« C’était la fin d’après-midi.[1] [...]
Alors que je traversais ce bâtiment[2] frais et
ombragé soutenu par d’innombrables arcades ? je me suis mis à trembler à
l’approche de la dernière colonnade. J’eus un mouvement de recul en passant de
l’ombre de la Mosquée à la lumière de l’esplanade centrale. Ce n’était pas la
lumière du jour. C’était quelque rougeoiement glorieux et intense, une
luminosité propre à ce lieu et circonscrite à la place ouverte qui occupe le
coeur de la Mosquée sacrée. L’air se retira de mes poumons. « Me
voici. » Cette pensée traversait mon corps de part en part à chacune de
mes inspirations. « Me voici. » Les mots luttaient pour sortir par ma
bouche ouverte. J’avais la tête qui tournait, mais mes yeux restaient fixés sur
la Kaaba.[3]
J’étais comme saisi tout à la fois
d’éblouissement et d’émerveillement, de vénération et de stupéfaction,
d’allégresse et de perplexité ; une profonde tristesse et un irrésistible
sourire s’emparèrent simultanément de moi pendant un instant qui me parut ne
jamais devoir finir.
Je fus pris du désir ardent
d’étendre les bras et d’étreindre le monde entier, d’envelopper chacun dans mon
exultation. Et cependant, j’étais merveilleusement inconscient de la présence
d’autres gens en ce lieu. J’étais seul avec la Kaaba. Par quel prodige se
trouvait-elle ici ? Comment se pouvait-il que je me tienne, moi, en cet
endroit ?Comment était-il possible qu’elle se trouve ici devant mes
yeux ? Tout cela était au-delà du concevable, au-delà de ce que ma raison
pouvait appréhender, au-delà de la réalité. C’était le point où seule
subsistait la prière.
J’étais pénétré de mon
insignifiance, comme figé à la vue de la Kaaba, impressionné par la puissance
des émotions qui me submergeaient, luttant de toutes mes forces pour conserver
la maîtrise de mes sensations et retenir chaque facette de cette expérience.
Cette vue, cette lumière- et, peu à peu, il y eut aussi cette odeur. Quelle
était donc cette odeur de sainteté qui imprégnait l’atmosphère ? Je
pouvais y distinguer les traces persistantes de l’encens qui se mêlaient à la
poussière ambiante, les particules infiniment fines de sable en suspension
mélangées à ces petits bouts de laine que soulevait une nuée de pieds
franchissant un lit de tapis. Cette mixture se mêlait aux sécrétions
corporelles. Et puis il y avait autre chose. Quelque chose en plus, d’âcre et
de pénétrant. Soudain, une volée de pigeons prit son envol dans l’espace ouvert
devant moi. Le battement de leurs ailes me surprit, me ramenant à la réalité et
me faisant prendre conscience de cette chose toute simple : cet ingrédient
supplémentaire c’étaient des fientes de pigeon. Tous, nous sommes tirés de la
glaise, dit le Coran,[4] et
quoique nous nous hissions plus haut que des anges, l’humanité garde son
empreinte dans la boue. Alors, pourquoi l’odeur de sainteté ne
contiendrait-elle pas l’odeur des fientes de pigeon ?
Je n’eus aucun besoin de réfléchir à ce que je
devais faire. Je pris instinctivement ma place, me fondis dans le courant et
devins partie intégrante de ce flot de gens évoluant inlassablement autour de
la Kaaba. Sept tours doivent être effectués autour de ce point fixe. Mais je
n’étais plus capable de compter. J’aurais pu marcher sans jamais m’arrêter. Je
ne formais plus qu’un avec mon image primitive, un avec le cours de l’Histoire,
un avec tous ceux qui ont marché ici avant moi, un avec moi-même. « Me
voici. » Telle est la formule du pèlerin : « Labbayk. »[5] -
« Me voici. » C’est la seule affirmation qui fasse sens, la seule
chose qui se puisse dire en pareil lieu ».[6]
« Á quoi sert-il de comprendre La Mecque
comme lieu de vie humaine ? Pour l’appréhender dans toute sa complexité,
il nous faut percevoir son caractère tans sacré que profane.
Le
présent livre examine tout ce qui, tel un mirage dans le désert, s’est tapi à
la périphérie de notre perception, ce territoire inexploré parmi tout ce que
nous croyons savoir de notre Mecque tant aimée, ce point focal de la conscience
musulmane. Qui veut connaître l’histoire de la Ville sainte doit accepter tout
ce qui s’y est réellement produit. Et il s’avère qu’une partie considérable de
ce qui fait le passé de ce coin de planète est très éloigné de notre
idéal ; car celle-ci n’a été épargnée par aucun des maux qui ont gangrené
la civilisation musulmane à travers les siècles [...].
