des ténèbres.
Des mots et des images qui envoient la Lumière au coeur.
Des mots et des images qui se répandent dans tout l’être.
Des mots et des images qui permettent de saisir le Sens.[11]
Des mots et des images qui renforcent le Lien.[12]
Les marcheurs témoignent.
Avec eux, le ciel, le soleil, la lune, les étoiles, le vent, la mer, les cours d’eau, la terre, les saisons, les animaux, les plantes, les univers, témoignent.
Témoignage proclamé, renouvelé, transmis.
"Et l’Avenir est à la piété".[13]
BOU’AZZA
Les travaux ne manquent pas : aménagent de routes, de jardins, et autres.
Ill y a de nouveaux hôtels qui se construisent : c'est une ville touristique.
Mais pas seulement, il y a le port ou le poisson arrive en abondance, beaucoup moins cher qu'à Salaa aljaadiida.
Ce matin, à la place de la plage, nous avons fait une petite marche sur la côte comme dernière activité.
Nous prendrons la route demain matin inchaa-e Allaah.
Nous ferons escale à Benguerir,[1] c'est près de Marrakech, chez des amis des anciens voisins.
À Marrakech, nous comptons visiter jaam’e lfnaa.[2]
Ce matin, en voiture nous avons aussi fait une tournée dans la ville.
Nous avons vu cinéma ssalaam[3] qui n’a pas é »té détruit par le tremblement de terre de 1960.[4]
Il cessé ses activités : les salles de cinéma ne marchent plus car avec le téléphone portable, les gens peuvent regarder ce qu’ils veulent : c’est une autre époque.
Nous avons vu des supporters du club de football, Haçaniyya d'Agaadiir :[5] des gamins qui défilaient, tous vêtus de noir : j’étais étonné de voir Swaasa[6] ainsi.
Ils sont vraiment plus doux que les Slaawii[7]...hahaha... »
Ma réponse :
« Fin du séjour à Agaadiir.
Fin de nos échanges à partir de cette escapade.
Et me revoilà, emporté par des souvenirs.
Flots de pensées.
Averses d’images.
Afflux de sensations.
Souvenirs tristes et pas tristes.
Pour les tristes, j’y suis pour beaucoup.
Certains et certaines « proches » aussi.
Pour les pas tristes, c’est la famille à laquelle je souhaite être rattaché.
La famille de l’Islaam, des musulmans et des musulmanes, des croyants et des croyantes,
Je l’ai déjà dit, je sais.
Souvent, je reprends ce dont j’ai déjà parlé.
J’estime qu’il est parfois bon de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler.
Se remémorer.
Les jours heureux ?
Ce sont les jours qu’une personne passe en faisant de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Ce sont les jours qu’une personne passe sans faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
« Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons ».
« Ainsi sont les jours qu’Allaah répartit entre les êtres ».
Les jours s’en vont, l’Adoration demeure.[9]
Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes marchent dans l’impermanence de la vie ici-bas, pour la permanence de la vie dernière.
Depuis combien de temps ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l'espace.
C’est la marche des résistants.
De ceux et de celles qui se souviennent de Demain.
La marche que personne ne peut arrêter.
La marche de l’Islaam.[10]
Les marcheurs et les marcheuses entendent des mots, et voient des images.
Des mots et des images en mouvement.
Des mots et des images qui font voler en éclats l’imposture.
Des mots et des images qui font sortir des ténèbres.
Des mots et des images qui envoient la Lumière au coeur.
Des mots et des images qui se répandent dans tout l’être.
Des mots et des images qui permettent de saisir le Sens.[11]
Des mots et des images qui renforcent le Lien.[12]
Les marcheurs témoignent.
Avec eux, le ciel, le soleil, la lune, les étoiles, le vent, la mer, les cours d’eau, la terre, les saisons, les animaux, les plantes, les univers, témoignent.
Témoignage proclamé, renouvelé, transmis.
"Et l’Avenir est à la piété".[13]
Minaret du masjid (du verbe sajada, se prosterner), prosternatoire, lieu de prosternation (mosquée) du quartier de séjour de mon neveu à Agaadiir.
[1]
Le « r » roulé, Ben Guerir (Ibn jariir), à soixante douze kilomètres
de Marrakech.
[2] Jamaa Lfna, Jemaa el fna (place de la mosquée des trépassés).
Célébre place publique de diverses animations touristiques.
[3] Assalaam.
Cinéma que j’ai bien connu et où j’ai vu peut-être des films.
[4] Selon le calendrier dit grégorien.
[5] Hassania Union Sport d’Agadir, alittihaad arriyaadhii haçania (le « r » roulé), union sportive haçania.
Club fondé en 1946 sous le nom d’Association Sportive d’Agadir.
Je suis allé une seule fois voir jouer cette équipe qui ne m’intéresser pas.
[6] Masculin pluriel de Sousi (de la région de Sous).
[7] Masculin pluriel de Slaawii (de Salé).
[8] Le « r » roulé.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le « r » roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans sa traduction du Qoraane (le « r » roulé) Kachriid (le « r » roulé) note que « la formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle « istirjaa’e » (le « r » roulé).
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ? »
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.
[9] L’Adoration d’Allaah, al’ibaada.
[10] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[11] Le Sens du Message d’Allaah.
[12] Le Lien avec Allaah.
[13] « Wa al’aaqiba littaqwaa ».
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
[2] Jamaa Lfna, Jemaa el fna (place de la mosquée des trépassés).
Célébre place publique de diverses animations touristiques.
[3] Assalaam.
Cinéma que j’ai bien connu et où j’ai vu peut-être des films.
[4] Selon le calendrier dit grégorien.
[5] Hassania Union Sport d’Agadir, alittihaad arriyaadhii haçania (le « r » roulé), union sportive haçania.
Club fondé en 1946 sous le nom d’Association Sportive d’Agadir.
Je suis allé une seule fois voir jouer cette équipe qui ne m’intéresser pas.
[6] Masculin pluriel de Sousi (de la région de Sous).
[7] Masculin pluriel de Slaawii (de Salé).
[8] Le « r » roulé.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (le « r » roulé), La Vache, aayate 156 (verset 156).
Dans sa traduction du Qoraane (le « r » roulé) Kachriid (le « r » roulé) note que « la formule de consolation citée dans le verset 156, s’appelle « istirjaa’e » (le « r » roulé).
Celui qui la prononce avec sincérité et conviction y trouve en effet une réelle consolation dans les moments les plus difficiles.
Quand on se rappelle qu’on est entièrement la propriété d’Allaah et que c’est vers Lui que doit se faire notre retour, comment peut-on être écrasé de chagrin devant la perte des biens éphémères de ce monde ? Quand Allaah nous reprend un être cher ou un bien auquel nous sommes attachés, Allaah n’a fait que récupérer ce qu’il nous a prêté par pure bonté de Sa part et sans aucune contrepartie de la nôtre.
Que pouvons-nous donner à Celui qui possède toute chose en exclusivité totale ? »
Salah Eddine Kechrid (Salaah Addiine Kachriid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 30.
[9] L’Adoration d’Allaah, al’ibaada.
[10] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat (le fait qu’un État ne soit pas fondé sur l’islaam, ne signifie nullement que les croyants et les croyantes installés dans une contrée ayant un tel État, ne font pas de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande).
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse, le parachèvement du Message d’Allaah, L’Unique.
Mohammad, l’ultime Messager et Prophète sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
[11] Le Sens du Message d’Allaah.
[12] Le Lien avec Allaah.
[13] « Wa al’aaqiba littaqwaa ».
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).