jeudi 15 juin 2017

TEMPÉRATURE



- Tu dis que le voile[1] qui te couvre les cheveux, est un bienfait, et tu le gardes alors que la chaleur est insupportable. Comment tu fais ?
- L’Enfer est plus chaud.[2]
  
BOUAZZA



[1] L'Islaam, depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
C'est dans le cadre de cette Adoration ('ibaada), que la croyante porte le foulard de l'Islaam.
En couvrant ses cheveux d’un foulard, la croyante ne le fait donc pas pour suivre "des variations vestimentaires" ou pour s’adonner à je ne sais quel "accoutrement".
La croyante pense ce qu’elle fait et fait ce qu’elle pense.
En France et ailleurs) ce foulard dit "voile", "tchador" et autres avec des connotations de mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces, et de multiples autres agressions, il est désigné comme "signe d’oppression", et un colonisé de service, pour plaire à ses maîtres, a répété, il y a déjà de longues années, que le jean (djinne) va gagner.
Des textes ont été mis en place pour condamner le port du foulard par les croyantes, dans des lieux dits publics.
Pour les opposantes et les opposants au foulard, y compris dans les pays où sévissent des "États" dits "musulmans", il est bon de se défouler contre les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate), cible des surenchères en tous genres, au nom de la "modernité", du "progrès" et autres balivernes supposées vouloir signifier "vivre avec son temps".
Ces opposantes et ces opposants s’attaquent, par exemple, aux croyantes parce qu’elles se couvrent les cheveux, ne sont pas dévêtues, ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit, n’ont pas de rapports sexuels en dehors du mariage (avec un homme) ne s’adonnent pas à l’adultère, ne vont pas à des soirées ou autres pour tomber dans la débauche, ne se droguent pas, tiennent au témoignage qu’il n’y a d’Ilaah qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, accomplissent la prière (achchahaada), respectent le mois de jeûne (ramadaane), s’acquittent du prélèvement purificateur (azzakaate), se rendent au pèlerinage (alhajj).
Ces opposantes et ces opposants, au service de l’imposture, éructent, perdent tout sens de la retenue, usent de toutes les insanités pour semer le désordre.
En France, qui compte de plus en plus de personnes qui adhérent à l'Islaam, des personnes issues du processus migratoire né du colonialisme français en Afrique, des personnes françaises dites de "souche", des personnes françaises autres, le port du foulard par les croyantes est combattu sans relâche.
Mais par la miséricorde d’Allaah, les foulards ont fleuri, fleurissent et continueront de fleurir.
Leurs parfums et leurs couleurs ont embaumé, embaument et embaumeront jusqu’à la fin de l’existence ici-bas, un temps et un espace où a retenti, retentit et retentira le chant de la résistance.
"Et l’avenir est à la piété".
ʺWa al’aaqiba littaqwaaʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).

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