Ce
livre n’est donc pas consacré à La Mecque telle qu’elle a été idéalisée, même
s’il s’intéresse aux mécanismes ayant conduit à cette idéalisation. Son propos
est d’évoquer cette Mecque périphérique et négligée, ce lieu où des vies ont
été vécues, où des héros, mais aussi des gredins ont prospéré, où des atrocités
ont été commises, et où cupidité et intolérance étaient la norme ».[7]
La
démarche semble sérieuse et constructive.
Ziauddin
Sardar[8] ne va
pas tarder cependant à dévoiler des attitudes condamnables quant au Message
d’Allaah.
En
cherchant à fournir des éléments relatifs à l’origine d’Alka’ba, et en
reprenant des épisodes
de
la vie d’Ibraahiime[9]
sur lui la bénédiction et la paix, de Hajar[10]
qu’Allaah la bénisse, et de leur fils Ismaa’iil,[11]
l’écrivain ne s’appuie pas sur Alqoraane et les enseignements de l’Islaam,
et
note qu’« Abraham supposément un dévoué serviteur de Dieu,[12] s’y
avère plutôt cruel, n’hésitant pas à abandonner Agar et son fils nouveau-né en
un lieu aride et inhospitalier.[13] Est-ce
là l’exemple, est-ce là le prophète dont l’humanité est censée
s’inspirer ? »[14]
Les
croyants et les croyantes[15] ne
peuvent que condamner un tel comportement qui vise en fait à faire tomber dans des errements,
ceux et celles qui manquent de fermeté quant à leurs convictions, à les pousser
dans les pièges des clichés, des stéréotypes, des commentaires et autres
attitudes que propagent des écrits, multiples et variés, destinés à alimenter
et à entretenir le doute nuisible, la confusion sur l’Islaam.[16]
Beaucoup
de personnes, à travers le temps et l’espace, se sont agitées, s’agitent, et
s’agiteront pour porter atteinte au Message d’Allaah.
Un
peu partout, à diverses époques, des personnes se disant attachés à l’Islaam,
trouvent que dans beaucoup de domaines, le Message d’Allaah, Seigneur des
univers,[17]
n’est pas ce qu’il doit être, et que les nécessités sociétales, l’évolution, la
problématique des sexes, l’émancipation de la femme, la justice, la
civilisation par exemple, doivent être appréhendées en dehors de ce Message.
Ces
personnes ont proposé, proposent, et proposeront, sous couvert d’effort de
réflexion,[18]
de le corriger pour l’adapter, de le repenser, de le mettre à jour, de le
dépasser en surmontant ses inaptitudes.
Ces personnes
se sont agitées, s’agitent et s’agiteront en vain.
Aujourd’hui,
de manière plus générale, pour alimenter et entretenir le faux, le système
colonialo-impérialo-sioniste recourt à d’innombrables moyens.
En
tant qu’employeur, par exemple, d’individus installés à la « tête »
d’« États » dits « musulmans », il n’hésite pas à utiliser
des mots comme arme de destruction massive.
C’est
ainsi qu’il qualifie ses employés dits « musulmans », de
représentants de ce qu’il appelle « l’islam de tolérance ».
Pour
ce système de l’imposture, « l’islam de tolérance » est assimilable
aux maisons du même nom.
Il
déverse le plein d’ordures en utilisant des mots salis, enlaidis, abîmés,
falsifiés, contaminés, détournés, trahis, dénaturés, nauséabonds pour grossir
le flot des maux qui dégoulinent de partout et par lesquels il pense pouvoir
noyer les croyants et les croyantes.
Lorsqu’il
s’agit d’être contre l’Islaam, il sait conjuguer le verbe haïr à tous les temps
et sur tous les tons.
« L’islam
de tolérance », appellation qu’il a mise sur le marché pour consolider le
chaos, l’aide à répandre les massacres,
les destructions, la terreur, et autres horreurs, afin d’éradiquer l’Islaam,
car ce n’est pas « l’islam de tolérance » mis en place par lui.
Mais
la sauvegarde du Message d’Allaah, dépend tout d’abord et avant tout, d’Allaah.
« C’est
Nous[19] qui
avons fait descendre le rappel[20] et
c’est Nous qui en assurons la sauvegarde[21] ».[22]
BOUAZZA
[1]
De l’année 1975 selon le calendrier dit grégorien.
