lundi 17 juillet 2023

C’ÉTAIT MA MÈRE


Elle n’avait pas de salaire, pas de sécurité sociale, pas de mutuelle, pas d’allocation, pas de pension, pas de retraite, pas de compte en banque.
Elle n’avait pas de permis de conduire, ne savait pas conduire, n’avait jamais pris de train, de bateau, d’avion.
Elle n’avait pas de cuisinière, pas de micro-ondes, pas de réfrigérateur, pas de congélateur, pas de lave vaisselle, pas de machine à laver, pas d’aspirateur, pas d’appareil ménager.
Elle n’avait pas de chaîne Hi Fi, pas de disques, pas de téléphone, pas de télévision, pas de magnétoscope, pas de caméscope, pas d’appareil photo, pas d’ordinateur, pas d’internet.
Elle ne savait pas lire et ne savait pas écrire.
La fidélité, la solidarité, l’hospitalité, et autres, faisaient partie d’elle-même.
Elle avait l’humilité, le sens de l’honneur, la générosité, la pudeur, la dignité, la noblesse.[1] 
 
BOU’AZZA
[1] « Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus pieux ».
Alqoraane (le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le r roulé), Les Chambres, aayate13 (verset13).
« L’ordre des hommes n’est pas celui de Dieu, et les critères infondés de prestige et de valorisation sociale n’ont pas lieu d’être dans une société islamique où la piété constitue la seule noblesse légitime ».
A.S. Al-Kaabi, Sayfollah, Éditions Nawa, Paris, 4ème édition, 2018, P. 159 (la première édition date de 2009, selon le calendrier dit grégorien).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.


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