[2]
La grande mosquée sacrée de Macca (la Mecque), la ville sainte.
[3]
Alka’ba.
[3] La Maison
Sacrée d’Allaah, Bayte Allaah alharaame (le ″r″ roulé), à Alka’ba à Makka (la
Kaaba à La Mecque).
ʺLa
première Maison qui a été édifiée (installée, déposée) pour les Humains (les
gens)est celle qui est à Bakka (à La Mecque) bénie et une bonne direction pour
les univers. Là se trouvent des signes évidents, maqaame Ibraahiime ; et
quiconque y entre est en sécuritéʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Al’Imraane (le ″r″
roulé), La Famille d’Imraane, aayate 69 et aayate 97 (verset 96 et verset 97).
Dans
sa traduction du Qoraane, Kachriid (le ʺrʺ roulé) note qu’il s’agit du temple
de la Kaâba qui se trouve à la Mecque qui devait s’appeler alors ʺBakkaʺ. Ce
nom désigne ʺla villeʺ dans la langue syriaque.
Quand
au terme ʺwodé’aʺ (déposée), la tradition rapporte que la Kaâba a été créée
deux mille ans avant la terre. Elle flottait alors sur l’eau et quand Allaah
égalisa la surface de notre planète elle y fut ʺdéposéeʺ. La cause de la
révélation du verset 96, est liée à l’âpre discussion qui faisait que pour
certains le temple d’Alqods (de Jérusalem) était le plus ancien, et pour
d’autres, le plus ancien était celui de la Mecque.
Il
est dit que le temple de la Kaâba a été construit par le Prophète Idriis
(Idris) sur lui la bénédiction et la paix, qui est venu avant Nouh (Noé) sur
lui la bénédiction et la paix, donc avant le déluge (attoufaane). Après le
déluge ce sera Ibraahiime et son fils sur eux la bénédiction et la paix, qui le
reconstruiront à partir de ses ruines.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 78.
ʺEt
quand Ibraahiime élevait les assises de la Maison ainsi qu’Ismaa’iil :
Seigneur, accepte ceci de notre part ! C’est Toi L’Audient, L’omnicient.
Seigneur, et fais de nous des musulmans, et de notre descendance une communauté
musulmane, et montre nous nos rites et accepte de nous le repentir, c’est Toi
qui accepte le repentir, le Miséricordieuxʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara
(le ʺrʺ roulé), La Vache, aayate 127 et aayate 128 (verset 127 et verset 128).
[4]
Alqoraane (le ʺrʺ roulé).
[5] Labbayka
Allaahomma labbayk.
Labbayka
laa charika[5]
laka labbayk.
Inna
alhamda wa anni’mata laka wa almolk laa chariika lak (le "r" roulé).
« Me voici devant Toi ô Allaah, me voici devant
Toi.
Me voici devant Toi, Tu n’as pas d’associé me voici
devant Toi.
La louange et la grâce t’appartiennent ainsi que la
royauté, Tu n’as pas d’associé ».[5]
C’est
"attalbiyya" de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Hadiite
rapporté par ‘Abd Allaah Ibn ‘Omar (le "r" roulé), qu’Allaah le
bénisse.
Recueil
authentique d’Alboukhaarii (le "r" roulé) qu’Allaah le bénisse.
Saihiih Alboukhaarii, Beyrouth, Liban,
édition daar alqalam, 1987, tome 1, hadite 1445, page 647.
Les
pèlerins commencent à répéter attalbiyya dès le début du voyage pour
l’accomplissement du Pèlerinage.
[6] Ziauddin Sardar, Histoire de la Mecque. De la
naissance au XXIeme siècle, Éditions Payot, Paris, 2015, pages 18, 19, 20.
[7]
Ziauddin Sardar, op.cit, pages 38 et 40.
[8]
Issu du processus migratoire, d’origine du Pakistan, installé dès l’enfance
avec ses parents en Grande-Bretagne où il vit toujours, a travaillé cinq ans en
Arabie, et se réclame de l’Islaam.
[9]
Le ʺrʺ roulé, Abraham sur lui la bénédiction et la paix.
[10]
Le ʺrʺ roulé, Agar qu’Allaah la bénisse.
[11]
Ismaël, qui comptera parmi les Envoyés d’Allaah sur eux la bénédiction et la
paix.
Dans un hadiite, Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix, indique que le nombre total des
Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et
celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents
quinze.
Hadiite rapporté par l’imaame Ahmad (l’imam Ahmed)
qu’Allaah le bénisse.
Prophète, Nabiyy, sur lui la bénédiction et la paix.
Messager, Raçoul (le "r" roulé), sur lui la bénédiction et la
paix.
Un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est
quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est
quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé
auparavant dans le Message d’Allaah et de transmettre une législation nouvelle,
dans la continuité du Message d’Allaah.
Un Messager, sur lui la bénédiction et la paix, est en
même temps un Prophète, sur lui la bénédiction et la paix.
[12]
D’Allaah.
[13] ʺNotre
Seigneur, j’ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans
verdure, auprès de Ta Maison Sacrée, Notre Seigneur, afin qu’ils accomplissent
la prière, fais donc que se penchent vers eux des coeurs d’entre les humains et
donne-leur des fruits, peut-être seront-ils reconnaissantsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 14 (chapitre 14),
Ibraahiime (le ʺrʺ roulé), Abraham, aayate 37 (verset 37).
[14] Ziauddin Sardar, ibid, page 51.
[15] Almouminoune wa almouminaate.
[16] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du
Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane
est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah
‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam
se résume dans le témoignage (achchahaada) qu’il n’y a d’Ilaah (Divinité)
qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, l’accomplissement de la
Prière (assalaate), l’acquittement du prélèvement purificateur (azzakaate), le
jeûne du mois de ramadaane (assawme) et le pèlerinage (alhajj) à la Maison
Sacrée d’Allaah (bayte Allaah alharaame, que symbolise Alka’ba, la Kaaba à Makka,
à la Mecque).
À cela, il faut lier la Foi (aliimaane) et le Bienfait
(alihçaane).
La Foi est de croire à Allaah, à Ses Anges, à Ses
Livres, à Ses Envoyés, au Jour Dernier (la Résurrection) et à la Prédestination
qu’il s’agisse du Bien ou du Mal.
Le Bienfait étant d’Adorer Allaah comme si nous le
voyons car, si nous ne le voyons pas, Lui nous voit.
(Contenu
de la réponse faite à l’Ange Jibriil (le ″r″ roulé), Gabriel, paix sur lui, par
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Hadiithe
rapporté dans ″Sahiih Moslime″ (Recueil authentique de Moslime).
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les
croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les
endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs
d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens
de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les
invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il
n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son
Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon
d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un
égarement évidentʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et
aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des
lustres, l’État (ou une institution semblable, appelée autrement) des
croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les
ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah
L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques,
les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations
arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations
répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les
propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes,
les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les
entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour
entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[17]
Rabb al’aalamiine( le ″r″ roulé).
[18]
Ijtihaad.
Il faut rappeler, encore rappeler, toujours rappeler,
que la dimension de la connaissance en Islaam est Fondamentale.
L’Islaam rejette l’obscurantisme, l’ignorance (aljahl)
et pousse à l’effort de réflexion ‘l’ijtihaad) pour l’acquisition de la
connaissance qu’il élève aux degrés les plus hauts.
L’Islaam fait appel à la raison et invite à l’écoute.
L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
L’écoute se nourrit donc de la raison pour apprendre,
réapprendre, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, se
repentir, aimer, croire, élaborer, choisir, évoquer, invoquer, construire,
agir, lutter, résister et autres.
ʺCeux
qui écoutent ce qui est dit et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là
qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveauʺ.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le ″r″ roulé), Les Groupes,
aayate 18 (verset 18).
[19] Allaah.
Alqoraane
(Le Coran).
[21] Qui en
assumons la conservation, qui en sommes Gardien.
Les Prophètes et les Messagers sur eux la bénédiction
et la paix, ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par
Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux
diverses étapes du Message et met en relief son essence qui est l’unicité et
l’Adoration d’Allaah l’Unique.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a
commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Alqoraane, il faut le rappeler, encore le rappeler,
toujours le rappeler, est la synthèse, la continuation et le parachèvement du
Message d’Allaah.
Dans
sa traduction du Qoraane, Kachriid (les ″r″ roulés) écrit que les anciennes
Écritures étaient des codes transitoires qui devaient tous être abrogés par les
révélations suivantes.
Alqoraane
étant la forme définitive et parfaite du Livre, Allaah a pris en charge de le
sauvegarder jusqu’à la fin du monde ; tandis que tous les autres Livres
ont été plus ou moins défigurés, Alqoraane est resté intact, tel qu’il a été
révélé à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager, sur lui la bénédiction et la
paix.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op.cit, note en bas de la page
338.
Voir :
http://deshommesetdesfemmes.blogspot.com
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